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Pourquoi nos hommes politiques ont- ils si peur de l’Islam ? Par Dr Mouhamadou Bamba Ndiaye

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Certes, notre constitution interdit la formation d’un parti politique se réclamant d’une confession, mais ce n’est pas une raison pour les religieux de se détourner de la chose politique ; il faut s’y accommoder en attendant l’abrogation des dispositions restrictives imposant la laïcité. Oui, la laïcité ne se décrète pas ! C’est  une question de rapport de forces ! Que les démocrates le reconnaissent !!!

Nos hommes politiques prétendent tous, toutes obédiences et toutes générations confondues, pouvoir nous faire sortir du sous-développement, de l’obscurantisme, etc., en dehors de toute référence à Dieu et aux Textes Sacrés qui sont une explication de toutes choses – c’est cela la laïcité – en d’autres termes, mettre Dieu entre parenthèses ! Quelle prétention !!! Ils se sont autoproclamés les défenseurs des droits de l’homme, de la démocratie et que sais-je ! Mais ne sont-ils pas hypocrites ? Ne sont-ils pas aussi des dictateurs ? En effet, ils ont confisqué le pouvoir ; ils ont réalisé un véritable ‘’coup de force’’ et restent persuadés qu’ils ont le monopole de la connaissance et du savoir-faire, au grand dam d’une importante frange de la société civile, convaincue qu’il n’y’a point d’alternative véritablement crédible pour le développement durable, en dehors de Dieu. Sinon, comment pourrait-on comprendre qu’ils continuent à cautionner une constitution qui viole les droits de l’Homme en interdisant la formation d’un parti politique se réclamant d’une confession (religion) ? Peut-être qu’ils ignorent que l’Islam est une véritable civilisation, donc un modèle de pensée et d’être, valable en tout temps et en tout lieu, avec une perspective claire du développement durable, de la démocratie et de la paix et garantissant explicitement les libertés des minorités religieuses. Et pourtant, dans certains pays dits « grandes puissances » ou « grandes démocraties », on trouve des partis « démocrate chrétien » et personne ne trouve rien à redire ! Peut-être que c’est la dénomination «  démocrate musulman » ou « démocrate islamique » qui dérange, car sonne mal dans l’oreille des occidentaux et de leurs alliés (disciples). Ainsi, on voit très clairement que ce sont les apôtres des droits de l’homme qui sont les premiers à violer les droits de l’homme. Etrange ! La liberté d’opinion et donc de culte n’est – elle pas le premier pilier des droits de l’homme ?

Actuellement, la progression fulgurante du religieux et son intrusion fracassante dans l’espace publique est indéniable et est saluée, à juste raison, par la très grande majorité des populations ; et très curieusement, plutôt que de s’en réjouir, la plupart de nos hommes politiques y voient une menace – Une véritable phobie ! Ainsi, nous comptons sur la nouvelle législature – annoncée comme une véritable législature de rupture, pour l’abrogation pure et simple de ces dispositions restrictives qui stigmatisent les religions et ne se justifient plus ; ce d’autant qu’elles peuvent être source de séditions par le développement de structures incontrôlées qui peuvent faire le lit du terrorisme aveugle – la pire des calamités – condamné sans équivoque par toutes les religions monothéistes. Oui, le peuple sénégalais est plus mûr qu’on ne le croit, et donc, les gardes fous ne se justifient plus.

Et pour ne pas conclure, de rappeler que seule l’éthique permet d’accéder à l’idéal démocratique ; et il n’y a pas d’éthique en dehors de la foi en Dieu – Que l’on nous démontre le contraire ! A l’évidence, notre pays traverse des moments très difficiles ; le peuple est resté pessimiste, en dépit de l’enthousiasme qu’avait suscité l’avènement du nouveau pouvoir ; il ne peut pas en être autrement, car le développement, c’est avant tout une affaire de comportement et de sens. Ainsi, dans notre pays – musulman à plus de 98% -, n’est-il pas temps de réhabiliter l’idéologie du Prophète Mouhammad (PSL) qui est immuable et qui garantit explicitement la liberté de culte aux minorités confessionnelles ; et ceci passe  par la réactivation des ‘’défuntes’’ idéologies séculaires (laïques), par l’introduction méthodique, progressive et consensuelle de la dimension spirituelle dans tous les domaines. Se réformer ou périr ! Oui, si la laïcité, c’est mettre Dieu entre parenthèses, comment nos hommes politiques pourraient-ils réussir après s’être détourné du Coran qui est  la confirmation de tous les livres qui l’ont précédé (Thora, Evangile) et qui a vocation d’expliquer le monde et d’apporter une solution à toutes les problématiques ?

 

DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE

Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar

Pédiatre à Thiès

Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan – Bienfaisance (Thiès).

http://sites.google.com/site/universitevirtuellelasagesse/

http://www.facebook.com/dr.bambandiaye/

3 Commentaires

  1. merci docteur, de toute facon continuons a enseigner les senegalais leur religion car on entend des choses provenant de certains musulmans vraiment ca fait peur, un musulman qui peur de l’islam, un musulman qui ne veut meme pas qu’on lui parle de sa religion, un musulman qui se met dans tous ses etats quand il entend le mot sharia et j’en passe, qu’Allah ait pitie de nous.

  2. merci dr tous le monde a peure de l’islam politique puisqu-il garanti la justice que tous les etres humains cherchent sans avoir l’aid du ministere de la justice

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