Seneleaks a été informé par le journaliste d’investigation Baba Aidara du fait que Frank Timis cherche actuellement à se débarrasser des parts d’actions qui lui restaient au profit du géant pétrolier BP (British Petrolum).
En effet, BP avait acquis dans le 2nd semestre de 2016 près de 32,49% des droits des 2 fameuses licences des blocs Kayar Offshore et St-Louis Offshore. Pour rappel, 90% des droits de ces licences avaient été attribuées par décrets signés par le président de la République Macky Sall au profit de la société anonyme unipersonnelle « Petrotim SAU » créée par son frère Aliou Sall. Ce dernier a par la suite transmis ses 90% de droits au groupe dirigé par l’homme d’affaire roumain Frank Timis. Ce dernier, sans capacité financière de faire les travaux d’exploration avait réussi à faire venir Kosmos pour lui vendre 60% des 90% reçu de la société créée par le frère du président de la république, en l’occurence Aliou Sall.
En 2016, l’accord était que le groupe britannique achète à Kosmos Energy 27,49% de ses parts et 5% au groupe Timis Corporation afin que Kosmos reste majoritaire mais avec une promesse d’investissement plus important de la part de BP. Donc à l’issue de ces transactions, toutes validées par le président Macky qui jouit d’un droit de préemption absolu sur toute transaction, BP totalisait au même titre que Kosmos 32,49% mais avec accord d’un certain nombre de conditions à l’avantage de Kosmos Energy resté majoritaire. L’homme d’affaire australo-roumain Frank Timis patron de Timis Corporation, très controversé dans plusieurs pays africains, en Australie et en Angleterre et connu pour son manque d’éthique en Affaires, avait ainsi donc profité de l’entrée de BP dans le consortium pour se débarrasser dans un 1er temps de 5% de ses 30% lui restant depuis sa 1ère transaction (vente) de 60% au groupe pétrolier américain Kosmos. Jusqu’au 25/04/2017 18:00 GMT, avant l’annonce du journaliste d’investigation Baba Aidara, Frank Timis patron du groupe Timis Corporation niché aux paradis fiscaux des îles Caimans, détenait 25% des droits.
Selon le journaliste Baba Aidara, suite au fait que des citoyens sénégalais sentinelles et responsables vivant dans la diaspora ou résidant au Sénégal aient déposé plusieurs plaintes dans plusieurs organismes judiciaires américain (DoJ), australiens, britannique (SFO), onusiens et européens, Frank Timis se sentant menacé, cherche à se débarrasser des 25% qui lui restaient depuis l’entrée de BP dans le consortium d’exploitation. L’homme d’affaire australo-roumain a déjà trouvé un accord de transaction avec BP selon le journaliste d’investigation Baba Aïdara et que l’accord se trouve actuellement sur le bureau de Macky Sall qui doit valider la transaction qui permettra à Timis de fuir pour l’instant. Toutes ses informations ont été diffusées sur les réseaux sociaux et par plusieurs organes de presse et sites en ligne. Aucun démenti n’a été fait de la part du régime.
Dès lors plusieurs questions se posent dont la principale est, Macky Sall osera t-il valider cet accord de transaction qui permettra à Frank Timis de fuir pour ainsi épargner pour le moment son frère Aliou Sall ?
Le groupe BP (British Petrolum) ne sait-il pas que les licences de Kayar et St-Louis Offshore font l’objet de beaucoup de plaintes au niveau de l’OFNAC (Office Nationale de Lutte contre la Corruption) sans suite dénonçant la violation de la loi sur le code minier sénégalais ? Le groupe britannique BP ne sait-il pas que Frank Timis et ses complices au Sénégal sont visés par plusieurs enquêtes dans plusieurs institutions judiciaires aux États-Unis, en Angleterre et en Europe suite à des plaintes déposées récemment par des citoyens sénégalais résidant au Sénégal et dans sa diasora ? BP sait-il que s’accaparer de ses 25% avec la complicité du président Macky Sall entrainerait des conflits et litiges avec Kosmos qui semble ne chercher qu’à être majoritaire au vu du dernier accord de transaction et de son droit de préemption à l’image du conflit déjà existant entre FAR, Conoco Philips et Woodside pour les licences d’exploitation de Sangomar et Rufisque Offshore ? BP sait-il qu’un autre homme d’affaire britannique a porté plainte contre Timis pour escroquerie suite à un partenariat non honoré par ce dernier et que l’homme d’affaire britannique demande à la Cour de Justice britannique d’être dédommagé avec les avoirs du groupe Timis Corporation au Sénégal ?
Voilà autant de questions qui ratrapperont tôt ou tard Frank Timis et ses complices au Sénégal. Le groupe British Petrolum, tout comme Kosmos, ne peuvent prétexter ultérieurement de ne pas avoir été avertis au Sénégal des risques qu’ils prenaient en ignorant expressément les violations de loi faites dans le cadre des licences des bloc Kayar Offshore et St-Louis Offshore qu’elles exploitent actuellement au Sénégal. Ce qui est sûr est qu’une bonne frange de la population sénégalaise est avertie et qu’elle ne se laissera pas être escroquée dans l’affaire Petrotim.
AboubakrIne Ndiaye
seneleaks.com
ARTICLE 8 du code pétrolier
»Nul ne peut être titulaire d’un titre minier d’hydrocarbures ou d’un contrat de services s’il ne
justifie des capacités techniques et financières nécessaires pour mener à bien les opérations pétrolières. »
Depuis le début on savait que Timis n’a jamais foré un seul puits de pétrole dans aucune partie de la surface de la terre.
Ces gens doivent aller suivre des cours en Archives et Documents parce qu’ils ont une trop fausse idée de ce que le monde a atteint en progrès dans ce domaine. On a vu un Macky Sall qui pense que, par la suppression du nom d’Aliou Sall des archives des sociétés qui lui appartiennent dans le site de l’APIX, il a supprimé du même coup toute preuve contre Aliou. De la même façon, les Frank Timis et son facteur, Mr Frère, Aliou Sall, pensent pouvoir effacer leurs traces, après avoir empoché des milliards, simplement en allant revendre ce qu’ils ont eu de façon illégale. Un voleur qui pense qu’en vendant le produit du vol il échappe à la justice.
M. Ndiaye, cela se voit que tu es un vrai ignare en matière de transaction pétrolière. Lis au moins la presse internationale spécialisée avant de pondre de tels torchons et tu verras que chaque jour de grandes entreprises d’exploration ou d’exploitation cèdent leurs parts, revendent des actions, investissent dans de nouveaux produits, etc. Toutes les multinationales le font chaque jour et c’est légitime car ils veulent faire des profits. Lis au moins les nouvelles des transactions boursières et tu seras un peu plus intelligent…
Je m’appele Lemzo. Les Lamzo sont en generalement intelligents. Quand on est un paresseux intellectuel comme moi on ne rentre pas dans des debats de haute voltige de ce genre. Ce mec a pondu un article interessant avec des tas d’arguments. Tous aussi pertinents les uns que les autres, tu veux balayer tout ca du genre « lis ceci. Lis cela ». Si t’as lu pourquoi ne pas nous les dire. Finalement, c’est de nous (les lecteurs) que tu te moques.
Je m’appele Lemzo. Les Lemzo sont en generalement intelligents. Quand on est un paresseux intellectuel comme moi on ne rentre pas dans des debats de haute voltige de ce genre. Ce mec a pondu un article interessant avec des tas d’arguments. Tous aussi pertinents les uns que les autres, tu veux balayer tout ca avec des phrases du genre « lis ceci. Lis cela ». Si t’as lu pourquoi ne pas nous les dire. Finalement, c’est de nous (les lecteurs) que tu te moques.
je reprends in extenso votre texte:
« Pour rappel, 90% des droits de ces licences avaient été attribuées par décrets signés par le président de la République Macky Sall au profit de la société anonyme unipersonnelle « Petrotim SAU » créée par son frère Aliou Sall. Ce dernier a par la suite transmis ses 90% de droits au groupe dirigé par l’homme d’affaire roumain Frank Timis. Ce dernier, sans capacité financière de faire les travaux d’exploration avait réussi à faire venir Kosmos pour lui vendre 60% des 90% reçu de la société créée par le frère du président de la république, en l’occurence Aliou Sall. »
Vous dites bien 90 % des droits de ces licences. D’abord il ne s’agit pas de licence mais de contrat de recherche et de partage de production: premier mensonge.
vous dites bien licence, à supposer que votre terme est exact , le mot licence doit être qualifié , licence d’explorer ou d’exploiter, licence de…: deuxième mensonge
vous écrivez : ce dernier transmet 90 % de droits, je vous pose la question droits de quoi? comment un journaliste intelligent peut écrire sur un sujet aussi sérieux une bêtise : troisième mensonge.
vous dites que Franck Timis a vendu 60% des 90% reçu de la société du frère du Président, quel charabia et quelque malhonnêteté . Qu’est ce que Timis a vendu à Kosmos? croyez vous que KOSMOS , une entreprise cotée à la bourse de New york donc soumise aux lois américaine achète des « choses » mal acquises: quatrième mensonge.
je m’arrête là , le reste de cet galimatias ne mérite que mépris tant celui qui a pondu cet article est plus nul que ses propres chaussures.
Xalima, la campagne électorale n’autorise pas de donner la parole à des ânes.
La transaction entre BP , Kosmos, Franck Timis , la partie mauritanienne et sénégalaise est dans toute la presse spécialisée depuis plusieurs mois. Ce qui vous sembles ignorer, c’est que le développement des gisements découverts requiert des investissements considérables hors de portée des petites compagnies et des Etats comme la Mauritanie et le Sénégal qui ne disposent pas également des capacités techniques .
Baba aidara n’a fait aucune révélation car il n’est au courant de rien du tout: c’est juste un petit voyou qui n’ose plus parler car sous la menace de KOSMOS .
pour votre gouverne, voilà un article, parmi tant d’autres , publié sur le net:
Le géant britannique du pétrole BP investit près d’un milliard de dollars pour développer les projets gaziers en Mauritanie et au Sénégal. Objectif : faire de cette zone une véritable plateforme africaine du gaz naturel liquéfié.
BP parie sur le gaz au large de la Mauritanie et du Sénégal. En investissant près d’un milliard de dollars dans le bassin gazier Tortue, le géant britannique du pétrole donne un élan décisif au projet ouest-africain, qui pourrait, selon les termes du pdg de BP, Bob Dudley, devenir une véritable plateforme africaine du gaz naturel liquéfié.
Sous réserve de l’accord des gouvernements mauritanien et sénégalais, BP acquiert 62% des quatre blocs mauritaniens (C6, C8, C12, C13) et 32,49% des deux blocs sénégalais de « Saint-Louis profond » et « Cayar profond ». Un soutien financier et technique de taille pour la petite société d’exploration Kosmos qui a découvert ces gisements et qui ne devrait pas avoir trop de mal à s’entendre avec son nouvel associé, puisque que son PDG Andy Inglis n’est autre que l’ancien directeur de l’exploration chez BP, avant la marée noire dans le golfe du Mexique…
En dépit de cette catastrophe ou à cause d’elle, BP connaît les forages en eau très profonde, tout autant que les infrastructures de liquéfaction du gaz. Or le projet final est une plateforme de production de gaz naturel liquéfié au large des côtes mauritaniennes ou sénégalaises, peut-être une infrastructure flottante et donc mobile, pour fournir non seulement les centrales électriques des grandes villes côtières ouest-africaines, mais aussi l’Europe. BP a le réseau nécessaire à la commercialisation du gaz partout dans le monde.
La compagnie britannique voudrait porter de 50 % à 60% de son portefeuille les actifs gaziers, le gaz étant moins polluant que le charbon pour compléter les énergies renouvelables, qu’on ne sait pas encore très bien stocker. Le Sénégal et la Mauritanie sont le troisième investissement gazier de BP en Afrique, après l’Angola et le Mozambique. Et le troisième investissement majeur de la compagnie britannique en quelques jours, après Abou Dhabi et le golfe du Mexique. Avec ces acquisitions, BP rattrape son retard, six ans après la catastrophe pétrolière qui lui a coûté 60 milliards de dollars et qui l’a obligée à réduire de 40 milliards de dollars les dépenses.
Archives RFI