Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye, a souligné samedi à Dakar la nécessité de mettre de l’ordre dans les médias en général et dans la presse en ligne en particulier afin d’en « extirper les acteurs qui se disent journalistes et qui ne sont identifiés nulle part ».
‘’Pour la protection des journalistes et le sérieux qui va avec cette profession, il faut que l’on puisse extirper ces acteurs qui se disent journalistes et qui ne sont identifié nulle part’’, a t-il dit.
M. Dièye présidait l’ouverture du forum de l’Association des professionnels de la presse en ligne (APPEL) sur le thème : « L’économie de la presse en ligne: entrepreneuriat de l’information et modèles d’affaires ; enjeux et défis techniques de l’industrie de la presse en ligne ».
Selon lui, les journalistes doivent travailler avec les autorités étatiques ‘’pour que l’on puisse savoir qui fait quoi dans le secteur de la presse’’. Il a ajouté : ‘’Pour protéger une profession aussi sensible que celle du journalisme, il faut nécessairement la coopération entre l’Etat et le secteur de la presse’’.
‘’Nous allons définir un cadre dans lequel devront évoluer les journalistes et qui va nous permettre de définir une stratégie qui nous sera propre et ainsi faire de telle sorte que la carte de presse ne serait plus disponible et accessible d’une simple machine’’, a assuré le ministre.
‘’Qu’elle soit délivrée par le ministère ou une structure ad hoc, cette carte devient une nécessité et nous allons faire très vite pour le bien des professionnels du secteur de l’information’’, a-t-il souligné.
Pour sa part, l’Association des professionnels de la presse en ligne compte saisir le ministère de la Justice pour « aller en guerre » contre ‘’ces personnes qui assistent à des manifestations pour réclamer de l’argent indûment’’ derrière le métier de journaliste, a dit son président, Ibrahima Lissa Faye.
Il a par ailleurs relevé que ‘’la presse en ligne et les développeurs constituent deux maillons importants du secteur des TIC qui ne bénéficient pas bien des retombées d’un domaine très florissant’’.