XALIMANEWS-Karim Wade, en lice pour la Présidentielle de 2024, semble échapper aux préoccupations liées à l’amende de 138 milliards de Fcfa infligée par l’État du Sénégal en 2015 pour enrichissement illicite. Contrairement à son attitude intransigeante envers des figures telles qu’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, la Direction générale des élections (DGE) adopte une position bien plus souple à l’égard de Karim Wade. Lors d’une conférence de presse, Birame Séne, directeur de la Formation et de la Communication de la DGE, a affirmé que cette amende de 138 milliards de Fcfa ne constitue pas un obstacle à la candidature de Karim Wade pour la Présidentielle de 2024.
« Pour les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce, l’inscription sur les listes électorales ne pourra intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement, s’il s’agit d’une peine d’emprisonnement, ou d’une durée de trois (3) ans à compter de la date de la grâce, s’il s’agit d’une condamnation à une peine d’amende. Étant donné que Wade a bénéficié d’une grâce présidentielle en 2016, la durée des trois (3) ans après la date de grâce est largement dépassée, donc l’amende de Karim Wade ne peut pas l’empêcher d’être candidat », a-t-il soutenu, se basant sur l’article L28 du Code électoral.
Il est important de souligner que la responsabilité d’évaluer la légitimité d’une candidature appartient exclusivement au Conseil constitutionnel, et non à la Direction générale des élections (DGE).
La position de la DGE n’est pas surprenante cela montre l’incurie d’une partie de notre administration. Comment un agent de la DGE peut se prononcer sur la validité d’une candidature qui est gérée uniquement et exclusivement par le conseil constitutionnel. Il connait le droit constitutionnel mais ne connait pas le droit administratif qui lui commande d’executer l’ordonnance du juge Sabassy Faye. L’administration est trop politisée et les gars n’ont pas d’éthique et pire je me demande s’ils ont les compétences pour occuper les postes pour lesquels ils ont été choisis.
La DGE est entrée cette année dans un rôle obscure d’usurpation abusive de fonction. Des décisions qui sont dévolues exclusivement au conseil constitutionnel sont en train d’être utilisées en amont par la DGE dans le but de fausser le jeu électoral. Au soir du 3 avril ces fonctionnaires zélés doivent être poursuivi pour usurpation de fonctions, atteinte à la crédibilité des élections présidentielles et piétinement des lois des lois électorales à commencer par son directeur thiendela fall.
il est francais