Xalima news – Aujourd’hui, de plus en plus, à cause de nombreux facteurs très connus, les maladies mentales gagnent du terrain, partout dans le monde, aussi bien dans les pays riches ou développés, que ceux dits pauvres ou en voie de développement. Dans certains Etats comme le nôtre, même s’il n’existe pas assez de statiques concernant ce problème, par manque de volonté, ils sont en tout cas des millions de personnes, éparpillées dans les cinq continents, à souffrir, dans des conditions inhumaines, sans que l’on fasse des efforts pour leur apporter toute l’assistance nécessaire. En fait, si jusqu’ici, la lutte contre les troubles mentaux n’est pas considérée à sa juste valeur. C’est parce que tout simplement, ils ne sont pas contagieux, ce qui fait que l’on ne peut pas parler d’épidémie. Ensuite, qu’ils sont parfois considérés, dans certains pays, du fait de simples croyances culturelles, parfois non fondées, comme des malpropres, des sorciers, par exemple, qui sont souvent réprimés, sévèrement comme en Afrique.
Aux Etats Unis, au lieu de leur assurer une prise en charge médicale dans des structures spécialisées, ils sont, dès fois, conduits en prison au même titre que les malfaiteurs et généralement, ils ne bénéficient pas de soutien adéquat de la part de leur société. Depuis toujours, la lutte contre les maladies mentales, devenues un grave fléau mondial, a connu d’énormes problèmes, notamment chez les professionnels de santé mentale, les professeurs et médecins psychiatres, en l’occurrence, qui, jusqu’ici, ne sont pas encore en mesure de définir les causes exactes de ces genres de pathologies, à cause tout simplement d’un manque de moyens notés surtout au niveau des recherches. Selon l’Association sunugaalienne pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux errant (Assamm), l’Organisation mondiale de la santé (Oms) ne cesse de tirer sur la sonnette d’alarme, en attirant l’attention des décideurs sur le danger et surtout l’ampleur des troubles mentaux qu’elle considère comme second motif de consultation et de morbidité dans le monde d’ici l’an 2025.
Sauf que dans la Communauté internationale, il n’y a pas une mobilisation, comme cela se fait pour d’autres pathologies graves, telles que le paludisme, le Sida, la tuberculose, et présentement, contre le virus ébola. Parce que tout simplement, estime l’Assamm, elles sont contagieuses et mortelles. «Mais, en vérité, toutes les maladies ne sont-elles pas à combattre au même niveau ? Les êtres humains ne sont-ils pas tous égaux, s’agissant de solutions à leurs problèmes de santé ? Pourquoi alors toutes ces discriminations incompréhensibles à l’encontre de cette catégorie de maladies alors que les textes internationaux garantissent le droit à la santé et au bien-être pour tous ?», souligne l’Assamm pour qui, il est vraiment grand temps d’agir. «Et il faut impérativement des Hommes très influents, des chefs d’Etats, par exemple, pour porter véritablement le plaidoyer auprès des Nations unies, pour une bonne considération de la santé mentale, en général, et surtout de la lutte contre les maladies y afférentes, en particulier, pour le grand bonheur de ces millions de familles affectées à travers le monde», dit Ansou Dione.
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