Du 4 au 6 décembre, le conseil d’administration du Forum civil s’est réuni à Saly sous le thème «la mise en œuvre de la convention de l’Union africaine de prévention et de lutte contre la corruption. « Le conseil d’administration a renouvelé toute sa confiance au bureau exécutif et lui a adressé ses vives félicitations » et encouragé « le coordonnateur général à poursuivre la dynamique de consolidation des acquis de l’organisation et lui témoigne son soutien sur les activités qu’il mène au nom de l’organisation dans le sens de l’amélioration de la gouvernance et de l’émergence citoyenne » renseigne la résolution qui a sanctionné la rencontre.
A la suite de l’atelier national de formation de ses membres sur la convention de l’Union africaine de prévention et de lutte contre la Corruption, le conseil d’administration, qui s’est penchée sur la situation nationale a demandé au gouvernement d’organiser «les élections départementales et municipales pour mettre un terme à la confiscation inacceptable de la souveraineté du peuple et à la violation continue du calendrier républicain, face à l’idée agitée de les repousser jusqu’en 2022 » mais aussi de «veiller, dans la commercialisation des produits arachidiers, à maintenir l’équilibre entre une juste rémunération du paysan et la préservation du tissu industriel ».
Birahim Seck et ses camarades exhortent aussi l’Etat à prendre les mesures urgentes, en relation avec les concessionnaires (Sen’eau, Aquatech, Seo, Flexeau et autres), « afin de résoudre le problème crucial de la distribution de l’eau aussi bien en milieu urbain que dans le monde rural, notamment Mbacké, Sibassor, Mboro, Keur Moussa ». Ils lui demandent aussi d’éviter « toute utilisation des prérogatives du Président de la République ou de l’Assemblée nationale dans le sens de soustraire des personnes de leur obligation de reddition de comptes avec la question agitée de l’adoption d’une loi d’amnistie ».
Enfin, le Forum civile demande au gouvernement de « promouvoir la transparence dans la gestion du secteur de la pêche et préserver la ressource halieutique pour une viabilité de la pêche artisanale » et de « prendre les mesures idoines pour freiner la migration irrégulière et évaluer les politiques publiques dédiées à l’emploi des jeunes ».