Quel sort va être réservé à l’année scolaire en cours au lycée Limamoulaye? Une question que se posent parents et observateurs du secteur de l’éducation suite à la décision prise hier mardi par les élèves et les professeurs du lycée qui jurent de ne plus reprendre le chemin des classes tant que les autorités ne réhabiliteront pas les bâtiment de cet établissement jadis de référence mais qui se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement très avancé. Et cette décision, constitue pour les concernés le seul moyen de se faire entendre des autorités qui tardent à tenir leurs promesses. Ils ont même brandi hier le spectre de l’année blanche si leurs revendications ne seront pas satisfaites.
Le lycée Limaloulaye de Guédiawaye qui compte 4000 à 5600 élèves et qui bat aujourd’hui de l’aile, est considéré comme l’un des établissements scolaires les plus vastes de la sous région. Mais hier mardi, les élèves et les professeurs ont décidé, sans autre forme de procès de ne plus mettre les pieds dans ce lycée tant qu’il ne sera pas réhabilité.
Une vieille revendication qu’ils n’ont jamais cessé de réitérer depuis des années. Mais cette fois-ci ils disent qu’ils iront jusqu’au bout pour des raisons de leur sécurité propre. Ils déclarent ainsi haut et fort que si les autorités ne réagissent pas à temps on va vers la catastrophe dans cet établissement. Ils disent que tous les bâtiments qui sont des préfabriqués menacent de tomber et l’eau suinte de partout. Certains visiteurs se demandent d’ailleurs comment les élèves peuvent-ils suivre des cours avec une conscience tranquille. Selon Moussa Thiaw un des professeurs d’anglais, « cet établissement ne mérite vraiment pas un tel sort ». Il rappelle que Chaque année les élèves raflent pourtant la palme d’or des prix du Concours général que préside le Chef de l’Etat.
La preuve, renchérit-il, l’année dernière, ils ont réussi même à ravir les premier et deuxième prix de mathématiques, qui étaient sans lauréat toutes ces dernières années. A en croire le même interlocuteur, les élèves de l’établissement sont issus pour la plus part de familles à revenus très modestes. Ce sont, entre autres, des arguments forts éloquents qu’ils convoquent pour exiger la satisfaction à leur revendication qu’ils considèrent plus que jamais légitimes. Ils regrettent qu’après trente années d’existence du lycée qu’on continue toujours à faire du rafistolage et non pas une réhabilitation telle le requièrent les normes en matière de bâtiments préfabriqués.
sudonline.sn
L’argent gaspillé au festival des arts nègre servirait mieux pour ce lycée de 5000 élèves.Il faut se soulever et dénoncer ça.Après les moutons vont suivre ces bandits dans ces manifestations et ainsi dédouaner leurs bêtises,non,trop c’est trop.