L’ex-président péruvien Alberto Fujimori, condamné pour crimes contre l’humanité, est ressorti libre jeudi soir de la clinique où il avait été transféré, après avoir été gracié par l’actuel chef de l’Etat Pedro Pablo Kuczynski, déclenchant une crise politique.
Escorté par des policiers et des gardes du corps, l’ancien homme fort du Pérou (1990-2000), âgé de 79 ans, a quitté l’établissement à 21h40 locales (2h40 TU) en fauteuil roulant par la porte principale.
Il a brièvement salué de la main droite ses supporters et les journalistes massés devant la grille avant de s’engouffrer dans un puissant 4×4 noir aux vitres teintées en compagnie de son fils cadet, Kenji, figure majeure de la politique péruvienne et considéré comme un de ses héritiers.
Souffrant de problèmes cardiaques et gastriques, l’ancien dirigeant avait été transféré depuis sa prison le 23 décembre, la veille de la grâce. Il sera resté 12 jours hospitalisé.
Rfi