Présence de la lutte dans les milieux scolaires: Moussa Sy fustige la pratique

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Le député maire des Parcelles Assainies Moussa Sy a fustigé la pratique de la lutte dans les milieux scolaires. C’était hier, mardi aux Parcelles Assainies, à l’occasion du lancement de la phase test du Projet « Yaourt Dolima ». Un projet destiné aux élèves qui est initié par la Mairie de Dakar.
Aucun pays ne s’est développé avec la lutte . C’est ce qu’a déclaré hier en substance Moussa député maire des Parcelles Assainies. C’était à l’occasion de la cérémonie de démarrage de la phase test du projet « Yaourt Dolima » initié par la mairie de la Ville de Dakar pour pallier aux problèmes nutritionnels des élèves. A travers cette déclaration, Moussa Sy a dénoncé l’introduction de la pratique de la lutte dans les milieux scolaires. Selon lui, « il est inadmissible que les lutteurs s’entraînent dans les écoles au point que les élèves restent avec eux jusqu’à des heures tardives ». Face à cette situation, il a interpellé les autorités concernées pour la création d’espaces plus adéquats et plus appropriés pour la lutte car a-t-il dit l’école n’est pas faite pour la lutte ».

Le maire des Parcelles Assainies ajoutera qu,« Il faut orienter les enfants vers l’école pour former des futurs médecins, des cadres et non les orienter vers la lutte ». Par ailleurs, Moussa Sy a lancé un appel aux parents d’élèves pour qu’ils soutiennent les enfants à aller à l’école » pour accompagner la Mairie de Dakar qui est en train de montrer qu’elle a une pensée particulière pour l’école.

Selon Ndèye Marie Dieng chef de la division éducation de la mairie de Dakar, « Le projet « Yaourt Dolima » entre dans le cadre du déroulement du programme d’éducation de la Ville. Il va contribuer au renforcement des capacités nutritionnelles des élèves et à l’amélioration de leur suivi scolaire ». La chef de la division éducation poursuivra en disant que « Financé pour un montant d’environ 10 millions dans sa phase test, le projet sera mis en oeuvre dans les établissements suivants : Ecole Serigne Aly Mbaye (Plateau), Ecole Bibi Ndiaye (Plateau), Ecole Mageutte Codou Sarr (Grand Dakar), Ouakam Camp (Almadies) et Ecole PAU 12 des Parcelles Assainies pour un ciblage de près de 3000 élèves bénéficiaires ». A noter que, depuis un certain temps, la ville est en train de développer une batterie de projets en faveur de l’école parmi lesquels, le Kid athletics, santé à l’école et le lait à l’école, et..
sudonline.sn

1 COMMENTAIRE

  1. Je suis entièrement d’accord avec le maire. Développement ne rime pas avec lutte. La lutte n’est pas un métier d’avenir. C’est un loisir qui a été détourné par des personnes qui n’ont aucune conscience pour l’avenir de la relève. Stop à la dérive. Une mère de famille très remontée par cette mode irresponsable. Certes, les millions tombent; mais c’est juste dans l’immédiat. Pensons pour le long terme…

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