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Karim Wade menotté

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« Monsieur le Président j’ai été tabassé… » Cette phrase de Karim Wade est le pic des incidents notés ce jour dans la salle 4 du Palais de Justice de Dakar.
Tout a commencé avant la pause, quand Me El Hadji Amadou Sall procédait à l’interrogatoire de Seydina Kane, ancien Directeur Général de SENELEC (Société Nationale d’Electricité). Me Sall, qui n’en est pas à ses premières frictions avec la cour, déroulait son questionnaire sans en venir au fait selon le président Henri Grégoire Diop. Ce rappel à l’ordre sera mal accueilli par l’avocat et les échanges qui s’en suivront ne viendront pas calmer leschoses. « On dirait que vous ne connaissez pas votre métier » lance le juge; ce à quoi l’avocat répond qu’il connait « les mauvais juges ». Cette réponse a été très mal accueilli parle juge qui, ignorant les appels des bâtonniers à suspendre la séance, décide de l’expulser de la salle. Me Sall est alors suivi par ses confrères de la défense, qui enlèvent leur robe et quittent la salle. Cet incident entraînera de facto la pause.
Au retour de la pause, est survenu l’épisode de Karim Wade à la barre. Le prévenu est revenu dans la salle les menottes à la main. L’explication est qu’il ne voulait pas rentrer dans la salle 4, pour se solidariser avec ses avocats. Devant obligatoirement le présenter dans le box des accusés avant l’entrée de la cour, les Eléments Pénitentiaires d’Intervention (EPI) n’ont eu d’autre choix que de le menotter pour le ramener de force dans la salle.
Cet épisode fini, M. Wade est présenté à la barre pour poser ses question au témoin. Ce qu’il refusera de faire pour toujours être solidaire de ses avocats. Il précisera aussi qu’il veut garder le même pool d’avocats et ne souhaite avoir de nouveaux avocats. Il faut signaler que ses avocats ont décidé de boycotter le procès pour protester contre le non respect des droits de la défense. « Nous ne reviendrons pas tant que nos droits ne seront pas respectés » ont-ils crié en chœur.
On peut dire que cette menace de boycott avait déjà été lancé par les avocats de M. Wade mais ils ne l’avaient jamais mis à exécutions jusqu’ici.

14 Commentaires

  1. Après les agissements de l’ex Procureur Alioune NDAO défénestré, c’est au tour du juge corrompu de s’énerver parce que jusque là il n’y a aucune preuve à se mettre sous la langue, une honte compréhensible mais qui ne doit pas autoriser à la cour de tomber si bas en menottant Karim Wade qui s’est montrer digne tout au long de cette humiliation.Donnez votre verdict celui de Macky Sall je veux dire en le condamnant sans preuve.De ce fait tout le monde est tranquille.

  2. Ou est le probléme?
    Les detenus sont menottés pour leur sécurité et pour faciliter leur déplacement
    Normalement c’est une fois dans la salle et que la cour a rejoint sa place que le président dit: »Vous pouvez lui enlever les menottes »
    Cela se passe comme ça partout
    Qui est ce type pour ne pas être menotté?
    Je n’ai jamais entenu un journaliste rapporter le fait qu’un prevenu soit menotté comme un fait important.

  3. Consciente que plus de la majorité des Sénégalais sont déçus de ne voir aucune preuve tangible à leut mettre sous les yeux pour étayer les accusations portées contre Karim Wade et ses ancien collaborateurs, il ne lui reste plus à verser dans la violence sur la personne du principal accusé pour éviter de subir des camouflets suite aux différents témoignages à décharge en faveur de l’accusé ! Que resterait – il à la CREI de DIOME, s’il n’ y a plus de compte à SINGAPOUR, si Patricia Laye, Seydina Kane et tous les autres témoins disculpent par leurs dépositions Karim Wade ? La CREI aurait-il le toupet de dire aux millions de Sénégalais qu’elle s’est fourvoyée depuis le début ? Karim Wade brutalisé, Karim Wade menotté, mais Karim Wade innoncent aux yeux de millions de Sénégalais de tout bord politique ou sans parti politique ! La vérité va triopher dans les semaines qui viennent, et le pouvoir le sait !

  4. Pourquoi voulez -vous faire la difference entre Karim et un autre prévenu ?Le SenegaL appartient-il à son pére ? Soyons sérieux .Que ceux qui savent parlent et que ceux qui ignorent tout se taisent.Vous ne lui rendez aucun service.

    • Jusqu’au moment où l’on parle Rimka est innocent. La police ne menotte que les dangereux ou ceux qui font de la résistance et je vous rappelle que Rimka a pris un avion pour venir répondre à la justice de son pays

  5. Le peuple a compris aujourd’hui que Karim Wade est innocent et que du point de vue du droit ses avocats ont déjà gagné le procès alors la cour et son juge tournent en rond.Ils ne savent pas comment sortir de ce bourbier et toute la faute incombe à Macky Sall le revanchard.

  6. Il était de toute façon prévisible que ce procès aboutisse à des situations de ce genre. Parce que l’absence d’issue était prévisible dés la conférence de presse d’Aliou Ndao. Il y avait une accusation excessive et impossible à prouver sous le soleil. Et il y a un pouvoir qui a osé faire cette accusation excessive qu’il ne pourra jamais prouver, mais qui n’acceptera jamais de perdre la face. Alors ? Alors, tout le monde est mal à l’aise.
    Macky est mal à l’aise, et il ne cessera jamais d’être mal à l’aise. Parce qu’il s’agit d’une chose sérieuse qui aurait nécessité de prendre le temps d’enquêter et d’enquêter surement. Puisqu’il a le pouvoir, qu’il a sa presse et qu’il a le cœur qu’il a, une enquête sûre, couronnée d’une découverte sûre même de 1000 FCFA d’illégal dans les affaires de Karim aurait suffit à Macky pour le mettre en prison à vie (s’entend tant qu’il sera au pouvoir). Mais avec les législatives qui pointaient, les locales qui allaient suivre, et tout le gain politique espéré, Macky Sall a lancé sa machine dans la précipitation. Or bien étudiée la machine était un couteau à double tranchants: tuer politiquement Karim ou mourir. Macky a lancé sa machine à cause de ses besoins politiques, mais il l’a fait sans en maîtriser les paramètres. Dés lors il lui fallait forcer vers une issue, celle qui est impossible, culpabiliser Karim, par n’importe quoi. Ce qui donne ce que nous sommes entrain de vivre. Même le juge sait qu’il ne fait de pas de la justice, mais qu’importe.
    Le Grégoire est mal à l’aise. Une pareille expérience, pour un magistrat c’est un signe de fin carrière. Ce juge ne rêvera plus de siéger à la cour de la Haie avec cette grosse tâche dans son cursus. Il sait donc ce qu’il perd de ce procès. Mais que faire ? La culpabilisation devient presque une obligation pour lui. La preuve, il est certain qu’il ne l’aura jamais. Alors, dans ce dilemme il gère le moment. Aujourd’hui, il se rappelle qu’il a le pouvoir, il en use comme fard, un pouvoir d’exclure, de faire taire, le pouvoir d’obtenir le silence. Cela empêche de penser à demain.
    Le procureur est mal à l’aise plus même que le juge. Puisqu’il ne peut échapper à l’accusation d’avoir mis le juge dans le pétrin.
    Les avocats de la défense sont mal à l’aise parce que chargés de démontrer l’évident. Il n’y a pas plus sidérant que d’être obligé de démontrer que le soleil est le soleil.
    Seuls les avocats de la partie civile sont heureux. Ils n’ont rien à perdre et tout à gagner.

  7. Les tribunaux du net jugent. ils disent le droit comme ils voudraient l’appliquer à leur idole .Comme il est un Sénégalais au dessus des autes Sénégalais la loi qui devrait lui être appliqué devait venir de la rue.

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