L’audition de Ibrahima Abou Khalil dit Bibo Bourgi se poursuit ce mardi à la barre de la Cour de répression de l’enrichissement illicite. A la suite des questions des avocats de l’Etat, le présumé complice de Karim Wade a fait une observation pour attirer l’attention de la Cour « sur le traitement particulier » qui lui est réservé depuis le début du procès.
« Je voudrais faire une observation pour attirer l’attention de la Cour sur le traitement qui m’est réservé depuis deux ans. Mon patrimoine, c’est à dire mes outils de travail et mon domicile personnel ont été saisis. Et ce n’est pas le cas pour le principal prévenu », a signifié Bibo à la Cour.
Mais, il sera vite rassuré par le président de la Cour. Henry Grégoire Diop lui a fait comprendre que « c’est des mesures provisoires prises par la Cour pour le respect de la procédure. La Cour peut decider des personnes à placer sous mandat de dépôt et des biens à mettre sous main de justice pour la procédure ».
Le magistrat a précisé à Bibo Bourgi qu’il peut « demander la main levée sur ces mesures » par la voie de ses avocats.
gfm.sn