Biba Diallo, 23 ans, est un mannequin dont la carrière a pris un nouvel envol, depuis qu’elle a campé le rôle de Ndèye Socé dans le téléfilm le secret de la troupe soleil levant de Thiès.
Il faut d’abord affronter un capharnaüm fourmillant de vie, de suractivités et d’odeurs. Slalomer entre les étals de poudres guérisseuses et de pierre magnétiseuses, supporter les fumets de riz s’exhalant des restaurants de fortune qui peuplent le trottoir. Et surtout, éviter les guéridons, bien plus modestes encore, qui proposent des bocaux en verre de toutes tailles, récupérés pour la plupart dans les poubelles. Mais dans ce décor accablé, ce désordre ambiant qui caractérise grand-Yoff, populeux quartier dakarois, en cet après-midi frisquet de février, s’est enfouie une pépite. Une beauté sublime, couleur or, qui hante le deuxième étage d’un immeuble planté au bord de la route. A côté du rond-point, à quelques mètres du célèbre camp Sékou Mballo, repaire du GMI (groupement mobile d’intervention) « entrez, invite Biba Diallo, dans sa chambre aux murs tapissés de miroirs et enfouie sous les volutes. J’adore le Thiouraye (l’encens) et j’en mets toujours… »
En ce début de weekend où les âmes fêtardes se préparent à monter à l’assaut du Dakar by night, le mannequin racé de 23 ans se déchausse, elle, de ses sabots à hauts talons. A peine revenue d’ « une petite course », elle se prélasse sur son XXL, flanquée de coussins aux couleurs flashy, son mètre 82 et ses 60kilos houssés dans un haut noir pailleté aux manches longues et un bleu jean tendance. Cette libellule, au teint décapé à l’hydroquinone et aux longs cheveux peroxydés, n’est pas le genre à réserver une mauvaise surprise : elle est aussi belle au naturel qu’à l’écran. Mais fait comme si… Dans une moue toute fée, elle se penche, l’air innocent sur la réalité de son métier, sur les maux du mannequinat sénégalais. « Dans le milieu, les gens privilégient la beauté physique, mais ca importe peu pour moi, sourit-elle. A mon avis, le plus important, c’est la beauté intérieure mai aussi le comportement de tous les jours. Un mannequin doit être lucide, sérieux et ne pas se laisser exploiter.»
Mais, si Biba est (très) bien dans sa tête, elle le serait moins dans sa relation avec la mode. La belle se dit fashion victime et ne peut s’empêcher de suivre la vague. Entourée de vêtements de toutes sortes, de toutes couleurs (griffés Mango, Zara, Dolce Gabbana ou Morgane) et de chaussures les plus tendances les unes que les autres (« Ce sont mes sœurs eu Europe qui me les envoient »), Biba s’est aussi laissée aller par un piercing au nez et tatouage à l’avant-bras. Et dans son sac Fourre-tou qui gît au milieu de son lit, trônent plusieurs « gadgets » high-tech dont un I phone et un I pad, dernier bijou de l’industrie technologique. Comme pour évacuer les soupçons, elle confie, entre deux textos échangés avec un mystérieux « ami » : « je n’aime pas beaucoup défiler. Je ne l’ai d’ailleurs fait que dix fois, tout au plus. »
Biba Diallo a grandi avec le rêve model et les ambitions plurielles. Mais c’est à l’âge de 18 ans, à l’aune de sa majorité, que la fille de Grand-Yoff est entrée, forte de sa silhouette svelte, au pays des ses songes, dans ce monde de la mode qui l’a toujours employée à rester fine et fraîche. « J’ai fait mon baptême du feu dans la petite salle de spectacle du centre culturel Talibou Dabo de Grand-Yoff, se souvient-elle. C’est une de mes amies qui m’a convaincue de participer à quelques défilés à l’époque. Mais c’était à refaire, je ne le referais jamais. C’était de la pure exploitation.»
« Il y a beaucoup de jalousie au sein de la troupe soleil Levant »
Après avoir abandonné ses études en classe de troisième « par manque de motivation » en 2007, la « princesse peulh » ne s’est pas trop déhanchée pour trouver son chemin dans le business du glamour. Employée à la caisse du restaurant dakaroise La Mirabelle, Biba tape dans l’œil d’un photographe de Thiof, envoûté par les atouts physiques de la Grand-Yoffoise, qui lui propose la « Une » du magazine. Réticente au début, elle fini par céder. « Je ne voulais pas revivre la même expérience que lors de mes premiers défiles, raconte-elle. En plus, je ne savais pas vraiment que ca allait faire mouche et m’offrir autant de succès. »
Aujourd’hui, Biba ne regrette rien. Mais semble avoir rangé aux oubliettes séances de photos et défilés amateurs. En ce moment, elle n’a d’yeux que pour l’univers cathodique où elle promène sa jolie frimousse. Comme dans le Secret une pièce théâtrale sénégalaise de la troupe Soleil Levant de Thiès dans laquelle elle incarne Ndéye Socé, une jeune fille cupide, aux antipodes de toute éthique sociétale. Dans le film, la jeune fille rompt une histoire d’amour parfaite qu’elle vivait avec un jeune homme démuni, préférant une relation calculée, basée sur le matériel. Ndéye Socé s’imagine un avenir luxuriant dans lequel elle se voit propriétaire de grandes villas et de grosses cylindrées en se mariant avec un vieux moribond, mais hyper fortuné. Sa désillusion sera grande quand elle découvrira que son vieillot de mari est… impuissant. « Certaines personnes n’arrive pas à dissocier Ndéye Socé de Biba Diallo, confie-t-elle, exaspérée par le regard souvent accusateur des téléspectateurs. Elles pensent que la jeune fille arriviste et sans scrupules de téléfilm est la même que la Biba Diallo de la vie civile. Je ne suis pas comme ca et je tiens à le dire très haut. »
Quand elle acceptait ce rôle que lui a proposé « (son) frère », Cheikh Ndiaye le metteur de scène du Soleil Levant, Biba, fine suppléante de Touly-la ronde, était loin d’imaginer qu’elle aimanterait autant de succès. Et d’embarras aussi. Elle dit : « Au-delà de cette confusion sur ma personnalité dont je fais objet au quotidien, il y a beaucoup de jalousie au sein de Soleil Levant. Quand j’ai interprété le rôle principal, certaines filles de la troupe ont été dépitées. Elles ont eu du mal à digérer le fait de me voir jouer les premiers rôles, car, selon leur entendement, ils devraient leur revenir. A un moment j’étais à un doigt de jeter l’éponge. Si Cheikh Ndiaye n’avait pas insisté pour que je reste, je ne serais jamais apparue dans ce téléfilm. »
Et Biba Diallo, mannequin anonyme, ne serait jamais la célèbre Ndéye Socé.
D.D
Weekend Magazine via galsentv.com
quoi ce n’est pas une’ beauté du n,importe quoi c’est vraiment du quelconque que vous nous avez montre ici bofff
cette Biba n’arrive meme pas aux chevilles de Touly
pour moi elle n’est pas belle ,peut être vous avez un faible pour elle ou que vous faite une publicité pour son compte
c est k au senegal, ils melangent baax ak belle.
djiguen mouna baax te dou rafet
mais bou rafete daanaka day baax
ki nak mom dafa baax rek………….sorena belle.
n exagerons pas…..
jalouses ,jalouses!!! je suis sure kel est plus belle ke vous.