Après deux ans passés à la tête de la préfecture du département de Dakar, Alioune Badara Diop a fait ses adieux hier, avec son successeur. Celui-ci, Baye Oumy Guèye, a été installé par le gouverneur de Dakar.
C’est le 12 janvier 2013 que Alioune Badara Diop est installé comme préfet du département de Dakar, en remplacement de Ibrahima Sakho, actuel gouverneur de Ziguinchor. Deux ans après, il quitte la capitale pour de nouvelles fonctions à Louga. Baye Oumy Guèye le remplace à la tête de la préfecture de Dakar. Du coup, il devient le nouveau délégué de l’Etat au niveau du département de Dakar. Il est installé par le gouverneur de la région, en présence des autorités locales, des dignitaires et autres responsables politiques… «J’ai, pendant deux ans, donné le meilleur de moi-même. Je remercie le président de la République qui m’a offert l’opportunité d’être son délégué au niveau de la circonscription administrative de Dakar, en essayant de donner satisfaction aux usagers du service public», déclare le désormais ancien préfet de Dakar. Il dit avoir tenté autant que possible d’être à la hauteur de la mission que le chef de l’Etat lui avait confiée, «c’est-à-dire de veiller à la bonne exécution des politiques publiques, de suivre l’application des lois et règlements». dit-il. La réussite de son successeur, fait-il savoir, est la sienne, car «Dakar est difficile».
L’actuel Préfet de Dakar est conscient de la mission qui l’attend. Cet administrateur civil de 43 ans est sorti de l’Ecole nationale d’administration du Sénégal (Ena) en 2002, année à laquelle il est affecté à la Direction des affaires générales de l’Administration territoriale, comme chef de Division. «Je suis très heureux de servir la République dans la région de Dakar. Je veux assurer aux chefs de service de mon engagement pour porter avec eux la mission. Je serai à l’écoute de tous en essayant d’être un facilitateur pour faire avancer, dans le strict respect de l’éthique républicaine, les différents dossiers», confie Baye Oumy Guèye. Il reconnaît le fait que les défis ne manquent pas, qu’il s’agisse de l’exécution des missions traditionnelles ou encore de la gestion partenariale. «Avec toutes les autorités politiques, locales et étatiques, nous servirons l’intérêt général. Chacun dans son rôle, dans la confiance : le respect mutuel est le souci premier de l’action collective», souligne-t-il. actunet