XALIMA NEWS – Le match entre le parquet spécial et Me Corinne Dreyfus-Schmidt vient de connaître un nouveau round.
Comme toujours, c’est l’avocate d’Ibrahim Aboukhalil dit « Bibo Bourgi » qui a ouvert les hostilités. Pendant l’audition du témoin du témoin Souleymane Sy, Antoine Diome, substitut du procureur spécial, a fait la lecture de l’acte constitutif de la société DAHLIA S.A.S. que dirige le témoin. Mais il s’est arrêté en pleine lecture pour poser une question au témoin. Cette interruption de la lecture a fait sortir Me Dreyfus Schmidt de ses gonds. Elle a exigé que M. Diome continuât la lecture et en a profité pour souffler au témoin deux réponses. En effet, il était questionné sur le siège de la société DAHLIA Corporate et notamment le siège social. L’avocate, très expérimentée (elle est présidente de l’association des avocats pénalistes de France) a ainsi pu lui souffler l’adresse de cette société de droit britannique et domiciliée aux Iles Vierges Britanniques et lui a même rappelé qu’il avait une procuration de cette entreprise.
L’attitude de Me Dreyfus-Schmidt a irrité le parquet spécial et particulièrement énervé le procureur spécial qui s’est écrié : « mais quelles sont ces façons de faire? ». Il a signalé au juge que le conseil de M. Aboukhalil venait de souffler des réponses au témoins et a demandé que cela soit noté au plumitif d’audience, ce qui lui a été accordé. Il a aussi lancé sur un ton plutôt gai un « Vous je ne vous parle pas » à Me Madické Niang. Les deux hommes ont poursuivi en riant aux éclats, signe des bonnes relations qu’ils entretiennent.
Par la suite, le président Henri Grégoire Diop a voulu calmer tout le monde en signalant que c’est la pause mais le parquet spécial a insisté pour poser deux questions. Ce qu’il a pu faire avec l’autorisation de la cour.
Par PID
Canal Info News, propriété de Karim Wade selon le procureur très spécial, Aliou Ndao. Et au théâtre de la CREI Cheikh Tidjane Ndiaye nous est affiché comme un témoin à charge qui accuse Karim d’être le propriétaire de Canal Info.
Et pourtant en 2012, Cheikh Tidjane Ndiaye est connu pour avoir appuyer sur l’accélérateur de ses démêlées judiciaires avec Vieux Aïdara. Il avait déposé plainte contre lui depuis 2007. Motif: il se dit actionnaire à hauteur de 50% de Canal Info, alors que Vieux Aïdara aurait fait du faux pour qu’il se retrouve avec 17,5%. Il affirme même dans les médias que Vieux Aïdara a été condamné. Hier, il disait: « Je suis actionnaire », et il déposait plainte pour cela. Aujourd’hui, il dit, devant la CREI: « je n’ai jamais été actionnaire. Tout comme Vieux Aïdara, nous sommes des prêtes noms ».
Question: Comment se fait-il que pendant 5 ans qu’il était en conflit avec celui avec qui il partage le rôle de « prête-nom », il n’a jamais pensé à l’arbitrage de celui qu’il dit être le propriétaire de ce pourquoi il se battait ? Pourquoi n’est-il pas allé se plaindre auprès du propriétaire au lieu de recourir pendant 5 ans à la justice ?
Quand la justice de Macky aura fini son travail, la justice du Sénégal aura perdu son âme.