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Près d’une semaine après, on en sait un peu plus sur le meurtrier de Ndèye Cheikh Ndiaye. Cette jeune femme découverte morte, mercredi, tôt le matin, au rez-de-chaussée d’un immeuble, dans le quartier Nimzatt 2 à Pikine Rue 10 (Banlieue de Dakar).Il s’agit de Badara Ndiaye, âgé de 22 ans. Dans les colonnes du journal «La Tribune», l’ont indique que ce jeune garçon est issu d’une famille de bandits. Son père croupit actuellement dans les geôles. Sa mère vient de recouvrer la liberté après avoir passé trois ans derrière les cellules. Badara Ndiaye est lutteur, pensionnaire de l’écurie Fodé Doussouba. Cependant le Commissaire écarte toute thèse de viol. «La femme piquait des crises la veille du crime. Elle aurait profité d’une inattention de son mari pour sortir. Et dans ces conditions, vous savez, on peut se retrouver face à n’importe qui. Les éléments que nous avons aussi ne montrent aucune trace de viol. Le présumé meurtrier lui-même a dit qu’il n’a pas violé sa victime» déclare le commissaire. Toujours, selon les explications du commissaire, le «caïd» fait partie d’une bande de malfaiteurs (des armes et des objets volés ont été trouvés chez lui). Cette nuit-là (la nuit du crime), Badara Ndiaye était parti voir un de ses amis, mais malheureusement pour lui, ce dernier s’était endormi. De retour chez lui, il s’arme d’une pique. C’est avec cet outil qu’il a défoncé les portes de la boutique. Après avoir commis son forfait, poursuit l’officier de Police, le présumé coupable tombe sur la jeune femme qui était nue. Croyant que Ndèye Cheikh Ndiaye habite la maison, il la bouscule contre le mur et lui donne deux coups de manche de la pique : l’un au niveau du cou et l’autre sur le dos. Badara Ndiaye la jette dans la maison, gisant dans un marre de sang.
