Edouard Philippe est revenu sur sa prestation pour le moins hasardeuse sur RMC il y a dix jours. « Je ne connais pas tous les chiffres par coeur. Je ne suis pas Wikipédia », s’est défendu le premier ministre français dans Le Journal du Dimanche.
Vous l’avez peut-être lu sur notre site, le premier ministre français Edouard Philippe a connu une rentrée médiatique particulièrement difficile. Le chef du gouvernement d’Emmanuel Macron s’était montré on ne peut plus approximatif au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC lors de sa matinale du 24 août dernier.
« Quand je ne sais pas, je ne sais pas et je le dis »
Le Républicain ne semblait pas connaître ses dossiers et avait buté sur plusieurs questions, notamment celles concernant la réforme du code du travail ou la baisse des cotisations salariales. Une occasion en or pour l’opposition qui ne s’est pas fait prier pour critiquer le Premier ministre, lequel connait, à l’instar de son président, une chute de popularité aussi précoce que vertigineuse.
Près de dix jours plus tard, Edouard Philippe est revenu sur cette interview manquée dans Le Journal du Dimanche.
« Quand je sais, je sais. Quand je ne sais pas, je ne sais pas et je le dis. Je connais tellement de gens, en politique, qui font semblant de savoir, et qui vous empapaoutent… Moi pas. Je ne connais pas tous les chiffres par coeur. Je ne suis pas Wikipédia », s’est défendu le pensionnaire de Matignon.
Premier ministre, le « chef d’orchestre »
Lors de son entretien, Edouard Philippe s’est également exprimé sur sa position en tant que chef du gouvernement, par rapport au président Macron.
« La seule image que je trouve comparable au chef du gouvernement, c’est chef d’orchestre », a-t-il confié avant de préciser sa pensée. « Je ne me prends pas pour le compositeur, ni pour le premier soliste, et pas davantage pour le percussionniste au fond de la salle », a-t-il poursuivi.
Réformer la France, une tâche « difficile » mais pas un « sacrifice » non plus
Et alors que la grogne sociale a repris de plus belle en France, Edouard Philippe, qui expliquait la semaine passée que « les Français savent que le pays doit être réformé », a rappelé, citant Emmanuel Macron, que « la réforme du pays sera un exercice difficile. » Mais pas un sacrifice non plus, a-t-il tempéré.
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