Système, antisystème, le débat est ouvert. En d’autres termes, continuité ou rupture. Le Sénégal, tel qu’il va depuis 1960 à nos jours ou un Sénégal nouveau ?
Un Sénégal dominé et exploité ou un Sénégal souverain et véritable maître de son destin.
Doit-on accepter la continuité d’un Sénégal aux caractéristiques ci-après :
- Un pays dont le secteur moderne de son économie qui contribue à hauteur de 92,5% à la création de richesse est contrôlé à plus de 70% par des acteurs non nationaux ;
- Un pays dont les secteurs financier, pétrolier, de l’or, des phosphates sont entre les mains des étrangers : Le principal banquier est marocain, le principal acteur pétrolier est anglais, le principal acteur dans le domaine de l’or est canadien et les phosphates sont détenus par une compagnie indienne.
Ce que confirment clairement ces propos de Monsieur Talleb BEREDA, ambassadeur du Maroc au Sénégal quand il dit : « Le Sénégal est devenu le premier partenaire économique et commercial et la première destination des investissements du Maroc à l’étranger »
Les assurances, principal secteur pour la mobilisation de l’épargne et la banque, le distributeur de cette épargne à travers le crédit, sont des secteurs contrôlés par des acteurs étrangers.
Un pays dont les politiques publiques sont au service d’entreprises étrangères. En 2014 sur un volume de 40 milliards de marchés de prestation intellectuelle, les ingénieurs conseils sénégalais ont émargé pour environ 3% contre 63% pour les Cabinets étrangers.
- Un pays dont le secteur secondaire de l’économie ne contribue qu’à hauteur de 4% à la création de richesse ;
- Un pays dont les ¾ de sa jeunesse veulent le quitter malgré les risques encourus par les voies de l’immigration clandestine.
- Un pays dont les portes d’entrée portuaire, aéroportuaire et numérique sont sous le contrôle d’opérateurs étrangers : Bolloré au port, la société turque Summa Limak à l’aéroport (AIBD) et Orange à l’internet ;
- Un pays dont la langue officielle est une langue étrangère, de surcroit la langue de l’ancienne puissance coloniale, et la monnaie est sous contrôle de cette même puissance coloniale avec un taux d’analphabétisme de 54%;
- Un pays placé sous la coupe réglée de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de l’Union européenne qui l’exercent par la voie de représentations officielles installées sur place …etc.
- Un pays dont tous les grands projets sont financés, réalisés et puis gérés par des étrangers ;
- Un pays dont le plan d’émergence est financé par les bailleurs internationaux : An 31 décembre 2018, la dette publique s’est élevée à 6420,65 milliards et la dette extérieures est à 77% de l’encours total.
Tout indique que ce pays est loin d’être indépendant et souverain Ce pays c’est le Sénégal d’aujourd’hui, produit d’un système néocolonial conduit depuis 1963 par les socialistes puis par les libéraux.
Un autre Sénégal est possible, un Sénégal véritablement indépendant et souverain. Un autre système de gouvernance à la place de celui qui est à la base de tous les malheurs des sénégalais. C’est le fin mot du programme de la coalition SONKO PRESIDENT : Raser le système en place et faire advenir un autre système entrainant un Sénégal nouveau. C’est ce programme politique, économique et social dénommé JOTNA que porte son candidat Ousmane SOSNKO pour le scrutin de l’élection présidentielle du 24 Février 2019. Programme auquel adhérent aujourd’hui massivement le peuple sénégalais et sa jeunesse consciente.
Ce sont ce peuple et sa jeunesse consciente qui vont voter, ce dimanche 24 Février 2019, pour Ousmane SONKO, le candidat de la coalition SONKO PRESIDENT, coalition de la rupture, antisystème pour l’avènement de ce Sénégal pour lequel tant de ses fils se sont sacrifiés.
VOTEZ ET FAITES VOTER OUSMANE SONKO.
DAFA JOTT ! JOTNA LI NËP BOKK, NËP JOTT CI !
Dakar le 19 Février 2019
Alla KANE
Membre du SP de
Yoonu Askan wi/
Mouvement pour l’autonomie populaire