Mme Viviane Wade est arrivée, encadrée par son garde du corps. L’ex-Première dame a fait sa rentrée, vers 10 heures 50 minutes, avant de prendre place. Habillée en robe tissus soie, écharpe assortie, l’épouse de l’ancien chef de l’Etat est assise à sa place habituelle. Les camarades et amis de son fils sont là. Elle leur distribue des salamalecs.
Quelques minutes plus tard la Cour, présidée par le juge Henri Grégoire Diop, flanqué de ses quatre assesseurs, prend place. «Vous pouvez vous asseoir, l’audience est reprise». Le juge annonce la poursuite des débats d’un procès auquel assiste depuis le début Viviane Wade.
Assise sur son fauteuil, l’ancienne Première dame est présente, toujours en place, comme d’habitude depuis le début du procès, pour soutenir son fils Karim Wade malgré ses problèmes de santé lié à la vieillesse. Madame Wade insiste sur le fait «qu’elle va bien», son seul souci est «qu’elle commence à avoir des rhumatismes et qu’elle a un peu froid».
Faisant part de ses impressions par rapport au procès, elle dira : «C’est un complot visant à détruire mon fils». Selon elle, «ce procès est tout simplement une mascarade». Elle ajoute que «ce procès est politique, ceci est comme un feuilleton et ce n’est pas encore fini», déclare-t-elle. Elle déplore la lenteur de la procédure qui ne cesse de tirer en longueur en précisant que «c’est le cinquantième jour de procès».
A l’heure de la pause, Viviane ne sort pas manger comme tout le monde en dehors du Tribunal. Au contraire, Madame Wade reste cloîtrée dans la salle d’audiences en train de mâcher calmement un sandwich, en attendant la reprise. Ce moment de solitude montre la détermination et la force de conviction d’une mère face au destin de sa progéniture.
Le Quotidien