L’on sait maintenant pourquoi l’ex-président de la République tenait à briguer un troisième mandat contre vents-et-marées. Dans un document
rendu public, avant-hier, lors de la réunion du Comité Directeur du Pds, Me Wade a dévoilé ses «grands chantiers inachevés» dont ils réclamait
un délais de trois ans pour les terminer. Mais le peuple en a décidé autrement, le 25 mars dernier. Dans le domaine institutionnel, Me Wade a laissé au chef de l’Etat Macky Sall des projets, parmi lesquels la construction des immeubles pour abriter le Sénat et la Vice-présidence. Pour ce
qui est de l’immeuble du Sénat,il a indiqué que les plans ont été réalisés. Il ne reste que de trouver un partenaire ou la réalisation de l’édifice sur fonds propres. Dans le domaine de la justice, l’ex-président avait pour ambition de rénover l’ancien Palais de Justice qui se trouve au Cap Manuel pour y loger la Cour Suprême avec le Conseil constitutionnel, le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation, la Cour des Comptes. Me Wade a aussi laissé des dossiers pendants devant les juridictions internationales. Il s’agit des affaires Sénégal-Millicom-Sentel, Sénégal/Mittal et l’affaire Hissène Habré. Dans le domaine des infrastructures, Me Wade souligne dans son document, l’autoroute à péage qui devrait être complétée par l’axe Diamniadio-Thiès, l’axe Aéroport international Blaise Diagne/Mbour, le chemin de fer rapide de l’Aéroport international Blaise Diagne à Dakar. Me Wade ne manquait pas aussi d’ambitions pour le secteur de l’éducation. Car il avait prévu la construction de quatre Universités à Guédiawaye, Tambacounda, Matam et Diamniadio pour recaser les nombreux bacheliers non orientés. Au niveau social, Me Wade avait l’ambition de créer une Caisse de sécurité sociale pour toutes les personnes âgées de plus de 60 ans qui ne bénéficient pas d’une assurance. Les marchands ambulants figuraient bien dans son programme. L’ancien président a clairement montré dans son document qu’il envisageait de mettre sur pied une Agence nationale de Sédentarisation des marchands ambulants. Mais la crise casamançaise dont il s’était fixé 100 jours pour la résoudre, reste toujours en travers de la gorge de Me Wade. Son programme de sortie de crise intitulé:« Désarmementdéminage- projets (Ddp)» a été accepté par César Atoute Badiane, Niantang, mais rejeté par Salif Sadio. Il avait prévu pour le développement de la Casamance, la construction de fermes de 2000 ha chacune à Oussouye, Bignona, Ziguinchor et Sédhiou. Mais la question qui se pose aujourd’hui est de savoir si Macky Sall, au nom du principe de la continuité de l’Etat, achèvera ces projets que lui a légués son ancien mentor.
Moustapha BA
sOURCE LE POPULAIRE
Il a fair 12 ans….il n a rein foutu, arretez!
C’est nul de dire « Maître WAde avait l’ambition de faire ceci ou celà » Vous ne faites que prolonger sa campagne électorale et vous essayer de dire à Macky Sall : voilà ce que Wade aurait fait, et vous, pouvez-vous le faire.
Si votre article s’est inspiré réellement d’unqueconque document pondu par Abdoulaye Wade alors sachez que vous êtes manipulés.
De toute façon, aucune ambition saine et propre ne peut justifier la violation de la Constitution. Si Wade ne cherchait qu’à rendre service à la nation, il n’aurait pas violé sciemment la Constitution.
Si vous voulez trouver la raison de l’entêtement de Wade à se présenter à la présidentielle, allez fouiller dans les poublles de l’ANOCI et du FESMAN