Dans le climat de capitulation générale, sur fond de désespérance, et, pour certains, de ruée vers la transhumance ou la compromission, qui pollue l’atmosphère au Sénégal, on a le choix de tout laisser tomber pour se consacrer à autre chose. Au loin. Définitivement. En se disant: “on ne peut être plus royaliste que le roi ni définir le bonheur pour un peuple”. Ou encore, empruntant à un sage proverbe peul, que vouloir être un sage dans une foule de fous relève d’une aberration.
La tentation du repli est d’autant plus légitime que face à l’illégitime déroulement de la dernière non-élection présidentielle on voit maintenant surgir du bois les planqués qui n’osaient plus montrer leurs tronches.
Leurs arguments d’une légèreté déroutante ajoute l’insulte à la blessure électorale.
L’un d’eux me dit: tu ne mets pas à exécution tes menaces ni ne vas pas au bout de ton engagement présidentiel.
Si la gravité de l’heure n’était pas si profonde, je me serai contente d’un no-comment.
Mais outre que la bataille conceptuelle a été largement remportée face à un Macky retranché dans un abri nucléaire et réduit à un silence qui a fini de le culpabiliser, chacun ici sait que mon projet de candidature n’a pas été acte parce qu’il n’était pas question que je valide la discrimination faite aux sénégalais, comme moi, porteurs d’une autre nationalité, mais en plus il était inacceptable de céder à la politique de la corruption avec des deniers volés.
Ces brèves précisions faites, le sens de ce post est d’inviter les Sénégalais qui refusent l’inadmissible fait accompli, le vol en plein jour de notre rêve démocratique, à retrouver leurs esprits pour combattre le crime électoral contre notre pays, notre peuple et notre histoire.
Beaucoup, je le sais, commencent à en avoir marre de la politique, des débats sans fin qui l’enrobent, s’ils ne sont guettés par l’envie de l’abandon du combat collectif pour quelque cause.
Je les comprends. Trop d’égoïsme et d’égocentrisme. Chacun s’imaginant apte à diriger. Tous rusent dans l’espoir de rouler l’autre. La fausseté dans les rapports humains. La vénalité à perte de vue. La démission des élites désormais piégées par une mortelle course vers le bas. La saleté de la politique. Le discrédit de ceux qui devaient montrer la voie, en commençant par les chefs religieux devenus des gadgets face aux tintements des pièces de monnaies.
La raison la plus décourageante pour combattre le mal mortel qui s’abat sur notre société est ce sentiment que ça ne sert à rien, la cause étant perdue d’avance. La nôtre ne serait alors que la dernière des sociétés à avoir baissé pavillon face à l’irruption d’un défi majeur. Comme naguère l’Allemande, restée prostrée face au nazisme, la Rwandaise, traversée par des courants ethniques, jusqu’à l’irréparable il y a 25 ans, ou la Yougoslave, retombée dans les ruptures ethno-religieux longtemps contenues d’une main de fer par Joseph Broz Tito. On pourrait multiplier les exemples d’abdication de sociétés devant des situations pourtant surmontables.
Ces moments difficiles, cette médiocre dictature, ces criminels au pouvoir, ces voleurs, mais surtout cette lassitude, cette passivité de notre peuple, cette démission, bref ces tares qui nous hypnotisent n’ont pas vocation à être notre définissable horizon.
C’est plus que jamais l’heure de sonner la mobilisation générale. Les Algériens, pour ne citer que ce cas, nous en montrent la voie.
Face à l’illégitimité émergente, se dressant devant nous, ce n’est pas être aérien que de rêver à lui opposer notre commune volonté de vie commune.
La nation doit être plus forte que jamais face à ses ennemis qui ne sont somme toute qu’une infime minorité de brigands compradores soutenus par des forces externes louches non-representatives.
Je nous souhaite une semaine de réveil courageux ! Il ne faut pas abandonner un combat que nous avons gagné et dont il ne reste qu’à préserver les acquis pour en ramasser les fruits, déjà mûr: l’impasse dans ce pays est le livret du décès d’un régime démocraticide…
Ps: même ceux qui ont vendu leurs votes souffrent maintenant et le voleur en chef se sait cerné !
La Diaspora qui lui a tourné le dos doit le combattre sans relâche par tous les moyens sous tous les cieux ! Adama Gaye
Faites vous acteur de film d’action pour le prochain Fespaci
Petit esprit…..
Je suis meurtri de constater que vous Venez de decrire la triste realite du Senegal dont les elites ont trahi les valeurs qui fondaient les aspirations du peuple.
Merci Adama..personne ne se découragera….
Adama yaa niake diom yow do rouss sakh thiiipiri
Vous avez du mal à digérer votre cinglante défaite . Vous avez omis une grave et grossière erreur dans vos commentaires et dans propos injurieux…oui vous avez oublié que seul le peuple est juge et il a jugé démocratiquement . Alors de grâce , epargnez-nous de vos analyses haineuses et rancunieres .
Nous croyons fortement en notre patrie et personne ne pourra nous dévier d avoir l espoir de voir ce beau pays changer avec des patriotes imbus de toutes valeurs nos références religieuses et historiques de ancêtres.
Adama de nouveau méchant et aigri,qui a vu le président Maky rejeter son cynique chantage depuis des années.fais toi tout petit,tu n’es rien d’autre qu’un criminel de la plume et tu insultes 59% des s sénégalais. Tu es un imbécile doublé d’un méchant menteur et incroyant.le décret divin que tu nies te rongera le coeur.mauvais mécréant
Conseil d’Omar Al khatab « Il ne faut jamais se prendre pour le plus intelligent de tout le monde »
Conseil d’Omar Al khatab
« Il ne faut jamais se conciderer comme le plus intelligent de tout le monde »
Mon cousin de taquinage Adama est vraiment entrain de guacher sa retraite bien meritee, par se laisser devorer par une haine et rancune envers quelqu’un qui n’a que du mepris pour lui et des gens comme lui. Respecte la constitution et le peuple senegalais.