En cause, le titre « Happy » joué en meeting quelques heures après la tuerie de Pittsburgh.
Un timing qui passe très mal. Par la voix de son avocat, Pharrell Williams a fait savoir à Donald Trump qu’il n’hésiterait pas à le poursuivre en justice s’il jouait encore son tube « Happy » en meeting, rapporte le Hollywood Reporter.
Outre la volonté de ne pas être associé aux événements de promotion du 45e président américain, le chanteur a moyennement apprécié d’apprendre que ce titre prônant la joie a été diffusé quelques heures à peine après la tuerie antisémite de Pittsburgh, à l’occasion d’un meeting dans l’Indiana.
« La tragédie infligée à notre pays samedi n’a rien d’heureuse, et aucune permission n’a été accordée pour l’utilisation de cette chanson », écrit dans sa lettre l’avocat Howard King.
Le représentant du chanteur prévient Donald Trump qu’aucune permission ne lui sera accordée pour jouer cette chanson en public et l’avertit qu’une utilisation de ce titre sans son consentement est une violation du droit d’auteur, et que des poursuites pourraient être ainsi envisagées.
Pharrell Williams ajoute ainsi son nom à longue liste des artistes (ou des représentants de ceux-ci) qui ont demandé au milliardaire ne pas utiliser leur musique durant ses réunions publiques. Sauf que, à l’instar de Queen, l’interprète de « Happy » a choisi de brandir la menace de poursuites.
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