Le 2 novembre 2016, je consacrais à « L’autre virtuose de la tortuosité qui ne
pouvait plus se passer de l’oxygène du pouvoir », une contribution dont voici
la conclusion :
« C’est cet homme sans autre conviction que ses intérêts, que le président
Macky Sall est allé chercher pour lui confier une commission-bidon, et lui
payer pour rien, à lui et à ses militants, l’argent du contribuable dont nous
avons pourtant tant besoin ailleurs. Le problème, ce n’est donc pas lui, ni
Ousmane Ngom, ni les nombreux autres transhumants qui passent d’une
gouvernance à l’autre sans vergogne. Le problème, c’est plutôt le président-
politicien Macky Sall, qui a béni sans état d’âme la détestable transhumance
et l’a pratiquement érigée en méthode de gouvernement. Ses électeurs du 25
mars 2012 comme tous les autres compatriotes ont mal, très mal de retrouver
dans son entourage immédiat des têtes connues, les mêmes qui ont mangé à
tous les râteliers et fait leur temps. Dans toute autre démocratie qui se
respecte, tout ce ‘’beau’’ monde serait plongé pour de bon dans l’oubli. La
politique nauséabonde que nous vivons depuis bientôt une quinzaine
d’années et, en particulier, depuis le 2 avril 2012, est carrément insoutenable.
Il faut beaucoup de courage pour la vivre et continuer de prendre part au
débat qu’elle suscite. Cette contribution est, en tout cas, la toute dernière que
j’envoie aux journaux. Ce qui ne signifie point pour moi la fin du combat. Le
reste de mes forces sera consacré à d’autres activités militantes et citoyennes,
notamment en m’employant à rapprocher toutes les Sénégalaises et tous les
Sénégalais qui ne traînent pas de casseroles matérielles, politiques ou
morales, pour faire face à la machine électorale du politicien Macky Sall en
juin 2017 ».
J’annonçais donc que cette contribution serait la dernière que j’envoyais aux
quotidiens. Un peu plus tard, trouvant lourd, très lourd, et carrément
insupportable le silence que je m’imposais alors, je réactivais mes blogs à
seneweb et à xalima, pour continuer de dénoncer les apparences bavardes et
trompeuses de la gouvernance nébuleuse du président-politicien Macky Sall,
qui nous empeste l’existence depuis le 2 avril 2012. Des quotidiens à qui je
n’envoyais plus mes textes continuaient quand même de les publier. Je les en
remercie solennellement ici, eux et les autres qui m’ont toujours
généreusement ouvert leurs pages ‘’Opinions et Débats’’.
Dans ma contribution du 2 novembre 2016 j’annonçais, en particulier, que je
consacrerais le reste de mes forces « à d’autres activités militantes et
citoyennes, notamment en m’employant à rapprocher toutes les Sénégalaises
et tous les Sénégalais qui ne traînent pas de casseroles matérielles, politiques
ou morales, pour faire face à la machine électorale du politicien Macky Sall en
juin 2017 ». C’était là, évidemment, une véritable gageure, un véritable travail
de titan. D’ailleurs, les premiers compatriotes à qui je me suis ouvert de mon
projet ne m’ont pas du tout encouragé, allant jusqu’à m’exprimer sans
ambages leur conviction que je perdais mon temps, que je n’allais jamais
réussir à réunir dans une seule coalition les Sénégalaises et les Sénégalais que
je ciblais. Certains d’entre eux me rappelaient, pour me convaincre et m’éviter
ainsi une grosse déception, l’échec cuisant de la candidature unique pour
‘’Bennoo Siggil Senegaal’’ à l’élection présidentielle de février 2012. D’autres
encore raillaient en coulisse ma ‘’prétention’’, mon ‘’ambition démesurée’’.
Les uns et les autres n’ont peut-être pas tout à fait tort : cette mission que je
me suis assignée ne sera sûrement pas de tout repos, n’est pas de tout repos.
Je rassure les uns et les autres : je ne me prends pas du tout pour ce que je ne
suis pas. Je connais surtout mes limites objectives et ne me fais aucune illusion.
Cependant, il n’est interdit à personne, fût-il très modeste, d’avoir une
ambition. La mienne trouve sa source dans les préoccupations et les activités
militantes qui m’habitent depuis une quarantaine d’années : cultiver, en toutes
circonstances, ma modeste part du jardin national qu’est le Sénégal. Mon
ambition de travailler, avec d’autres bonnes volontés, à mobiliser dans une
même coalition les hommes et les femmes que j’ai ciblés dans la conclusion de
ma contribution du 2 novembre 2016, s’inscrit directement dans cette
perspective. Je vais donc la poursuivre, malgré les embûches qui ne
manqueront pas de se dresser sur mon chemin, qui s’y dressent déjà d’ailleurs.
J’ai déjà pris plusieurs contacts avec la Plateforme « Avenir Senegaal bi ñu
bëgg », qui m’a fait l’honneur de m’associer à quelques-unes de ses activités.
J’ai pris connaissance de leur projet et, sur bien des points, je partage
totalement leur vision. Je considère aussi que, jusqu’à preuve du contraire, les
hommes et les femmes fondateurs de cette Plateforme sont dignes de
confiance, par leurs compétences avérées dans de nombreux domaines. Ils le
sont aussi parce que, jusqu’à preuve du contraire, ils ne traînent pas de
casseroles matérielles, politiques ou morales. J’ai constaté aussi qu’ils
travaillent avec méthode et organisation.
J’ai pris également contact avec la Coalition « Samm li nu Bokk-AS/
Alternatives solidaires ». Ses responsables m’ont expliqué leur projet et
permis de prendre connaissance de leurs documents. Les hommes et les
femmes qui portent cette Coalition m’inspirent la même confiance, pour les
mêmes raisons, que leurs homologues la Plateforme « Avenir Senegaal bi
ñu bëgg ».
Je verrais volontiers ces deux entités se retrouver dans une large coalition, avec
d’autres qui inspireraient la même confiance, pour les mêmes raisons. Je pense
déjà à celle qui serait en train de se constituer autour de Khalifa Sall. Ce dernier
a une longue expérience politique, une légitimité incontestable puisqu’il a
gagné, sous la bannière de la Coalition ‘’Bennoo Siggil Senegaal’’ (BSS), la
Capitale nationale à l’issue des élections locales du 22 mars 2009. Il gagnera la
même capitale le 29 juin 2014, avec la Coalition « Taxawu Ndakaaru » autour
de lui. Sa coalition « And taxawu Dakar » a aussi remporté, le 4 septembre
2016, les trois sièges pour le Département de Dakar au Haut Conseil des
Collectivités territoriales (HCCT). Des hommes et des femmes de son équipe qui
appartiennent à des formations politiques différentes attestent de sa gestion
participative, inclusive et transparente.
« Le Grand Parti » de Malick Gakou pourrait aussi se joindre à cette Coalition.
Ancien numéro 2 de l’AFP, ancien ministre démissionnaire (choix rarissime dans
notre pays), le jeune Gakou peut bien se prévaloir d’une bonne expérience
politique et d’une certaine légitimité. Personne ne peut contester qu’il faut
compter avec lui à Dakar et principalement à Pikine et à Guédiawaye. En outre,
jusqu’à preuve du contraire, on ne lui connaît pas de casseroles.
Il existe d’autres entités et fortes individualités qui auraient leur place dans
cette large Coalition qui fait l’objet de mes rêves (rêver n’est pas interdit). Je
pense aux partis d’Abdoul Mbaye, de Mamadou Lamine Diallo, de Cheikh
Bamba Dièye et à bien d’autres encore. En attendant, tout rapproche les quatre
premières entités nommées. Leurs projets ont pour socle commun les
conclusions des Assises nationales et le Rapport de la Commission nationale de
Réforme des Institutions (CNRI). Toutes ont la forte conviction que nos
institutions doivent être profondément réformées dans le sens d’un équilibre
des pouvoirs. Notre pays en a assez d’un Président de la République buur et
bummi, d’une Assemblée nationale-croupion et d’une Justice aux ordres.
Ces quatre entités partagent une autre conviction : celle que le pays va mal,
très mal, malgré des apparences bavardes et trompeuses, se manifestant par
un tapage médiatique sans précédent, entretenu par une télévision bavarde et
outrancièrement partisane, et des affiches géantes omniprésentes (qu’on
débarrasse heureusement de notre vue). Elles sont toutes conscientes de la
nocivité de la gouvernance nébuleuse, politicienne et électoraliste du président
manipulateur, manœuvrier, calculateur et, partant, de la nécessité de lui barrer
la route. Elles clament aussi toutes, haut et fort, leur attachement indéfectible
à l’intérêt supérieur de la Nation, qu’elles placent au-dessus de toutes autres
considérations. Cet intérêt supérieur de la Nation commande qu’elles aillent
ensemble aux prochaines élections législatives.
Il existe de nombreuses autres plages de convergence entre ces coalitions et
d’autres auxquelles elles devront s’ouvrir. Je ne trouve surtout pas de
divergences substantielles pouvant expliquer qu’elles aillent en ordre dispersé,
en présentant différentes listes aux prochaines élections législatives. Sans
doute, existe-t- il ça et là quelques maigres contradictions que l’intérêt général
devrait pouvoir balayer rapidement, si on le place sincèrement au-dessus des
autres considérations.
En tout cas, d’ores et déjà, la presse fait état de la volonté exprimée par-ci, par-
là, de présenter des « listes autonomes ». Ces listes sont en contradiction
formelle avec les professions de foi déclarées. Elles sont irréalistes. Elles ne
vont point dans le sens de l’intérêt supérieur de la Nation. Aller en ordre
dispersé aux prochaines élections législatives, c’est permettre à la machine de
Bennoo Bokk yaakaar de rafler l’écrasante majorité des députés et de préparer
tranquillement la réélection de son candidat en 2019.
Je ne sous-estime point les entités dont je souhaite qu’elles se retrouvent dans
une large Coalition qui présente une liste commune. Elles comptent en leur
sein des hommes et des femmes qui ont blanchi sous le harnais et n’ont pas de
leçons à recevoir de ma modeste personne. Je pense, cependant, qu’avec le
mode de scrutin en vigueur, aucune de ces entités n’est capable, seule, de
gagner Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque, Thiès, Kaolack ou une autre ville
importante du Sénégal, face aux listes de Bennoo Bokk yaakaar et de celles
d’autres partis ou coalitions de partis. C’est, jusqu’à preuve du contraire, ma
forte conviction.
Nous vivons, depuis quatre ans, cette image de quelques rares députés qui
s’époumonent à faire entendre leurs voix sur les textes qui sont discutés à
l’Assemblée nationale, sans être jamais parvenus à faire infléchir les votes,
dans un sens ou dans un autre. Nous risquons de nous retrouver avec le même
scénario après les prochaines législatives, si l’opposition dite patriotique y va
en ordre dispersé : une assemblée nationale franchement médiocre, avec une
écrasante majorité de députés à son image, qui massacrent tout sur leur
passage, sans état d’âme et sans autres préoccupations, que celles d’aller dans
le sens souhaité par président buur et bummi.
Je rêve donc, peut-être naïvement, à ce large Front républicain, à cette grande
Coalition qui présenterait une liste commune, composée d’hommes et de
femmes qui ont vraiment le profil de l’emploi, rassurent par leur passé et leur
présent, leurs comportements et leurs propos de tous les jours. Des hommes et
des femmes dont personne ne doute, qu’une fois à l’Assemblée nationale, ils
(elles) travailleront davantage pour le peuple que pour le Président de la
République. Le Front élaborerait, pour appuyer sa liste, un programme
profondément enraciné dans les conclusions des Assises nationales et dans le
Rapport de la CNRI. Un programme original par rapport à tous les autres que
nous avons connus jusqu’ici, surtout par rapport à celui du président-politicien
qui gouverne le pays depuis bientôt cinq ans. Un programme comportant des
mesures-phares, des mesures de ruptures profondes que ne prendront jamais
ce président et sa coalition mais aussi, qu’ils n’oseront jamais contester
publiquement.
Ce programme de gouvernement et son projet de profondes réformes
institutionnelles seraient présentés de façon solennelle, comme l’ont été le
lancement des Assises nationales et la restitution de leurs conclusions,
respectivement le 1 er juin 2008 et le 24 mai 2009. Les populations y seraient
invitées dans toutes leurs diversités, ainsi que les partenaires au
développement et les membres du Corps diplomatique. Les responsables
désignés du Front expliqueraient alors largement comment, à la tête d’un
gouvernement, ils construiraient autrement le pays. Devant leurs familles et, au
besoin, devant ce qu’on pourrait appeler un Jury d’honneur ou un
Observatoire national de la Bonne Gouvernance, ils jureraient sur
l’honneur, faute de le faire sur le Coran ou sur la Bible, qu’ils ne seront jamais
comme les autres et respecteront scrupuleusement les engagements pris. La
flamme et la ferveur nées du 1 er juin 2008 et du 24 mai 2009 seraient alors
sûrement ressuscitées, et le peuple des Assises nationales orphelin mais encore
debout, se les approprierait et prendrait sa revanche légitime en sanctionnant
sévèrement, aux prochaines élections législatives, les traitres à ces importantes
rencontres citoyennes aujourd’hui agglomérés autour de leur compère, le
président-politicien Macky Sall.
Dakar, le 11 janvier 2017
Mody Niang
Je partage entierement cette vision des choses. Sans coalition, la defaite est presque assure.
Quel toupet ce vieux Mody Niang, un vieux prétentieux et rancunier qui ne représente que lui-même ! Comme un enfant, il prend sa plume et il dessine des coalitions électorales à sa guise en prenant, au passage, le soin d’écarter les fortes personnalités qu’il n’aime pas. En particulier Idrissa Seck et le Rewmi. Ou encore le PDS. Et après il se désole de se faire écarter, ce vieux rancunier ! Et pourtant, j’avais, depuis longtemps, pris la décision de lire ces divagations !
Merci M.Niang pour cette belle contribution qui vient à son heure. Il est temps de fermer la parenthèse Macky Sall qui a entrainé le pays dans les meandres du sous développement. Il nous faut un large front républicain pour faire face à cette dictature sournoise et rampante.
Vous êtes tristement impertinent Jambar1.
Mody Niang a été bien explicite dans son propos: sa coalition exclue de principe tous ceux qui trainent des casseroles.
Libre à Idy et au PDS de créer leur propre coalition.
J’aimerai bien savoir aussi quand Mody s’était il plaint d’avoir été écarté.
LE RANCUNIER MODY NIANG A SA PLACE DANS LA POLITIQUE POLITICIENNE,PEUT ETRE IL A REFUSE DE MANGER EN VOYANT UNE MAREE DE PERSONNES ACCUEILLIR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE .
RESPECTONS LA VOLANTE DE DIEU .
UN MECHANT EST UN MECHANT PAS DE SOLUTION ,IL SE COMPORTAIT AINSI AVEC WADE
NON ! IL FAUT PLUTÔT PROMOUVOIR UNE NOUVELLE OPPOSITION (CONFESSIONNELLE, DÉMOCRATIQUE ET RÉPUBLICAINE) POUR FAIRE FACE A LA ‘’DICTATURE LAÏQUE’’ !!!
Quoique non convaincus de la vision de nos dirigeants, encore moins de la pertinence de leurs programmes, les religieux qui sont les incontournables régulateurs sociaux se sont contentés, jusque-là, de prêcher la paix et le dialogue politique, en vue d’une réconciliation nationale – car c’est là, en vérité, la seule alternative pour sortir notre pays d’une campagne électorale perpétuelle, lourde de menaces et qui compromettra irrémédiablement toutes nos velléités d’émergence. Mais actuellement, la radicalisation de nos ‘’républicains’’ dans leur option laïque, exige une nouvelle démarche, afin de sauver la République d’une sécularisation définitive (constitutionnalisée) ; oui, il faut que les convictions religieuses et culturelles de l’immense majorité des sénégalais (musulmans à plus de 95%) soient réellement prises en compte dans les prochaines réformes constitutionnelles ; ce combat idéologique est un devoir pour tout croyant (toutes obédiences confondues) – et une exigence démocratique !!!
Malheureusement, la plupart de nos hommes politiques ont une conception très restrictive de la démocratie ; ils l’assimilent, à tort, à l’effectivité d’un multipartisme et à la garantie d’élections régulières et transparentes, oubliant très souvent que ce qui est déterminant, c’est surtout la prise en compte des aspirations et préoccupations du peuple par le pouvoir qu’il a élu, et ceci, dans une démarche constante d’équité et de justice – ce qui, au demeurant, nécessite, outre le respect des lois et règlements, une fidélité constante à l’éthique et à la morale ; mais, hélas, beaucoup d’entre eux sont des disciples de Machiavel, et donc adeptes de la ruse méchante, de la mauvaise foi, de l’invective et de la trahison.
Oui, la démocratie, ce n’est pas seulement une affaire d’élection ; il faut que nos hommes politiques le sache et qu’ils comprennent pour de bon qu’une élection n’est rien d’autre que l’arbitrage du peuple entre diverses approches, diverses visions, à priori inconciliables, pour conduire le pays vers le salut, et donc le développement durable. Ainsi, tous les protagonistes devraient respecter le verdict populaire – qui est, en vérité, le choix de Dieu – et se retrouver après, pour l’exécution du programme retenu – mais nécessairement amendé, en fonction de la représentativité des uns et des autres. Et ceci devrait être facile, s’ils sont des croyants, des démocrates et des patriotes sincères, mus donc que par la volonté de construire un pays juste, paisible et prospère, conformément à une vision infaillible, car inspirés des ‘’Textes Sacrés’’ (Coran, Évangile, Thora) qui convergent dans leurs principes fondamentaux. Et c’est dire que si nos hommes politiques n’étaient pas hypocrites et s’ils avaient réellement compris le sens véritable d’un scrutin, il ne devrait plus y avoir, dans notre pays, que des ‘’gouvernements d’union nationale’’ d’inspiration confessionnelle. Oui, il est tout aussi antidémocratique de ne pas rallier la majorité après le verdict du peuple que de s’acharner à neutraliser et anéantir une opposition ; oui, il faut savoir autant perdre que gagner : perdre et rallier, gagner et rassembler !
Et en vérité, seule une telle perspective permettrait de ré crédibiliser nos hommes politiques et de les réconcilier avec un peuple désabusé par tant de désillusions ; sinon, bienvenue au règne des ‘’religieux’’, d’autant plus que la radicalisation des ‘’républicains’’, dans leur option pour la laïcité, dans un pays musulman à plus de 95%, devient de plus en plus incompréhensible, et est à l’origine de l’émergence d’une nouvelle opposition, virtuelle pour le moment, et animée par des intellectuels musulmans (toutes obédiences confondues) convaincus qu’on ne peut pas véritablement réussir en politique (édification d’une cité juste), en mettant Dieu entre parenthèses ; et malheureusement telle est, jusqu’à ce jour, l’idéologie laïque, celle de notre République.
Et c’est dire qu’il urge de promouvoir une nouvelle façon de faire la politique, reposant sur l’éthique et la connaissance des ‘’Textes Sacrés’’ (Thora, Évangile, Coran) qui sont une ‘’explication de toutes choses’’, et d’œuvrer donc pour un véritable partenariat entre le temporel et le spirituel (Cor. 16 : 89-90 – Les Abeilles – An-Nahl). Oui, l’implication des religieux dans la politique est plus que nécessaire pour l’agencement d’une cité juste, car c’est avant tout un problème de changement de comportement moral (Cor. 13 : 11 – Le Tonnerre – Ar-Ra’d). Et là, les hommes politiques laïcs ont véritablement montré leurs limites. Oui, il urge donc de réformer la vision du monde que l’Occident nous a inculquée et imposée depuis plus d’un demi siècle – Une vision ‘’antéchristique’’ et donc ‘’borgne’’ ! Oui, nous devons fondamentalement revenir aux valeurs de notre noble religion – l’Islam, en l’occurrence, et qui ne sont guère différentes de celles prônées par les autres religions monothéistes (Christianisme et Judaïsme).
Oui, il est inadmissible que l’idéologie laïque (‘’anticléricale’’) que le colonisateur nous a laissée continue de prospérer dans notre pays, musulman à plus de 95%, alors que les religions ont vocation d’expliquer le monde (Cor. 6 : 154-157 – Les Bestiaux – Al-An’âm) ; cela est manifestement irrationnel et antidémocratique – car la démocratie, il faut le reconnaître, c’est essentiellement une affaire de rapports de forces (loi de la majorité), avec la garantie des droits fondamentaux pour les minorités – ce que garantit explicitement toutes les religions monothéistes. Et c’est dire que les réformes institutionnelles en vue devraient nécessairement intégrer cette importante donne ; sinon le ‘’Plan Sénégal Émergent’’ (PSE) ne sera que du vent !!! Non ! Comment nos hommes politiques pourraient-ils réussir, en mettant Dieu entre parenthèses ?
https://docs.google.com/document/d/1C-L5gtSSmnmG7k9Q9pUMFz31f7gX2T0anb6U2knlQDk/edit?usp=sharing
C’est plutôt les hommes patriotes qui se font pas distinguer ds le combat engagé par la coalition et nous répétons que le problème n’est ce volet laïc, mais la mise en place d’un projet de société tel que soumis lo des assises nationale ou la CNRI.
Mody sème encore le bordel. Xamoul boppam! Qui est il pour dire qui est éthique ou qui ne l’est pas? Quand il bouffait à l’Ofnac, il était silencieux. On en entendait que les bruits de ses mâchoires. La, il revient et choisit ses hommes, les mêmes prétentieux comme lui capables demain de Nous faire pire que cr que nous vivons.
Mody demaalteuddi…
Avec ce regime nous avons une kyrielle de desastres parmi ceux ci nous pouvons citer
* la mal gouvernance (corruption et dilapidation des biens publics)
*l’ethnicismme (par le favoritisme a l’endroit de son groupe tribal et une ignorance envers d’autres groupes) .il est en train de saper le ciment qui a toujours sous tendu la cohesion sociale.
Et cela seule Sidy lamine Niasse ; Moussa Toure et Diakhate de Bok Guiss Guiss sont les seuls pour le moment a oser denoncer cette tendance tribaliste de son excellence macky sall.
Tchiey yalla
20 ou 30 ans à bavarder, sans jamais oser descendre sur le terrain montrer une seule fois de quoi toi tu serais capable.
Je n’ai aucun respect pour les éternels bavards, encore moins pour ceux qui passent toute une vie à baver sur l’autre. Il faut savoir s’arrêter un moment pour s’engager, ou pour se montrer, ou pour servir la société autrement que par des textes kilométriques sans saveur
Ta fameuse coalition ne sera que la énièmes
Observateur
En lisant la contribution de Monsieur Mody Niang, je relève une contradiction de taille qui prouve à suffisance que Monsieur Niang se cherche un avenir personnel en politique, avenir qu’il ne saurait trouver dans les partis politiques très représentatifs sur l’échiquier national. Monsieur Niang veut s’éviter un combat politique au sein d’une formation politique, et choisit la voie la plus facile qui est de s’autoproclamer honnête et sérieux pour se légitimer à capter le vote des sénégalais. Je voudrais simplement lui demander comment il compte terrasser la coalition « Benno Bokk Yakaar » en écartant les partis leaders de l’opposition comme le PDS, Le Rewmi et d’autres no négligeables? lui même affirme que sans une coalition forte, personne ne pourra terrasser « Benno Bokk Yakaar », et en même temps il feint d’ignorer la force de partis comme le PDS ou le Rewmi. Je suis surpris par la fatuité de Monsieur Niang que je considérais jusqu’ici comme quelqu’un de plus alerte, de plus averti. Monsieur Niang doit nous dire ce qu’il veut réellement. Battre la coalition « Benno Bok Yakaar » avec une coalition unie de l’opposition, ou bien diviser l’opposition en groupes trainant des casseroles et en groupes sobres et vertueuses. On a déjà consommé cette musique avec Macky sall, et aujourd’hui ce disque est rayé. Si son projet aboutit, il sera le principal atout de Macky sall pour gagner les législatives. Macky ne rêve que d’une opposition divisée qui se chamaille quotidiennement. Monsieur Niang, reprenez votre projet et faites une relecture objective et sérieuse en mettant de coté votre égo et vos ambitions personnelles. La politique a sa propre réalité qui est éloignée des vœux et des souhaits personnels. Dites moi un seul pays au monde où la politique est sobre et vertueuse? Notre combat se doit d’être membre actif au sein des partis politiques pour y mener les batailles qui installeront les principes et les valeurs de bonne gouvernance, de probité et de vertu. Cela demande du courage et de l’abnégation. Mais ce courage, beaucoup ne l’ont pas et préfèrent sauter sur de telles occasions pour tromper le peuple et s’accaparer des privilèges.
Pauvre prétentieux ! Tu ne peux même pas mobiliser une section de quartier et tu parles de projet national
Tres belle contribution comme toujours, heureusement que vous ne donnez aucune importance a ceux qui vous lancent des invectives. Ils savent que vous dites vrai, et ceux que vous venez de citer pourraient tres bien vous ecouter. Que Dieu guide vos pas dans cette clairvoyance qui vous anime.
Saa Doom dioula beug laa. Merci Mr NIANG.
Monsieur Mody Niang, vous avez prouvé à suffisance que vous ‘étes pas « achetable » et cela bien avant Macky sall et Abdoulaye wade. Je suis troublé de voir qu’il se trouve des sénégalais qui pensent que « la fin justifie toujours les moyens », que pour jouir de privilége, il faut sans honte adopter la reptation ou la « *manu-tension* » (fait de tendre la main).
tous les sénégalais ne sont pas des larbins, et il y en a qui par conviction personnelle ou religieuse ne mangent jamais ce qui n’est pas le fruit de leur labeur, ces gens existent et si l’administration de ce pays marche encore, c’est à cause d’eux et alhamdoulila, ils sont nombreux.
Monsieur Niang n’écoutez pas les invectives de ceux qui ne supportent pas que soyez comme eux un prédateur de votre espèce tel un requin.
Bref, bu loolu weesoo,
L’union fait la force, avec ce type de scrutin, la seule alternative reste d’aller unis, sans se prévaloir d’un ancien ou d’un futur poids sur l’échiquier politique. Il y des chefs de parti qui veulent juste gagner leur poste de députés, ceux-là, s’allieront même avec l’adversaire s’ils doutent de gagner, il ne faut pas compter sur eux.
Ceux qui mettent le SENEGAL devant et au dessus de tout s’entendront, il faut qu’il y ait des modérateurs sérieux et crédibles de la société civile pour rabibocher.
Les chefs de partis aux ego hypertrophiés doivent rabattre leur caquet car personne n’a comme destin de régner sur nous comme un damel ou empereur.
Le peuple est patient, il observe mais si l’opposition rate le train, il se détournera définitivement de la citoyenneté, car il jugera que ce pays ne peut changer en bien de façon démocratique car c’est cette même démocratie qui l’opprime.
le pouvoir utilisera tous les moyens à sa portée pour détruire l’opposition et il a commencé et s’attaquera à d’autres.
Pour battre le pouvoir, je ne vois que la constitution de deux blocs pour contrer le parti impérial: un bloc PDS-GP-AJ- etc et un autre PASTEF-ACT-taxawu DKR.
Connaissant les politiciens du premier groupe, ils feront tout pour étouffer les autres dans la tentative de confection d’une même liste; ils se prévaudront de leur passé politique pour rafler toutes les bonnes places et, certains d’entre eux trainent trop de casseroles et d’écumoires.
Cela n’interdit pas qu’il y ait des discussions en vue d’entente au plan local pour s’appuyer mutuellement, et il est préférable que cela se fasse avant la confection des listes car rien ne sert de présenter deux listes de l’opposition citée dans la même localité en face d’un mastodonte du pouvoir, ce serait perdre ses forces pour rien.
Pour y arriver, il faudrait que les opposants dépoussièrent les conclusions des Assises Nationales et celles de la CNRI, s’en inspirent pour établir un code de conduite avec prestation de serment publique en jurant devant un jury d’honneur (comme le propose Mody Niang) et devant le plus de monde possible en traduisant les paroles. Si le peuple est bien informé il tranchera en faveur de l’opposition. Et il blâmera les politiciens orgueilleux qui ne pensent qu’à leur carrière. Informons bien le peuple, c’est lui seul qui fait la décision.
MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE a raison, il a bien parle,
je crois qu’après Macky c un tout nouveau qui viendra… le pays est fatigué de tous ces messieurs menteurs et voleurs… ces gens que vous soutenez ont flirté avec tous les pouvoirs et partis, ils n’ont rien apporté… leur richesse explique notre pauvreté… sortons les sortants et les anciens et ex-sortants… Ish … dites la vérité et arrêtez de chercher des positions de prestige et de privilèges…
les gens ont besoin de renouveau en tout cas comme partout… plus de macky idy niasse tanor khalifa etc.