spot_img

Que Des Droit-De-L’hommistes En Trompe- L’œil ! (Par Alioune Badara Niang)

Date:

La protection et la promotion des droits de l’homme, de tous les droits humains, revêtent aujourd’hui un caractère universel et l’action de ceux qui les défendent avec sincérité, est plus qu’honorable. Je suis d’avis qu’un monde sans respect des droits rattachés à la personne humaine, serait synonyme d’un triste réceptacle d’injustice, d’insécurité, d’inégalité, de divisions, de violence, de misère, de crises etc.
Dans notre pays, avec l’enracinement du système démocratique, on note depuis quelques années l’avènement prolifique d’organisations de défense des libertés humaines, on peut citer dans le fouillis : La Ligue Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (Section du Sénégal), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix, Amnesty International Sénégal, Article 19 Sénégal /Afrique de l’Ouest…. !
Certes, on se félicite de cette avancée des libertés démocratiques mais reconnaissons ici que cette situation n’est pas sans liens directs avec certaines postures controversées de ces « activistes », qui se sont autoproclamés défenseurs des droits des personnes mais qui dans la pratique, s’agitent tristement dans un embrouillamini désolant. Permettez-moi de vous donner des exemples pour illustrer ce que j’avance.
J’ai été interloqué par les propos de Monsieur Seydi Gassama, le très bavard Directeur exécutif d’Amnesty international – Section Sénégal, au sujet de la mort de l’étudiant Bassirou Faye (Paix à son âme): « Le meurtre de cet étudiant n’est pas un hasard. La police est allée à l’université avec l’intention de tuer. Il ne faudrait pas que les policiers se croient plus intelligents que les Sénégalais. Il n’y a pas eu d’infiltration. Ils ont été à l’université en ayant comme objectif d’éliminer, de blesser et de détruire sous les ordres. Ce n’est pas un seul flic qui a causé ces dégâts à l’Ucad ». Fichtre !
Ce commentaire d’une frivolité inouïe, semblable à ceux que nous ont habitué les opposants pourfendeurs invétérés du régime du Président Macky Sall tels Idrissa Seck « el loco », Abdoulaye Wade, Talla girouette Sylla, Sidy lamine Niasse, les « rappeurs » du crew Keur Gui (je reviendrai sur eux prochainement) et qui n’a comme unique conséquence que de jeter de l’huile sur le feu, de corser une situation déjà grave, renseigne sur la posture oppositionnelle de cet homme. Dés lors, le doute n’est plus permis que sous le couvert d’activiste des droits de l’homme, c’est un politicien, mu que par des intérêts personnels et sournois, qui s’agite. C’est donc une simplification que de dire que ses allégations confuses n’ont convaincu personne car elles ne constituent en vérité que des sornettes grossières d’un opportuniste.
Pis, avec la déclinaison de l’invitation à lui faite par le Procureur pour témoigner dans cette affaire, afin d’aider à la manifestation de la vérité, en brandissant l’argument que les étudiants sont des témoins privilégiés et qu’ils pouvaient identifier l’auteur du crime, prouve également à suffisance, l’aveu de faiblesse de Monsieur Seydi Gassama, un personnage sans mérite, qui ne fait que défoncer des portes déjà ouvertes. Et cela résume bien que le surnom de « politicien cagoulé » qui lui est collé, depuis ses élucubrations partisanes avec le dernier rapport de son organisation sur les droits de l’homme au Sénégal sous Macky Sall, est loin d’être volé. Pour Amnesty, l’équation devient alors prégnante car l’on ne peut comprendre qu’une aussi prestigieuse organisation internationale pour la défense des droits humains, puisse confier ses destinées au plan local, à un looser de la trempe de ce Gassama.
La même réflexion est aussi valable concernant Monsieur Aboubacry Mbodj, Secrétaire Général de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) dont les récentes sorties médiatiques inquiètent. Sérieusement même.
En effet, sur l’arrestation de Samuel Sarr, pour offense au chef de l’Etat, ce Monsieur a véritablement manqué de retenue et surtout d’impartialité, en soutenant que des gens ont dit des choses plus graves sans être inquiétés. Effarant non ? On en attendait plus de lui que cette piètre analyse subversive, car vouant tacitement aux gémonies, le régime du Président Sall. Je voudrais rappeler au sieur Mbodj, que reconnaître les droits de l’homme, ne se ramène pas à considérer tous les penchants comme légitimes. La nécessité de respecter les institutions, surtout celle qu’incarne le Président de la République, est incontournable dans une démocratie et l’Etat doit y veiller.
Sa réprobation hargneuse contre l’article 80 aurait pu être légitime si dans le même temps, il nous proposait une panacée pour faire respecter les institutions, socle inamovible de notre République.
Je ne suis pas pour une restriction voire une répression de la liberté d’expression dans notre pays mais nous devons imposer un usage responsable du langage qui n’est pas mis à notre disposition pour, dans une gratuité absolue, nous servir de jouet et, éventuellement, de bombe contre autrui, surtout contre un Chef d’Etat. Telle est ma conviction.
Bien avant même cet épisode, j’ai en mémoire la position adoptée par l’organisation qu’il dirige , à la 55e session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples qui s’est tenue en Avril dernier à Luanda, taclant le régime du président Macky Sall, qu’elle a accusé de violer les droits de l’Homme à travers notamment la Cour de répression de l’enrichissement illicite dans l’affaire Karim Wade.
Comment ne pas être effarouché devant ce salmigondis de contre-vérités ? C’est à croire que seul le snobisme peut expliquer une telle énergie et un tel entêtement à déformer le réel. On le sait, la démarche politiquement motivée de ces faux activistes, s’apparente bien à une trahison de l’engagement de Peter Benenson.
A mon sens et ne serait- ce par rectitude personnelle, ces « défenseurs » des droits humains devaient s’abstenir de telles attitudes, qui ne font que confirmer ce que nous pensions d’eux et de tous ces parvenus qui ont parasité le sacerdoce que représente la lutte pour le respect des droits des hommes. Ils se servent de leur aura « droit de l’hommiste », créée de toutes pièces, pour faire de la politique de manière déguisée, abondant dans le sens de la propagande contre le Président Macky Sall et de son gouvernement. C’est une aberration, une hérésie même !
C’est ce genre de mercenaires sans scrupules, à qui les occidentaux accordent de l’argent pour se prétendre gardien des droits de l’homme. D’ailleurs, quelle crédibilité accorder à ces gens qui ne sont en réalité que des activistes en trompe l’œil, qui font de leur engagement un simple moyen de rente ?
Ils sont au fond, de vrais chevaux de Troie, à la solde de puissants lobbies occidentaux, qui ne comprennent même pas le fonctionnement de l’être humain pour prétendre en assurer la défense.
On ne les entend revendiquer que lorsqu’il s’agit de causes médiatisées. Et là, tout le monde veut hausser le ton et prouver sa puissance. Je me demande où sont-ils quand Les États-Unis continuent d’exécuter des prisonniers, en Chine, elles se font à la vitesse de l’éclair, en Arabie Saoudite, on coupe des mains, on lapide et on tue.
Mais fini l’enfumage, appelons un chat un chat. Ces agitateurs patentés au service de leurs bailleurs que sont les ONG occidentales, sont décidés à affaiblir un président démocratiquement élu, Macky Sall. Ainsi, tant qu’ils seront sur le terrain politique, avec leur arrogance matamoresque et leur emballement dantesque, nous ne ménagerons aucunement notre plume pour leur apporter une réplique……… politique !
D’ailleurs, pour voir plus clair dans leur jeu, pour séparer la graine de l’ivraie, je pense qu’il nous faut copier l’exemple de la Russie qui a voté une loi parlementaire qui oblige toute ONG à déclarer ses bailleurs de fonds. Faute de quoi, elle sera considérée comme étrangère à la Russie. Et c’est une mesure salutaire qui préserve la liberté de la Russie. Une telle mesure serait efficace contre l’infiltration de notre Pays par toute forme de combine extérieure.
En conclusion, les vrais défenseurs des droits de l’homme, à l’image de Monsieur Sidiki Kaba, actuel ministre de la Justice dans le gouvernement de Macky Sall, qui vient d’être brillamment porté à la Présidence de l’Assemblée de la CPI , conscients de la dignité de leur travail et qui croient aux valeurs et aux libertés humaines, sont malheureusement si peu nombreux, que je suis convaincu qu’un verre d’eau propre ne changera pas la puanteur du grand océan que constitue la défense des droits des personnes.
Et peut-être, pour peu que ma contribution soit diffusée de manière virale, serai-je même invectivé parce qu’à nouveau je serai amené moins à défendre le Président Macky Sall, qui n’a pas besoin de moi, qu’à m’indigner de la nature des attaques déversées contre lui par ces pseudos activistes. Nul doute que je serai catalogué par certains et privé de toute légitimité par d’autres !

Mais c’est le tarif que me coûte mon soutien au Président de la République.

[email protected]

1 COMMENTAIRE

  1. La montée en puissance de la surenchére de ceux qui instrumentalisent le malheur des autres pour s’imposer comme des recours ont à leur tête ce fieffé menteur qu’est ce S Gassama qui s’autoproclame le maitre d’un rituel de mauvais goùt pour sans doute solder des comptes .Cela ne l’arrange pas , il s’est trop vite retiré son plus vigoureux soutien que sont les étudients qui le jugent coupable de populisme . Ce qui n’envoùte plus personne.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Urgent: Barthelemy Dias convoqué par la Sûreté Urbaine

XALIMANEWS: Le maire de le ville de Dakar est...

La dissolution des institutions HCCT et CESE en vue

XALIMANEWS: La dissolution des institutions HCCT et CESE est...