Comme de plus en plus de confrères, nous pensons que la Science a fait fausse route ; oui, les chercheurs ont brûlé l’étape philosophique de la recherche qui est le temps primordial. En effet, toute recherche doit partir de considérations ethno psycho socio anthropologiques pour s’orienter au mieux ; sinon, c’est inévitablement la tourmente (névrose) qui, du fait du foisonnement des idées qu’elle génère, peut être à l’origine de découvertes, mais le plus souvent non essentielles, parfois inutiles voire saugrenues, constituant une perte de temps et d’argent considérable. Et cette étape philosophique ne saurait faire l’impasse sur la religion, quand on sait que les ‘’Textes Sacrés’’ prétendent tous être guide et éclaircissement pour toutes choses. Autant donc de défis que les chercheurs doivent relever – Une exigence scientifique !
Depuis près d’un siècle, la médecine moderne bute sur la cause véritable de la plupart des affections – et du cancer en particulier. En effet, il est difficile, voire hasardeux, après une étude épidémiologique, d’incriminer formellement quelque chose (aliment, produit chimique, virus, etc.), comme un facteur causal de cancer ; car, en vérité, la survenue d’un cancer est toujours le fait d’une conjonction de facteurs suspects connus – et toujours, y aura des facteurs inconnus. Tout cela fait qu’il y a souvent trop de biais et donc de sources d’erreurs dans l’interprétation des résultats des études, tant rétrospectives que prospectives.
Au-delà, il est établi que ‘’le cancer est une maladie fonctionnelle du génome humain. Il ne s’agit pas d’une maladie anatomique irréversible, mais d’un mécanisme par lequel un gène au sein d’une cellule normale s’active soudainement pour lui conférer un taux de croissance anarchique’’. Très simplement, les cellules deviennent folles se multiplient exagérément et deviennent envahissantes par la production de métastases. Il s’agirait vraisemblablement de la rupture d’un savant équilibre, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres affections (arthrose, diabète, hépatite, sclérose en plaques, psoriasis, asthme, etc.). Tout peut laisser penser qu’il s’agit d’une réaction inappropriée et disproportionnée de l’organisme face à une agression (psychique, physique, infectieuse, etc.) – un dysfonctionnement sur un terrain particulier, généralement très fragile psychiquement ; une réaction immunitaire anormale ; et donc une affection auto-immune, au sens large du terme, induite par un environnement hostile, chez un sujet très sensible au stress et instable mentalement ; et en somme, il s’agit donc, à la limite d’un « suicide biologique ».
Ainsi, le cancer peut être considéré comme la somatisation d’une pathologie psychiatrique, le plus souvent d’une névrose (tourmente) liée à une perte de sens ; en témoigne, l’apparition très fréquente d’un cancer (néoplasme) dans les mois suivant de très fortes émotions (deuil, divorce, grand chagrin, etc.), chez un patient jusque-là bien portant ; ce qui plaide en faveur d’un rôle déterminant du stress dans la genèse du cancer. Dès lors, une prévention efficace du cancer passe nécessairement par la gestion des émotions – et donc par une fortification spirituelle, essentiellement par la prière. Oui, la prière prémunit contre le cancer, puisqu’elle éloigne l’homme des turpitudes et des actions blâmables et le libère de la tyrannie du plaisir qui est l’ennemi N°1 de l’homme ; en effet une activité sexuelle précoce (hors mariage), les partenaires multiples et le tabagisme sont corrélés au cancer du col de l’utérus ; de plus, la survenue de certains cancers (lymphomes non Hodgkiniens, sarcomes de Kaposi) au cours du Sida plaide en faveur d’une corrélation entre cancer et libertinage sexuel. Oui, ‘’ceux qui se livrent au vagabondage sexuel prennent de gros risques en matière de santé, tant physique que mentale’’ ; en témoigne ce constat de la prestigieuse Revue « Pediatrics » qui conclut, chiffres à l’appui, que les adolescents sexuellement actifs s’exposent fortement à la dépression et au suicide’’.
C’est vrai que le cancer apparaît généralement à l’âge adulte, mais il est établi à la lumière de plusieurs études que la prévention doit débuter dès l’enfance ou l’adolescence (sexualité responsable, gestion des émotions par une fortification spirituelle – en somme, une vie saine). Oui, la spiritualité joue un rôle déterminant dans la prévention, l’évolution et le pronostic de toutes les maladies.
En vérité, un sens est fixé pour l’homme par l’Eternel – Dieu le Créateur Suprême : c’est la « voie ascendante » où s’engage celui qui purifie son âme. Quant à celui qui corrompt son âme, il s’engage dans la « voie descendante » et se place donc sur une trajectoire d’autodestruction. Ainsi, tout dysfonctionnement de l’organisme peut être considéré comme la conséquence d’un déraillement, d’une perte de sens, d’une tourmente et donc d’une névrose. Dès lors, il suffit de se repositionner à temps, de reprendre donc le bon sens pour corriger le trouble psychique ou psychosomatique avant qu’il ne soit fixé (irréversible) – c’est dire, au passage, toute l’importance de la prière et de l’invocation du Nom de Dieu – une véritable méditation transcendantale, qui pourrait même permettre de sortir de certaines situations de désolation extrême. Oui, Dieu délivre presque toujours les « bienfaisants » de l’affliction, comme en témoigne le récit des prophètes (Bible et Coran). En vérité, la « bienfaisance » (al ihsâne) est une station spirituelle élevée qui permet presque toujours de sortir de ces situations désespérées – maladies ‘’incurables’’, entre autres – Et voilà donc un axe de recherche très prometteur ; une perspective qui permettra peut-être de faire des avancées notables en thérapeutique et contribuer ainsi à une amélioration de la santé dans le monde entier – C’est là un défi biblique et coranique !
En vérité, dans la perspective religieuse, l’homme est en union avec son Créateur et avec son environnement. En effet, le Coran enseigne que ‘’tout ce qui est sur terre et dans les cieux a une âme et célèbre les louanges de Dieu’’ (même les virus et les microbes). Oui, toute chose a une âme et est en phase avec son Créateur ; et seul l’homme est capable de rompre cette harmonie de l’univers par son libertinage. Ainsi, si l’homme se comporte comme il se doit, il est en phase avec son Créateur et avec tout son environnement (même microbiologique) ; tout est clément à son égard, et donc pratiquement rien ne l’agresse. En revanche, si l’homme est incrédule ; il n’est plus en phase avec son Créateur et non plus avec tout son environnement ; tout lui devient hostile, tout l’agresse ; et en réagissant de façon disproportionnée ou aberrante, il se crée toutes sortes de dysfonctionnements (allergies et autres affections auto-immunes). Oui, tout est potentiellement allergène ou carcinogène (inducteur de cancer) – ou autant nocif. Ainsi, la hausse des phénomènes allergiques est un indice fiable d’incrédulité dans une société donnée, de même que l’indice des suicides et des maladies auto-immunes (suicide « biologique ») ; et elles sont toujours concomitantes de désordres environnementaux et de catastrophes naturelles.
En vérité, la religion ou plutôt la spiritualité conditionne toute notre condition humaine, et en particulier, notre aptitude à surmonter les épreuves (agressions physiques ou psychologiques). Oui, l’homme est à la fois corps et âme ; et selon cette perception, la dimension spirituelle est de loin la plus importante et conditionne véritablement le pronostic et l’évolution de toutes les affections. Ainsi, chaque malade doit se mobiliser au plan spirituel pour mettre toutes les chances de son côté. Et certes, la « Médecine pour demain » restera moderne, mais sera plus humaine, plus globale, car de plus en plus spirituelle.
DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan -Bienfaisance (Thiès).
http://sites.google.com/site/universitevirtuellelasagesse/
http://sites.google.com/site/missionmahdi/
http://sites.google.com/site/ihsaanplus/
http://www.facebook.com/dr.bambandiaye/
Date: