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Peut-on, au nom de l’Islam, exclure les femmes des affaires de la Cité ? Par Penda Mbow, historienne du moyen age

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J’avais dénoncé, en son temps, le vote de la loi sur la parité, surtout son caractère politicien, au moment où à travers des initiatives comme celle des Assisses nationales une bonne frange de la classe politique et la société civile luttaient pour sauver la démocratie sénégalaise et la République. Encore une fois, l’instrumentalisation de la lutte des femmes pour asseoir les bases d’un pouvoir personnel fut réel. On l’a vu à travers la création du poste de vice- président qu’on avait fait miroiter à beaucoup de personnalités féminines du pays.

Toutefois, pour des raisons philosophiques et d’opportunités, cette loi n’était pas très utile. Même à l’Assemblée nationale où son application est assez avancée, y note-t-on un vrai débat sur les transformations sociales, la modernisation de notre société ? Au contraire, la question de l’accès aux instances de prise de décision a relégué au second plan, ces dernières années, des préoccupations essentielles pour asseoir les bases réelles du pouvoir et de l’autonomisation des femmes. Comme le profil de la famille sénégalaise, les conditions d’accès au pouvoir, la démocratisation véritable des institutions de conquête du pouvoir, l’accès aux ressources, la transparence, le respect de la femme dans notre société ( qui est épouse, mère, sœur et citoyenne pleine et entière…).

C’est pourquoi, lorsqu’on entend dire des promotrices de la parité qu’elle n’intègre pas la sphère familiale, autant y renoncer car à chaque fois que la femme se consolide dans la sphère publique, il y aura des répercussions dans la sphère privée ; cela va -s’en -dire !

Toutes ces remarques ne signifient pas une absence d’engagement pour lutter contre la marginalisation de la femme. Au contraire ! Cette affaire autour de la liste de Touba m’inspire deux idées majeures.

Premièrement, s’il y a une confrérie au Sénégal qui a bien intégré les valeurs de civilisation négro-africaine , c’est bien la Mouridiyya. L’inculturation chez les Mourides s’identifie fondamentalement au culte d’une femme, celui de Mame Diarra Bousso. J’ai l’habitude de dire que dans la rue, si vous interrogez n’importe quel Sénégalais sur les noms du Père et la Mère de Serigne Touba, vous pouvez être sûr, d’avoir comme réponse exacte celle qui porte sur le nom de sa mère, en l’occurrence Mame Diarra Bousso. Voilà une valeur que les nouvelles générations de Touba devront préserver puisqu’il s’agit d’un élément très fort de leur identité, en faisant de l’intégration de la femme une pièce maîtresse de leur démarche.

La deuxième chose porte sur l’Islam des origines. Je ne pourrai pas dans cette réflexion limitée interroger et analyser l’ensemble des scripturaires mais je m’en limiterai à quelques idées. Ainsi, on note dans le Coran, un esprit humaniste qui privilégie l’être humain (Insân) sans distinction de genre. « Le message spirituel est comme le décrit le Coran dans plusieurs passages un « Rappel » (dhikr » qui consiste à éveiller chez l’être humain le côté le plus noble de sa Conscience afin qu’il demeure dans une continuelle proximité avec le Créateur » (Asma Lamrabet : «Le Coran et les femmes. Une lecture de libération ».

Peut -on exclure la femme dans les sociétés musulmanes, de la gestion de la Cité ? Ma réponse est non !

Prenons la Sourate An Nissa’ 4-1 : « O vous, êtres humains, craignez votre seigneur qui vous a créé d’une seule essence ( nafsun wâhida) et qui a crée d’elle son conjoint ( Zawjaha) et qui de ceux là, a fait propager beaucoup d’hommes et de femmes »

Aujourd’hui, l’avancée significative dans la connaissance permet la réinterprétation des notions contenues dans ce verset. La réflexion chez Mouhammed Abdou ou le grand mystique Ibn Arabi (XIe-XIIe siècles), offre une vision centrée sur l’abstraction.

Muhammed Abdou, dans ses écrits, soutient qu’Adam signifie ici « humanité » dans son ensemble, ce qui revient à dire qu’en créant Âdam, Dieu créa donc l’espèce humaine, mâle et femelle à la fois, dans sa forme initiale ; une humanité qui procède d’une seule matière, d’une seule origine! Selon Riffat Hassan : « Le Coran utilise indifféremment les termes et images au féminin et masculin, afin de décrire la création d’une seule origine et d’une seule substance » (Article sur l’égalité entre homme et femme »). Ce qui correspond à ce dualisme de la création, maintes fois citées dans le Coran : « De toutes choses, Nous avons créé deux éléments d’un couple, afin que vous rappeliez » ( Sourate An Ham V 49, 5 Imaran, 3, v 49). Il s’agit là d’une « paire » ou « couple » qui confirme le principe majeur du Coran : : » Le Créateur est Un alors que toute la création est en « paire ». Et qui dit paire dit égalité.

Mieux, dans toutes les Sourates « Ibadat » qui portent sur les croyances profondes, Dieu s’y adresse de façon identique à l’homme et à la femme : les Croyants et les Croyantes, les Musulmans et les Musulmanes, les Chastes ( Hommes et femmes). Le Coran parle beaucoup des femmes, de leurs combats, leurs épreuves . A travers les divers personnages féminins décrits dans le Coran, on note une certaine transcendance vers l’humain, on y sublime aussi la femme avec ses aptitudes, ses valeurs, son abnégation, mais aussi ses défaillances et faiblesses, comme tout être humain ( Nissà, Maryam, Mu’min, Zuleykha…)

Pour conforter cette place de la femme dans la Révélation, rappelons quelques images de femmes : Sarah et Haggar, les emblèmes du monothéisme, Aish’a l’intellectuelle qui a transmis à la postérité l’essentiel de la Sunna prophétique, Hafsa, la fille de Umar qui a conservé l’ unique exemplaire du Coran rassemblé par le Calife Abu Bakr, et qui a ressoudé la Umma’ islamique en exigeant l’enterrement immédiat de Uthman, le 3e calife assassiné par les guerriers Qurra’… et dont la dépouille était complètement oubliée au moment de régler la succession.

En politique ( dans le sens d’acter ), en dehors du rôle exceptionnel de Khadija, les mubâyi’ât constituèrent les femmes qui tout au long de la Révélation ont fait la « Baya » (allégeance) au Prophète, et elles sont nombreuses. Le problème de la participation des femmes dans la cité ne s’est jamais posé dans l’Islam des origines, la référence.

Pour conclure, le lieu où les femmes peuvent jouer un rôle de premier plan pour le développement est celui qui est si proche de la sphère familiale, les collectivités locales. A la limite, elles restent le terrain de prédilection pour l’apprentissage de la politique, de la gestion et de l’amélioration du bien être familial.

Penda Mbow
sudonline.sn

23 Commentaires

  1. Elle s’est donné vraiment du temps celle là, avant de réagir ! Je savais que Penda allait ramer dans le sens de Touba, et contre ses camarades dans cette lutte pour la parité et l’égalité entre homme et femme dans notre société, pour conserver son poste ! Comment cette dame va continuer à parler de droits des femmes en Afrique ? J’ai honte, en tant que femme qui se bat depuis dix ans pour toutes les femmes !

    • Maimoune, est-ce que tu as lu l’article de Penda Mbow? Elle s’appuie sur l’histoire de la femme dans l’Islam pour dire qu’au nom de la religion, on ne peut pas écarter la femme de la gestion de la cité.

      • Si, Le passant, je n’ai chercher que les nuances, par rapport à ce qu’elle défendait depuis des années ! Ce ne sont que des contorsions pour ne pas dire franchement si la liste doit être validée ou pas. Il fallait qu’elle fasse un grand écart, cela me suffit pour ne rien chercher à comprendre sur ses rappel historiques!

    • @ Dr Mouhamadou Bamba N’diaye : La réponse à cette domination des homme est dans cette découverte dont les Sénégalais ne parlent pas beaucoup. Il y a bien des civilisations plus avancées que la nôtre dans l’Univers, et voici une preuve !

      Le corps parfaitement conservé d’un étranger momifié a été retrouvé enterré dans une ancienne pyramide.
      Une créature mystérieuse d’une longueur entre 150 à 160 cm a été découverte par un archéologue près de Al Lahoun pendant qu’il explorait une petite pyramide appartenant à la dynastie des Senusret.
      Toutefois, ce fait n’a pas été révélé immédiatement.
      « La momie qui semble être un étranger et qui resemble à un humanoïde, remonte à plus de 2000 ans « , a déclaré une source anonyme du Département des Antiquités égyptiennes. C’est elle qui a fourni des détails et les photos de la momie.
      La source a déclaré que la momie était à l’intérieur d’un sarcophage et avait de grands yeux, trop gros pour être un humain car ils étaient ovales.
      Les inscriptions sur la tombe révèle qu’il était un roi et un conseiller au nom de Osirunet, ce qui signifie étoile ou envoyé du ciel.
      « Le corps momifié a été enterré avec beaucoup de respect et de soins, accompagné d’une série d’objets étranges que les responsables du musée archéologique n’étaient pas en mesure d’identifier. Selon des sources égyptiennes, la momie extraterrestre a été découverte par le Dr Viktor Lubek, un citoyen tchèque et professeur émérite de l’Université de Pennsylvanie.
      L’archéologue a trouvé le compartiment caché d’une petite pyramide au sud de la pyramide principale de Senusret II, qui contient la reine du pharaon.
      Le site a également révélé des mélanges d’or et d’argile qui couvraient le corps, ainsi que des traces de toile de lin, qui avait l’apparence d’un film recouvrant sa peau énigmatique.
      La source anonyme qui a obtenu l’information, a également déclaré que la découverte a causé une grande consternation parmi les responsables égyptiens, qui souhaitent tenir celle-ci secrète jusqu’à ce qu’une explication plausible soit trouvée.
      Le gouvernement a consulté un certain nombre d’archéologues célèbres et respectés, mais jusqu’à maintenant, personne ne peut expliquer les résultats en termes ordinaires.
      La source a également déclaré : « La vérité est que tous les experts qui ont vu la momie ont conclu qu’elle est d’origine terrestre ». « C’est en quelque sorte un étranger qui a fini comme grand conseillé du roi ». Car beaucoup de monde dans le gouvernement réfutent l’idée que les anciens Egyptiens ont été aidé par des extraterrestres pour la construction de leur civilisation extraordinaire.
      « Les Egyptiens refusent de croire que leur fortune est venue de l’espace. »

    • Et comment tu sais qu’il n’y a pas eu de prophètesse? Tu peux nous donner la liste des 124 000? Le coran dit qu’IL n’a fait connaître au Prophète que quelques-uns, 25 pour ^^etre précis. En ajoutant ceux de la bible et qu’on ne retrouve pas dans le coran, on en connaît un nombre très négligeable. Alors mon ami, arrête way!!

      Tu es drole toi!

  2. Madame MBOW , j’ai presque envie de vous répondre que  » celle qui pose la question connait mieux la réponse que ceux auxquels elle la pose . Mais rassurez vous je m’en garde . Puisqu’il s’agit de la  » CITE  » ( pour bien réduire les inconnues , pas pour le courage de la CITER ) de TOUBA LA SAINTE ; je répondrais que , peut-être bien que non , si le khalifa y était un jour , conjugué au féminin . Vous n’êtes pas de mon avis !!??
    ………………..EUYINEUW ………………………………..

  3. Avec cette liste de touba, on connait le vrai visage de politiciens. Presque tous des menteurs.
    la loi c’est la loi et il faut l’appliquer c’est tout. Il n’y a pas d’exception en republique.
    Cette liste est invalide au terme de la loi.
    Je demande aux tidiane de reclamer un specificté constitutionelle, les khadre aussi, les chretiens aussi et j’en passe.
    Vous etes presque tous de « mounafikhoune » les politiciens.
    Quand aux marabouts, la religion musulmane met toujours la femme a coté de l’homme. Il n’y a pas de discrimination dans notre religion.
    Le professeur sangharé a parlé et tout le monde lui a sauté dessus mais vraiment c’est parceque il se nomme sangharé. Comment quelquun qui est le 2eme grammairien apres senghor pose un debat pertinent et tout le monde lui saute dessus.
    Le Senegal est un pays ou les gens ne sont pas juste vraiment.

  4. Lisez les livres originaux ecrits par la marocaine Asma Lamrabet:
    1-Aicha l’epouse du prophète, l’islam au feminin
    2-Femme et homme dans le coran:quel egalite?
    Penda plagie

  5. Éternelle demoiselle continue à garder le silence et tiens bien le sac à main que te confie ton nouveau rôle , le temps est passé où une attention t’était prêtée ; cette crédibilité est désormais finie . Quand on vous voyez défiler sur les plateaux de télé défendre cette même loi avec votre actuel mentor on avait cru en une sincérité de la démarche , mais voilà qu’ aujourd’hui vous ravalez tous ces positions défendues hier à grand tintamarre , vous ne croyez qu’en vos prébendes c’est ça la vérité !!!

  6. Mme Penda Mbow a pris son courage à 2 mains pour dénoncer cet dangereux soi-disant statut spécial de Touba. C’est la fin du Sénégal si l’État le lui accorde. Car la Casamance, Les Niassènes, Tivaouane et Kédougou seront aussi fondés à demandeur un statut spécial. Le Khalif de Touba devait donc être le premier à y renoncer par sagesse et par esprit républicain, mais comme les Nègres aiment le pouvoir… Concernant la question de la promotion des femmes, la situation est simple : les pays où les femmes sont les moins respectées, les moins éduquées et moins représentées sont les pays les plus arriérés et les plus barbares de la Planète. Weedi guis bokkou si.

  7. Peut-on, au nom de la Démocratie, instaurer la laïcité [en d’autres termes,  »Tout sauf Dieu » ou  »Dieu entre parenthèses »] dans un pays musulman à plus de 95% ? Peut-on aussi y interdire la formation d’un parti d’inspiration confessionnelle (comme les partis  »démocrate chrétien » observés dans certaines grandes démocraties) ?

  8. Je suis désolé PENDA MBOW,tu as attendu si longtemps et pris tout ce temps pour écrire cet article, pour montrer que tu ne prends pas position ouvertement. Puis-je te dire même si ton article est bien écrit tu ne nous éclaire pas par rapport à la liste de TOUBA, tu nous rappelles seulement le rôle joué par la femme dans l’islam. Nous aurions voulu que tu prennes position en disant clairement ta position. WAXE SO KO NIEMEWOULE NGA NOPI. Je t’invite vivement à lire l’article publié par un certain NDIAYE, sur ce site sur la liste de TOUBA COMMUNE.

  9. UGA tu as raison PENDA MBOW a peur de prendre position sur la liste de TOUBA, et je ne sais même pas pourquoi, elle se donne la peine d’écrire, cet article. Sinon j’ai lu l’article de MONSIEUR NDIAYE, sur la liste de TOUBA, qui non seulement prend position et mais nous éclaire.

  10. Et pourtant j’ai l’impression que ce Penda Mbow est bien plus makigne que ces gens qui le critique dans les commmentaires !
    Ces commentateurs s’attendre à une réponse bianire pour ou contre, mais cela montre qu’ils sont ou bien pas très « yéwou » ou bien ne sont animé par un sentiment anti-touba.
    Penda Mbow pose des arguments, mais elle devrait comprendre que le Khalif n’a pas eu du tout l’objectif de minimiser les femmes : la preuve, l’une de ses femmes est bien présente, avec sa bénédiction, dans une liste. Donc la raison est à chercher ailleurs…

  11. La femme a un rang haut élevé dans l’islam, et son influence est notable dans la vie de tout musulman. Elle est la première école qui forme la société pieuse, ceci bien sûr si la femme suit la guidée du Livre d’Allah et de la Sunna de son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, car l’attachement à ces deux sources éloigne tout musulman et toute musulmane de l’égarement, quel qu’il soit. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit: « J’ai laissé parmi vous deux choses ; si vous vous y attachez, vous ne vous égarerez jamais : le Livre d’Allah et ma Sunna. » Rapporté par Mâlik dans son Muwatta’, chapitre du destin (n°3). Le Noble Coran a mentionné des preuves de l’importance de la femme, qu’elle soit mère, épouse, sœur ou fille, ainsi que ses droits et ses devoirs. La Sunna pure est venue détailler ces preuves. L’importance de la femme réside dans tout ce qu’elle a comme responsabilités, et tout ce qu’elle endure comme difficultés qui dépassent parfois celles des hommes. C’est pour cette raison que la gratitude, la bienfaisance et le bon comportement envers la mère sont parmi les plus importants des devoirs, et, à cet égard, la mère est prioritaire au père. Comme exemple à cela, on peut citer l’attitude exceptionnelle de Khadîja, qu’Allah l’agrée, pour calmer le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, lorsque Jibrîl, salut à lui, lui a transmis la révélation dans la grotte de Hirâ’ pour la première fois. N’oublions pas non plus le rôle de Â’îsha, qu’Allah l’agrée, de qui de très grands Compagnons ont appris le hadith, et qui a enseigné à beaucoup de femmes les règles qui les concernent. Aujourd’hui, les revendications qui prônent la participation de la femme aux fonctions de l’homme entraînant la mixité des sexes de façon implicite ou non sous prétexte de se soumettre aux exigences de l’époque et des besoins du modernisme, sont très dangereuses. Ses implications sont aussi périlleuses que ses fruits sont amers et les conséquences ne sont pas minimes. Pour se rendre compte de la portée des inconvénients qu’engendre la mixité, il suffit de contempler l’état des sociétés éprouvées par cette calamité, que ce soit de leur propre initiative ou non. La personne objective et juste constatera que la situation est lamentable au niveau individuel et collectif et se désolera que la femme ait pu délaisser sa maison, en provoquant ainsi l’éclatement de la famille. Faire sortir la femme de son giron qui est à la fois son royaume et sa source de vie revient à la sortir de son milieu naturel conforme à sa nature innée qu’Allah lui a décrétée. Par conséquent, les slogans prônant la participation de la femme à la vie active dans les domaines exclusifs aux hommes sont des slogans pour le moins téméraires pour la nation musulmane. Parmi les plus grands inconvénients de ce phénomène, c’est qu’il est l’un des plus grands moyens à l’origine de l’adultère. Les nouvelles générations filles et garçons sont les premières victimes de cette métamorphose ayant perdues l’affection maternelle et une tendre éducation. Ce rôle appartient en effet, à la mère qui s’est malheureusement désistée de son propre domaine : le cocon familial. L’islam a donc réparti les responsabilités des uns et des autres en attribuant à chacun une fonction définie dans le but de contribuer à l’élaboration de la société à l’intérieur et à l’extérieur de la maison. L’homme pour sa part doit subvenir aux besoins budgétaires et vestimentaires du foyer. La femme doit s’occuper de ses enfants dans un climat d’affection et de tendresse ; elle allaite et élève les enfants en bas âge. Il lui convient en outre tout travail spécifique aux femmes comme l’enseignement des filles, les différentes fonctions dans les écoles, la médecine, les services hospitaliers, etc. Lorsqu’elle délaisse sa fonction à la maison, elle néglige ainsi son foyer et ses membres. Cela engendre à terme l’éclatement de la cellule familiale tant du point de vue matériel que du point de vue psychologique. Dès lors, la société se fonde sur des apparences et devient artificielle. Démunie de sens, elle n’a plus aucune réalité tangible. Le Coran et la Sunna sont formels sur l’interdiction de la mixité et de tous les moyens y faisant parvenir à travers le verset suivant (traduction rapprochée) : « Restez dans vos demeures, et ne vous parez pas comme les païennes de la première époque. Observez la prière, verser l’aumône, et obéissez à Allah et à Son Messager. Allah veut seulement vous épargner de la souillure O gens de la maison (prophétique) ! Et vous purifier. Evoquez aussi les versets d’Allah et la Sagesse que l’on vous récite dans vos demeures. Allah est Certes Bienveillant et Avisé ». Les coalisés ; 33-34. Allah a révélé (traduction rapprochée) : « O Prophète ! Dis à tes femmes, tes filles et aux femmes musulmanes de ramener sur elle leur tunique ; en se faisant ainsi reconnaître, elles ne se feront pas ennuyer ; Allah est vraiment Absoluteur et Miséricordieux ». Les coalisés ; 59; Or, que dire si la femme s’immisce dans le monde du travail qui est purement masculin, en se mélangeant avec le sexe opposé et en dévoilant sa dépendance vis-à-vis des hommes, sous le prétexte du travail. Elle doit consentir à beaucoup de sa féminité pour s’arroger à sa hauteur. Elle doit perdre aussi énormément de sa pudeur pour réaliser cette fusion entre deux sexes pourtant opposés dans le fond et la forme. Allah a révélé (traduction rapprochée) : « Dis aux croyants de baisser le regard et de préserver leur pudeur, Allah est certainement avisé de leurs œuvres. Dis aux croyantes de baisser le regard, de préserver leur pudeur, et de ne montrer de leur atout que ce qui en paraît, et qu’elles rabattent leur voile sur leur poitrine ». La lumière ; 30-31. Indubitablement, laisser traîner le regard au milieu d’une ambiance mixte, dans un cadre professionnel ou autre, constitue l’un des moyens les plus propices menant à la perversité. Il est impossible pour le croyant de mettre en pratique ces deux commandements si dans son lieu de travail, il s’entoure d’une femme étrangère qu’il considère comme une collègue ou une associée. Lorsque la femme affronte la vie active et que l’homme doit la supporter dans son propre milieu, il devient très difficile de garder sa chasteté et a fortiori de baisser les yeux ; comment dans ces conditions peut-on purifier son âme et l’élever ?! Comment peut-on donc garder les yeux baissés, sa chasteté et cacher ses apparats dans un tel contexte alors que la mixité garantit de passer outre ces obstacles ? Comment aussi la femme musulmane peut-elle baisser le regard alors qu’elle se trouve côte à côte avec un étranger sous prétexte de l’associer dans son travail et d’être son équivalent dans ses différentes tâches ? Allah est Sage et Omniscient lorsqu’Il préconise à la femme de se voiler, étant donné que les êtres humains ont des comportements différents ; il existe des bons et des mauvais, des gens chastes et des débauchés. Le voile est donc par la Volonté d’Allah un rempart aux tentations et il fait obstacle à ses causes. Il est un moyen idéal pour purifier les cœurs des hommes et des femmes, et les protège de la suspicion. Or, le meilleur voile pour la femme après celui de son visage et de son corps, ce sont les murs de sa maison. La religion musulmane a donc immunisé la femme contre toutes tentations qui règnent au milieu des inconnus, qu’elle soit directement en cause ou non. Elle doit rester chez elle et ne pas sortir si ce n’est en cas de besoin, en veillant à le faire selon les règles de la pudeur. C’est pourquoi, le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’allah sur lui) a dit de façon certifiée : « Je n’ai pas laissé après moi de tentation (Fitna) plus grande pour les hommes que celle des femmes.»Rapporté par Bukhârî et Mouslim. « Un peuple ayant une femme à sa tête, ne peut réussir. »Rapporté par Bukhâri dans son recueil Sahîh.
    En bref, si la femme se maintient à la maison pour remplir son rôle de gestion du foyer, qui vient après ses obligations religieuses, elle aura accompli un devoir conforme à sa nature, sa condition et son milieu. Cela relève de son intérêt, celui de la société et des nouvelles générations. Si celle-ci a du temps perdu, elle peut toujours avoir une activité dans un cadre féminin comme déjà signalé à l’exemple de l’enseignement des filles, la médecine, les services infirmiers, etc. Dans ces domaines exclusifs aux femmes, elle a amplement de quoi s’occuper. Elle aidera ainsi les hommes dans les tâches de la société et contribuera à son évolution ; dans un environnement où chacun remplit la fonction qui lui correspond.

  12. dr mouhamadou bamba ndiaye@….visiblement tu es ignorant….la democrate Chretienne que tu cites en europe n’a rien à voir avec la religion..essaye d’aller te documenter…certains parallelisme relève d’un manque de culture…c’est tout….tout le monde sait que la religion et la politique en europe sont totalement detachés l’une de l’autre…..cite-moi un politicien européen qui cite les versets de la bible pour convaincre les électeurs?tu te trompes….95 ou 99%….la laicité reste la laicité..elle ne peut tuer la religion au contraire….elle permet à la religion d’avoir une place…car mon cher aujourd’hui si des mosquées fleurissent un peu partout en europe et dans d’autres cieux les musulmans le doivent à la laicité…qui reconnait le droit de tous à un lieude culte mais surtout l’égalité de tous les credos devant la loi…au Senegal c’est la meme chose…et puis ce terrain cultuel est trop glissant….on a vu l’egypte la lybie le Yemen la tunisie….pourquoi ce projet qui a échoué partout devrait reussir au Senegal?on appelle òà AVENTURISME……pour preuve on ne fait que reculer du moins le Senegal devait aujourd’hui etre un pays emergeant……ce qui n’est pas le cas….il ya plus de precheurs que de gens qui travaillent….desolé!!!!

  13. Dans ce pays ceux qui s’attribuent le titre de religieux essaient de tuer toute recherche sur l’islam entrant du coups en conflit avec l’islam lui même qui exhorte les musulmans à aller chercher le savoir. Leur comportement consolident les points de vue des mécréants comme bobo haram, al qaida et autres. Pourtant il y a des intellectuels musulmans qui posent des débats prenant leur sources dans l’Islam (Bachir Diagne) et autres intello comme la marocaine Asma Lamrabet
    voir son sitehttp://www.asma-lamrabet.com/publications/

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