La transparence et la reddition des comptes dans la gestion des finances publiques est devenue une ‘’exigence’’ des partenaires techniques et financiers. Pour accompagner le Sénégal vers plus de transparence, la Banque mondiale a apporté un accord de crédit de 15 milliards de F Cfa.
La transparence dans la gestion et l’utilisation des finances publiques est comme un sacerdoce pour les pays en développement. Ainsi, le gouvernement du Sénégal est-il accompagné dans cette dynamique par la Banque Mondiale. Une institution qui vient d’allouer à notre pays un crédit additionnel de 15 milliards de F Cfa, soit 30 millions de dollars US.
La signature de l’accord de financement du projet a eu lieu hier, entre le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba et la Directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, Vera Songwé. Ce projet, selon la directrice des opérations de la BM, va ‘’susciter l’amélioration de la compétence des organes de contrôle’’ notamment la Cour des comptes et le Parlement.
Par ailleurs, ce projet d’assistance technique pour le renforcement de la gestion des finances publiques avait déjà bénéficié d’un financement de 7,5 milliards de F Cfa. Avec ce ‘’financement additionnel’’, souligne le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, la date de clôture du projet qui était fixée au 30 juin 2015 est reportée jusqu’au 30 juin 2019.
Ce projet d’assistance technique va surtout porter sur le ‘’renforcement de la planification et des politiques fiscales’’, ‘’l’amélioration des processus d’exécution budgétaire et de reporting’’, le ‘’renforcement de la capacité d’audit externe et de contrôle parlementaire’’. Grâce à une politique fiscale plus accrue, explique, Amadou Ba, l’Etat du Sénégal va aligner le cadre juridique et institutionnel sur les nouvelles directives de l’UEMOA.
Cela ne sera possible qu’en améliorant les allocations dans les dépenses publiques. Toutefois, pour plus de transparence et de visibilité dans l’exécution des finances publiques, le MEF et du Plan informe de la décision de l’Etat de ‘’moderniser les processus d’exécution budgétaire en les rendant plus efficaces et plus transparents’’.
Encore, d’autres actions sont en cours pour plus de transparences budgétaires. Il s’agit, d’après le ministre de l’Economie, de la ‘’surveillance externe de la gestion des finances publiques’’ à travers le ‘’renforcement des capacités de la Cour des comptes et le renforcement de la supervision et du contrôle parlementaire’’.
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