Le Procureur du Qatar a-t-il été reçu par le Chef de l’État, question posée par le journaliste Mamadou Ibra kane de la TFM , il répond :
« Je n’ai pas forcement connaissance d’une audience accordée par le Président de la république au Procureur du Qatar […] »
Il rebondit :
« Par contre, de façon formelle et certaine, la photo que j’ai vue dans les presses, j’ai retrouvé une autre photo mais pareille sauf qu’il y a eu une personne qui est absente sur la photo, la représentante résidente du PNUD. S’il y a rôle du PNUD, ça remonte à 3 ans, je dis et précise et il y en a eu aucun. Parce que le PNUD a demandé au Sénégal, d’organiser une conférence internationale sur le renforcement de l’État de droit, il y a de cela un an et demi. Et à l’époque, le procureur du Qatar était présent et au cours de la réunion il y avait 17 pays présents et au cours de cette réunion, un certain nombre de décisions ont été prises, ici au Sénégal dont l’installation au Sénégal d’un Centre de formation et de perfectionnement sur le renforcement de l’état de droit et c’est à ce titre que le Garde des sceaux, le Ministre de la justice, il y a de cela un an et demi, s’est rendu au Qatar. J’ai même vu, que Sidiki Kaba a fait des voyages au Qatar. C’était dans le cadre d’une conférence multilatérale qu’il s’est rendu au Qatar […] »
L’ancien journaliste Abdou Latif Coulibaly, auparavant, d’une compétence remarquable, aurait-il oublié ses talents de journaliste d’investigation ?
Latif Coulibaly : « j’ai retrouvé une autre photo mais pareille sauf qu’il y a eu une personne qui est absente sur la photo, la représentante résidente du PNUD. S’il y a rôle du PNUD, ça remonte à 3 ans, je dis et précise et il y en a eu aucun. Parce que le PNUD a demandé au Sénégal, d’organiser une conférence internationale sur le renforcement de l’État de droit, il y a de cela un an et demi. A l’époque, le procureur du Qatar était présent [..;]»
La photo en question est celle-ci, avec la Représentante résidente du PNUD au Sénégal. Elle date du 1 juin 2015 et est rendue publique par le PNUD.
Le PNUD a donc demandé donc au Sénégal, l’organisation de cette conférence, selon Abdou Latif Coulibaly.
LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE ACCOUCHE D’UNE SOURIS…
Le scènario continue mais cette fois-ci avec la mise en place d’un Centre de formation et de perfectionnement sur le renforcement d’un état de droit, après la conférence internationale demandée par le PNUD.
Abdou Latif Coulibaly dit vrai lorsqu’il parle de ce Centre :
« Un certain nombre de décisions ont été prises ici au Sénégal, dont l’installation au Sénégal d’un Centre de formation et de perfectionnement sur le renforcement de l’état de droit. C’est à ce titre que le Garde des sceaux, Ministre de la justice s’est rendu, il y a de cela un an et demi, au Qatar. C’était dans le cadre d’une conférence multilatérale qu’il s’est rendu au Qatar. »
Une rencontre au Qatar pour l’organisation de la conférence de presse à Dakar…Qui pourtant, elle a déjà été organisée en 2015 (revoir le programme ci-dessous.
A-t-il dit un an et demi ? C’est à dire en 2015 ? Alors comment expliquer cette rencontre qui date du dimanche 21 février 2016 et dont le thème porte toujours sur un certain nombre de questions d’intérêt commun et de coopération dans le domaine judiciaire et juridique, de la primauté du droit entre les deux pays ? Dois-je revenir sur les preuves en image ? Dois-je revenir sur mes informations publiées en février 2016 ?
OU…
Dois-je revenir sur l’article publié par le journal Le Quotidien de Madiambal Diagne qui confirme aussi la présence de Sidiki Kaba le dimanche 21 février 2016, à travers un communiqué du ministère de la Justice ? Un oubli qui contredit les propos du Secrétaire général du gouvernement ?
OU…
Je recontacte mes correspondants journalistes Qataris. Hum…le journalisme…un si noble métier lorsqu’il est bien pratiqué. Doit-on rappeler à Latif Coulibaly que les journalistes sont très solidaires, que l’information n’a pas de frontière ? Doit-on lui rappeler que le journaliste noue des partenariats avec d’autres confrères, qu’ils soient au Qatar, en Australie, en Afrique du Sud, en Norvège etc. Oui, j’ai noué des partenaires avec tout ce bon monde. Le carnet d’adresse fait un bon journaliste. J’ai tâté le terrain russe, j’ai jeté un œil continuel en Israël, j’ai parlé à la Palestine et, tous, je leur ai demandé qu’ils me tiennent informé si toutefois ils voient l’ombre du Sénégal dans leur pays.
Le Qatar transparent sur les entrevues
J’ai donc recontacté un correspondant qatari. Vite, il me faxe un exemplaire du journal quotidien RAYA (ci-dessous). Des preuves papiers, des images pour étayer mon article :
L’entrevue entre le Ministre de la justice sénégalais Sidiki Kaba et le Procureur général de Doha Al Marri, février 2016. Au menu : Un certain nombre de questions d’ intérêt commun et de coopération dans le domaine judiciaire et juridique.
« Je n’ai pas forcement connaissance d’une audience accordée par le Président de la république au Procureur du Qatar […] »
La première audience accordée par Macky Sall au Procureur du Qatar date du 9 avril 2016. Le sujet abordé est : Le début de coopérations judiciaires.
Transparence Qatarie ?
La même source qatarie me faxe un autre exemplaire du journal quotidien Al Sharq (ci-dessous).
Ces thèmes abordés aux réunions reviennent jusqu’en 2016 : Renforcement de l’État de droit, Centre de formation et de perfectionnement sur le renforcement de l’État de droit, Corruption, dans le domaine judiciaire et juridique, doivent être expliqués pour mieux édifier les sénégalais.
Alors qui est exactement le Procureur général du Qatar Al Bin Marri ? Quel est son rôle dans la lutte contre la corruption, le renforcement de l’État de droit et la coopération juridique et judiciaire ? Quelle est la relation qui existe entre le PNUD et le procureur du Qatar, ce procureur qui était présent à la conférence internationale organisée à Dakar en 2015, présent ensuite avec Karim Wade dans le jet privé, le soir du 23 au 24 juin 2016 ?
Pour comprendre ces entrevues, il faudrait donc expliquer aux sénégalais : Le renforcement de l’État de droit, le rôle du Procureur dans la lutte contre la corruption pour instaurer la bonne gouvernance en Afrique.
En vérité Mr Coulibaly fait pitié.