XALIMANEWS: Exit le «ni oui, ni non !». Le président de la République, Macky Sall sera bel et bien candidat à sa propre succession pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Des sources dignes de foi et généralement bien informées ont confié à Sud Quotidien que la volonté du Chef de l’Etat est devenue un secret de polichinelle parce qu’il l’aurait confié à quelques responsables et pas des moindres. Comme en témoignent ses appels incessants demandant aux responsables de descendre à la base pour remobiliser leurs militants.
Macky en scène ! Le Président de la République a décidé de briguer un troisième mandat en se portant candidat à la prochaine élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Selon des sources dignes de foi, le Chef de l’Etat s’est confié à quelques responsables de son parti sur sa volonté de participer à la prochaine présidentielle.
«Il sera candidat. Ça c’est clair. Il l’a dit. Il l’a manifesté», confie une source qui a préféré requérir l’anonymat. Une autre d’ajouter, «j’ai compris le message quand il m’a reçu. Il faut savoir lire entre les lignes. Il (Macky Sall, Ndlr) nous a demandé de descendre sur le terrain».
Ce qui ne devrait guère surprendre les analystes politiques qui ont assisté à plusieurs faits et actes posés par le président de la République, pour briguer un troisième mandat. De la suppression du poste du Premier ministre, justifier par un «fast-track» à son rétablissement avec comme argument, sa présidence à l’Union africaine qui lui prendrait trop de temps en passant par des délits d’ambition ayant eu le mérite d’étouffer les velléités supposées ou réelles de certains hauts responsables du régime de lui succéder, Macky Sall, a su utiliser la stratégie du silence pour fédérer les forces autour de sa personne. Au finish, il a fini par faire le vide et de s’imposer comme la seule et unique alternative de la coalition Benno Bokk Yaakar. A moins que d’autres candidats «dormants» finissent par se révéler. Ce qui est de plus en plus improbable à moins de 10 mois d’une l’élection présidentielle.
«Le débat juridique est réglé»
Le premier challenge que le Chef de l’Etat a su remonter, c’est le débat juridique qu’il a sciemment installé dans l’espace public. Sa sortie chez nos confrères de l’Hebdomadaire français L’Express en est une parfaite illustration. ‘’Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps. J’ai été élu en 2012 pour un mandat de sept ans. En 2016, j’ai proposé le passage au quinquennat et suggéré d’appliquer cette réduction à mon mandat en cours’’, avait-il soutenu. ‘’Avant de soumettre ce choix au référendum, nous avons consulté le Conseil constitutionnel. Ce dernier a estimé que mon premier mandat était intangible et donc qu’il était hors de portée de la réforme. La question juridique est donc réglée’’, a-t-il tranché. Quid du débat politique ? Macky Sall l’admet et précisant là aussi qu’il ne se dédit pas et que son opinion d’alors qui correspondait à une «conviction du moment» peut évoluer selon les «circonstances du moment». «Nous sommes en politique», argue-t-il. Jacques Chirac n’avait-il pas déclaré que les «promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent».
Abdoulaye THIAM Sud Quotiden
le peuple sénégalais l’attend de pied ferme. Wait and see.
Dire que Sal est la seule et unique alternative de la coalition bby c’est se mettre le doigt dans l’œil. il a sa stratégie et les autres aussi et les jours à venir nous édifierons. BBY est destinée à exploser. S’il veut s’imposer comme candidat, il peut le faire et l’interpréter comme il veut. Tous les sénégalais savent que le conseil constitutionnel ne lui dira jamais non. On trouvera un moyen de nous expliquer ce qu’un mauvais élève de cm2 peut nous expliquer mais le même peuple qui l’avait élu en 2012 l’attend de pied ferme le 24 février 2024. L’histoire va se répéter incha Allah comme Diouf et Wade. Nul ne peut exercer plus deux mandats consécutifs. Si on nous dit que le mandat 2012- 2019 n’est pas un mandat alors qu’il ce que c’est.
Macky Sall n’a pas à dire qu’il est candidat ou pas cela est un non événement c’est au peuple de se lever pour faire face à son ennemie Macky Sall
Personne ne souhaite qu’il reste il y a que sa famille son clan et lui meme qui veulent se maintenir par la terreur des emprisonnements de citoyens et de journalistes des invalidations de candidature de la corruption d’une partie de presse et des magistrats
Tout cela finira par se retourner contre lui et sa famille Macky Sall risque de connaitre une fin tragique s’il ne fait pas attention !!
En tout cas si le Senegal venait a bruler par la faute de ce macky Sall et de son regime, si nous devrions encore assister a des victimes, prions Dieu que lui et sa famille ne soient pas epargnes et qu’ils soient les premiers a en patir pas le peuple Senegalais. Nous en avons marre de ce manque de respect et d’empathie de ce regime envers la population plus particulierement sa jeunesse.
Finalement tout est dans l’illegalite avec ce decevant president. Depuis son vote a forcing sans carte d’electeur a Fatick jusqu’au bafouement indigne de la constitution pour imposer une candidature illegale, aussi bien moralement que juridiquement. En meme temps pietiner sans sourciller une justice jadis examplaire pour empecher une candidature entierement et totalement legale d’un candidat de l’opposition. Il ne surprends personne, sachant que dans les deux cas la stabilite et l’unite du pays qu’il est sense proteger et securiser s’en trouveront violemment afectees.
Le peuple sénégalais a arrêté le blabla, il attend juste le jour où il va oser le dire à la presse par n’importe quelle voie. Eh bien ce jour-là et seulement ce jour-là, le peuple lui donnera un bon coup de pied dans son gros cul pour le botter à jamais dans l’océan atlantique. Si macky sall est vraiment un garçon il n’a pas à chercher des raccourcis ou à chuchoter dans des oreilles d’autrui c’est au peuple sénégalais qu’il faut s’adresser.