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Quand le régime de Macky est à court d’argument !

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Le débat sur la pauvreté du Sénégal, suscité par le rapport du Fonds Monétaire international a révélé au grand jour l’incurie d’un gouvernement en mal d’inspiration. Non content de se faire offrir un Plan bidon à coups de plus d’un milliard de francs Cfa, pompeusement appelé « Plan Sénégal émergent », le Président Macky Sall avait dompté bon nombre des membres de la société civile et embrigadé les prétendus journalistes « d’investigation »en vue de continuer à tromper le peuple sénégalais avec des slogans creux. Il usa-abusivement-du bâton pour mâter tous ceux qui tenteront de s’opposer à sa politique de saupoudrage.

Le rapport du FMI vient de crever l’abcès en démontrant, chiffres à l’appui, que le Sénégal, sous Macky Sall, fait partie des 25 pays le plus pauvres du monde ! Cette bombe, lâchée par les institutions de Breton Woods a créé la panique dans le cercle gouvernemental. Les thuriféraires assermentés du régime ont vite fait d’emboucher la trompette pour accuser le cours du dollar ! Comme si la Côte d’Ivoire, le Kenya et le l’Ile Maurice n’étaient pas affectés par le cours du même dollar…Le Premier Ministre, plus averti, fait un démenti de principe, sans entrer dans les détails… Quant au Président Macky Sall, qui s’est senti dépassé par la gravité de la détonation de la bombe, n’a eu comme explication que de nous dire « qu’on ne peut pas être 25 ème en Afrique, à fortiori, dans le monde ! ». A-t-il oublié que tous les 25 pays les plus pauvres sont tous africains, sauf trois (Afghanistan, Népal et Haïti) ?

Non, monsieur le Président, vous n’avez plus d’excuses, votre bilan à moins de trois ans de la prochaine présidentielle est-on ne peut plus- catastrophique. Les Sénégalais s’appauvrissent de plus en plus, les entreprises ferment, les unes après les autres, la jeunesse perd de l’espoir et les parents ne savent plus à quel saint se vouer…Chacun attend impatiemment l’année 2017 pour trouver un autre capitaine pour le bateau Sunugaal, espérant que nous allons échapper, malgré tout, à l’assaut des tempêtes, qui secouent la barque chaque jour que Dieu fait. Comble de malheur, l’Assemblée nationale, annoncée comme celle de la rupture, est tombée à son plus bas niveau, depuis 1960 à nos jours. Le pugilat y remplace les joutes oratoires d’il y a quelques années. A la place des plénières, jadis suivies avec intérêt par les populations, on nous sert maintenant des bagarres, injures, combines et menaces… La dégradation de la perception que la jeunesse se fait de nos institutions est inquiétante. En un mot : Le Sénégal a besoin d’âtre sauvé !

Amina Sakho
Présidente du Mouvement Karim Président

1 COMMENTAIRE

  1. La rupture pour laquelle le Président Macky Sall à été élu n’est pas au rendez-vous après trois ans de gouvernance. Cette rupture tant souhaitée n’a pas trouvé de porteurs chez nos gouvernants actuels. Lorsque le capitaine n’est pas debout, ni libre, on ne peut pas espérer mieux. Cela a conduit à ce néocolonialisme économique et cette politique d’austérité que nous connaissons depuis 2012.

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