Pont de l’Emergence : Ce prématuré que Macky Sall a inauguré ce samedi (images)
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Là où je vie et travaille, chaque jour nous bâtissons et achevons à chaque années des dizaines d’ouvrages publique, grandioses et merveilleuses et pourtant, jamais besoin d’inauguration. Une fois que l’ouvrage est complété, la mise en service est effectué immédiatement sans tambour ni trompète sur ma simple présence en ma qualité de responsable des travaux pour en effectuer la réception de l’ouvrage. Aucun maire, aucun ministre, aucun député, aucun président, aucune radio, aucune télévision, aucun meeting, aucun folklore trompeur, aucun tam tam. Les usagers eux apprécient et profitent du nouvel ouvrage mis à leur disposition en me lançant des sourires et des merci, c’est l’objectif visé et tout le monde est heureux. Pourquoi donc? Parce que ici, le politicien n’a non seulement pas le temps du folklore mais aussi n’a pas le droit de se venter ou faire sa publicité avec des ouvrages réalisés par l’argent du contribuable.
Vous qui semblez être du métier, que penseriez-vous de mon idée que j’essaie de partager avec nos gouvernants depuis des années ? La voici : J’ai constaté, depuis mon arrivée en Europe, en France plus précisément, que les routes secondaires et des rues de ma commune sont toujours faites par de petites sociétés locales, par moins d’une dizaines d’ouvriers et de techniciens. Ces sociétés travaillent du début à la fin avec trois ou quatre engins, des pelles, des râteaux et autres petits outils. Je pense que si le Sénégal décidait de former dans chaque département des milliers de jeunes en construction de routes et de petits ouvrages (ponts, édicules etc.) dans moins de dix ans après cette formation beaucoup de chose changerait et on dépenserait quatre à cinq fois moins de milliards. J’attends que vous nous donniez votre avis. Merci !
Mon Cher,
Vous avez parfaitement raison sur toute la ligne. Voici pourquoi:
1. Vous avez dit la France. La France ne compte pas s’humilier pour appeler des étranger bâtir on pays et prendre en même temps leur argent et leurs emplois. La France compte sur elle même dans tous les secteurs d’activité et ne demande secours à personne. Elle forme donc ses fils et filles pour bâtir sa patrie. De même, pour le Sénégal, cela demande une vision, une planification, une organisation, un courage, une indépendance, la foi en soi et en son peuple et du patriotisme des dirigeants du Sénégal qui sont investis de cette mission et dépositaires de l’argent du Sénégal.
2. Vous avez parlé de formation et proposé aux autorités du Sénégal de former ses fils et filles et que dans ce cas, dans 10 ans, ces jeunes vont bâtir le Sénégal de demain. Vous avez parfaitement raison. C’est ce que font tous les pays développés. Un paysan ou pêcheur ne va quand même pas construire un pont! Donc la formation professionnelle est nécessaire. Mais cela demande une vision, une planification, une organisation et un courage, une indépendance, la foi en soi et en son peuple et du patriotisme des dirigeants du Sénégal qui sont investis de cette mission et dépositaires de l’argent du Sénégal.
3. Vous avez parlé de centres de formation dans chaque département du Sénégal. Cela veut dire le droit à l’accès de la connaissance et de la formation professionnel pour n’importe quel citoyen du pays. C’est ce que font tous les pays développés. Mais cela demande une vision, une planification, une organisation et un courage, une indépendance, la foi en soi et en son peuple et du patriotisme des dirigeants du Sénégal qui sont investis de cette mission et dépositaires de l’argent du Sénégal.
Vous constatez donc mon cher que tous les chemins mènent aux dirigeants du Sénégal. Si ils n’ont pas cette vision, ce patriotisme, cette foi en soi et en leur peuple, ce sera toujours le même chaos pour le Sénégal et les Sénégalais. D’où l’importance capitale de choisir de vrais dirigeants pour ça mais aussi pour la sécurité, la démocratie, la souveraineté et la fierté du pays. Merci mon cher pour vos questions si importantes et pertinentes pour l’utilité publique de nos lecteurs.
Merde waye yow ! T’as pas assisté khana à l’inauguration du pont konan Bedié par Alessandro Ouatara en CI ?
@Matos
Alessandro Ouatara en Côte d’Ivoire n’est point notre référence en matière de développement. Visez plus grand quand même. Comment un pays sous développé peut il viser un autre pays sous développé? Pendant qu’on y est, si nous avions bien travaillé, ce serait la Côte d’Ivoire qui allait continuer à regarder le Sénégal comme elle le faisait au lendemain des indépendances, car, nous étions loin devant eux!
We dream big, not small!
Vous nous prennez pour des cons. Ces photos peuvent etre prises durant les travaux. Pourquoi certains veulent nier l’evidence. Le Senegal est aujourdh’ui en chantier et jouit de la confiance de ses partenaires.Vous n’avez rien vu encore, des l’entree prochaine en production des champs petroliers et gaziers, le rythme sera accelere. Ne dis-t-on pas que petit a petit l’oiseau fait son nid.Il y aura
En Europe oui mais ici c’est la politique politicienne qui prend le dessus sur le bon sens, l’efficacité, le désir de former comme vous dites des jeunes. l’État y gagne en économisant pas mal de sous mais surtout les jeunes vont sortir du chômage qui plombe presque tous les pays africains. La politique politicienne passe avant tout dans nos pauvres pays. Ou les chefs d’État mobilisent tout le pays pour inaugurer un Pont, une route ou je ne sais quoi. Avec la complicité de la population qui participe en brandissant des pancartes pour 5000 frs par tête recrutée parfois même 2000 frs. Surtout chez nous au Sénégal. Que voulez-vous on émerge non ?.
dara douthi bakh un de 18 mois je ne l’ai. jamais vu ici en Allemagne
On peut faire des choses sans tambour ni trompette avec beaucoup de sobriété et d’efficacité. Faire travailler beaucoup de jeunes avec tous ses chantiers.mais je voudrais rebondir surtout sur une chose qui nous fait défaut ici au Sénégal, c’est le suivi et l’entretien des infrastructures. Prenez par-exemple l’hôpital Dallal Jamm. Un hôpital très moderne avec des équipements dernières générations. Faites un tour d’ici quelques mois, vous allez être déçu de la mauvaise gérance de cet outil de santé.j’en suis persuadé. Matériels, jardins, etc…etc…etc.. tout sera dans un état déplorable j’en suis sûr. Le mieux serait de confier la gérance de cet hôpital ultramoderne à l’armée, seule capable de discipline. Mais dès civiles à la tête je donne pas cher de sa fin proche dans la déchéance . Faites un tour dans les autres hôpitaux gérés par des civiles, c’est décourageant. Matériels , toilettes tout est délabrés, le personnel en grève pour dénoncer les manquements. À part l’hôpital principal, tous les d’autres hôpitaux n’échappent pas à cette mauvaise gérance. Quel gâchis.vraiment.
ET A QUAND LE ‘’PONT POUR L’ÉMERGENCE’’ ?
Oui, nous voulons surtout un ‘’pont pour l’émergence’’ (et non de l’émergence) ; et celui-là est virtuel ; en vérité, nous avons surtout besoin d’’une autre vision ; et celle-là est quasi infaillible, car inspirée de nos convictions culturelles et religieuses. Ainsi l’‘’édification’’ de ce ‘’pont (virtuel) pour l’émergence’’ passe obligatoirement par une remise en question de notre conception de la démocratie et de la laïcité. Oui, je persiste à affirmer que notre République n’est pas une véritable démocratie, puisque sa Constitution interdit la formation de partis politiques s’inspirant d’une confession (religion) , tels les partis ‘’démocrates-chrétiens’’, pourtant observés dans les ‘’grandes démocraties’’ ; et il s’agit-là, à l’évidence, d’une violation manifeste de la liberté d’opinion qui est le premier pilier des droits de l’Homme. Et c’est dire que notre pays ne sera jamais une véritable démocratie tant que les dispositions restrictives de notre Constitution imposant la laïcité ne seront pas abrogées [Article 1 et 4]. Oui, la laïcité ne se décrète pas ; c’est une question de rapports de forces – Que les démocrates le reconnaissent !!!
En vérité, après plus de cinquante ans d’indépendance, il faut nécessairement une véritable introspection, devant déboucher sur une nouvelle vision du monde, car tenant forcément compte de nos convictions religieuses, et qui devrait impacter très significativement les secteurs essentiels qui sous-tendent notre émergence : l’éducation, la santé et l’économie. Oui, nous ne serons jamais réellement indépendants tant que nous n’aurons pas réformé la vision du monde que l’Occident nous a imposée ; nous devons être reformatés à partir de nos propres valeurs que notre religion – l’Islam, en l’occurrence, nous enseigne et qui ne sont guère différentes de celles prônées par les autres religions monothéistes (Christianisme et Judaïsme). Aujourd’hui, plus de cinquante ans après notre accession à l’indépendance, il faut déplorer la fidélité indéfectible de nos hommes politiques à l’option laïque [‘’Dieu entre parenthèses’’] héritée du colonisateur. Et comment pourraient-ils donc agencer une cité juste et nous faire accéder à l’émergence véritable ?
https://docs.google.com/document/d/18vHemkv-EB76jlNxUbz1isalwEWLo8GLslTQ2tGOAUI/edit?usp=sharing
Inauguré en chantier.