A un jour avant la prédiction de crash d’avion à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le campus social est quasi désert. Les étudiants préfèrent éviter les lieux. Cependant certains d’entre eux disent prêts à courir le risque, ils ne comptent pas rentrer chez eux pour « des prédictions non fondées selon leurs pensées ». En ce qui concerne la prédiction du 18 Juillet, les étudiants sont d’avis partagés. Pour certains, le jour J, le campus social ne les verra pas. « Je ne loge pas à la Cité Claudel.
Mais le 18 Juillet 2012, je ne compte pas venir faire cours. Déjà, j’avais prévu de rester chez moi deux jours avant et après par mesure de précaution. Même si je voulais venir, cela ne sera pas possible. Sinon ma mère risque de mourir de crise cardiaque. Elle ne me laissera pas sortir de la maison », a soutenu une étudiante de la Faseg dans Direct Info. Toutefois, pour les plus sceptiques, il ne faut pas accorder une importance à ses propos. « Personnellement, je ne crois pas à ces choses-là. Si je dois mourir ce jour-là, personne ne pour me sauver. Même si je reste chez moi, je succomberai. Dieu seul sait où et quand l’être humain devra mourir », a souligné une autre. Et comme pour confirmer une étudiante en droit lâche. « Cette information ne me fait ni chaud ni froid. Je n’y accorde aucun crédit. Beaucoup d’étudiants comptent rentrer chez eux parce qu’ils disent que c’est plus sûr. Mais moi je vais rester ici. Je suis croyante et je remets tout entre les mains du tout puissant », a-t-elle indiqué.
source Leral.net