Le monde entier cherche à protéger le savoir traditionnel car 90% de cet or vert que constituent les plantes médicinales, fierté de demain se trouvent en Afrique et nous devons le protéger. Des laboratoires américains ont travaillé sur des plantes de pays africains. Ce test sur les maladies virales a conduit à des résultats plus qu’encourageants.
Structure de recherche culturelle et de diffusion scientifique, l’ONG Prometra, après plusieurs années de recherche, a choisi le Sénégal pour la restitution du travail effectué par ses membres sur les plantes. Les chercheurs, venus de plusieurs pays ont à partir des plantes abouti à « des solutions qui se sont révélées encourageantes pour les malades qui se sont prêtés à l’expérimentation » selon Eric Gbodoussou, Président de Prometra international. Les études très poussées menées par les chercheurs de Prometra concernent les maladies virales, tel le sida, plus connu, les maladies dégénératives dont le diabète et les maladies dermatologiques. Toutes les recherches ont donné des résultats très encourageants. « Tout ce travail se fait sous le contrôle d’un comité scientifique et juridique international constitué d’académiciens, de doyens d’université, d’éminents chercheurs et des laboratoires de médecine de renommée internationale » a précisé Dr Gbodoussou.
En matière de résultat précise Gbodoussou « quelque soit la dermatose, au bout de quelques semaines, les résultats sont satisfaisants ».
Concernant le diabète, l’expérience a porté sur un échantillon de cinq cent malades. A l’arrivée, 85 % des patients soignés exclusivement à base de plantes ont vu leur taux de glycémie équilibré. Ainsi, constate le Président de Prometra international : « beaucoup de malades du diabète dans le département de Mbour ne prennent ni de médicament conventionnel ni de médicament traditionnel. Ce sont des résultats visibles et encourageants ». La médecine traditionnelle se pratique plus en Afrique comme en attestent les statistiques qui révèlent que plus de 85 % des populations consultent les guérisseurs pour diverses raisons. Rien d’anormal à cela pour Gbodoussou qui estime que : « nous sommes Africains, nous devons être fier de l’être. Nous devons savoir en tant qu’Africains, nous avons non seulement le devoir de chercher des solutions locales à nos problèmes de santé locaux, mais nous devons aussi savoir que nous avons énormément à donner aux normes dans le contexte mondial actuel ». Il confie que « nous devons protéger cet or vert qui est un trésor de notre continent ».
S’agissant du sida, Eric Gbodoussou est avare en mots. Il ne communique que ce que les Américains ont dit de leurs recherches. Selon lui, « cinq plantes de guérisseurs provenant de quatre pays africains leur ont été données pour en faire une étude sérieuse. Les résultats auxquels ils sont parvenus révèlent que ces plantes, individuellement ou en combinaison donnent le même résultat. Ils tuent le virus et l’empêchent d’être actif, détruisent les cellules infectées et protègent les cellules non infectées ». Autant de choses qui montrent que dans ce défi sanitaire mondial, l’Afrique joue un rôle appréciable.
La priorité du Docteur est que « nos recherches soient connues parce que toute science, toute connaissance qui peut être utile doit être connue et reconnue ». Prometra s’oriente à présent vers la recherche d’un produit contre le cancer.
http://www.africanglobalnews.info
