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CONTRIBUTION – La réponse à cette question intéresse tout le monde et ne peut laisser aucun citoyen Sénégalais indifférent. Elle concerne tous les Sénégalais et particulièrement les décideurs, hommes politiques, religieux, syndicalistes, Théologiens et autres intellectuelles jeunes et toute autre couche sociale de ce pays.

Cette question je me la pose et vous là pose, en ayant à l’esprit les préoccupations, les ambitions et les aspirations du peuple Sénégalais, après les événements du 23 et 27 juin qui marque l’entrée du cadre social Sénégalais dans une véritable nouvelle approche du traitement des questions qui touche tout le peuple. Les dates du 23 et 27 évoque et appelle dans notre mémoire l’irruption inouïe de la violence et de la vendetta populaire. En allant à l’élection, nous devons établir un bilan, pour situer notre responsabilité face à ce que nous avons fait du Sénégal après dix d’alternance et changement de régime. Il est toujours difficile à l’homme de situer sa responsabilité dans ce qui l’entrave et lui pèse. Il est tout autant difficile de voir le vrai, le beau, le bien qui se vit et se fait autour de lui. De nos jours, bien souvent dans nos sentiments comme dans nos jugements, le pessimisme a tendance à l’emporter sur l’optimisme.

Le Mal du Sénégal.

L’adage selon lequel « un problème posé est à moitié résolu » est bien connu, car l’efficacité d’une thérapeutique répond à la justesse et à l’adéquation d’un diagnostic. Les dates du 23 et 27 juin pose bien le problème de la problématique des politiciens de notre pays. Notre propos n’a nullement la prétention d’une exhaustivité d’expert. Les sociologues, les politologues, les économistes sauront approfondir l’analyse pour amener les Sénégalais à mieux comprendre la crise multiforme qui assombrit leur horizon et à en sortir. Les événements du 23 et 27 s’étendent à toutes les couches de la société et à tous les secteurs de la vie du pays. Un sursaut salutaire est donc urgent, voire indispensable de la part du président pour éviter l’enlisement, pendant qu’il est encore temps.

Violence des autres et la nôtre

Nous serons tous d’accord, si je commence par dire que la violence est mauvaise. Tout le monde est contre la violence, mais tout le monde est pour la violence. Tout le monde le condamne- Tout le monde le vénère ou presque ! Presque tous les états du monde célèbrent une fête qui commémore l’apogée de la violence de leur armée : Le 04 Juillet pour les Américains, le 14 Juillet pour la France parmi tant d’autres. La violence est ambigüe ; tantôt loués, tantôt blâmée ; selon le camp ou l’on se trouve.

Le Dr Friedrich Hacker : Psychanalyste américain et professeur de l’Université de Californies écris : Non pas la violence est légale ou illégale, puisque ce sot justement les puissants qui font les lois et que les contestataires ne peuvent les combattre qu’en violant leurs lois.

La réflexion du Dr hacker nous pousse à poser les questions : Quel est la violence justifiée ou injustifiée ? Quel est la violence défensive ou offensive ? En tant que Chrétien, nous voyons cette violence occupé le cœur de l’homme depuis Caïn et Abel. L’homme est souvent hanté par le projet de tuer son rival. D’ailleurs de toute la création c’est l’homme qui tue volontairement son semblable ; le chat tue la sourie mais pas le chat, le lion tue sa proie en dehors de son espèce ; l’homme tue l’homme. Reparlons un peu de Caïn et Abel. Quand Caïn est né, Eve lui donne le nom de  » J’ai acquis ». Eve choisis le nom seul. En suite vient Abel, elle là nomme  » Vapeur, Vanité » second mystère. C’est Eve seul qui nomme son premier fils en disant : J’ai crée un homme grâce au seigneur.

La parole de Dieu s’accomplit dans la naissance de Caïn : Croissez et multipliez-vous.

D’après les noms, Caïn satisfait les attentes d’Eve et Adam se tait signe de conviction. Abel semble être une déception ; mystère ! Quand les attentes liées aux premiers ne sont pas accomplis et le second est ressenti comme un gêneur. Abel vient au monde comme quelqu’un de trop, de non désiré et on l’appelle  » Vapeur- Vanité ». Même s’ils n’ont pas la même fonction, vite Caïn va voire Abel comme quelqu’un qui le prive de l’exclusivité ; il le prive de la possibilité de tout avoir en sa possession. Tout pour lui et lui seul. Alors dans la vie, il faut savoir partager, apprendre et connaitre les limites, accepter les compromis. Caïn se dit Abel est un surplus dans la famille et pour lui même il constitue une menace, une embûche, un obstacle a son héritage et son rêve de toute puissance. On devine la suite de l’histoire. Cette suite on l’observe dans les rues, en politique et un peu partout autour de nous. Quand Caïn voit que c’est l’offrande de son frère qui plait à Dieu, il est fâché a mort, au lieu de savoir que cela vient de la pédagogie divine. Pourtant Caïn était un privilégié, il est le premier né, Dieu lui a parlé personnellement. Genèse 4 : 6 – 10.

Pourquoi t’irrites-tu ? Pourquoi marcher la tète basse ? Pourquoi as- tu le regard ombrageux de ceux qui veulent faire un coup ? Domine ton émotion. Domine tes impulsions. Une faute est tapie dans l’ombre, une faute te menace. La faute, quelle faute ? La même, celle de croire toujours puissant, vouloir évincer les autres, ne pas accepter la limite, la différence originelle.

Je voudrais m’interroger si cette voie ne tonne pas au Sénégal dans cette période pré-électorale. Attention Dieu nous avertit. Comment échapper a cette faute ? Comment là neutraliser ? Entendre Dieu nous parler, recevoir et accueillir le parler de Dieu. Dieu est amour est Vérité. La justice et l’équité son ses attributs. La raison est divine. L’homme est sacré pour Dieu. Dans le livre de la Genèse ; la Bible promet de demander le sang de l’homme à quiconque verse le sang de l’homme même si un animal le faisait. Voici le texte de Genèse. Chapitre 9 Versets 4 à 6. Seulement vous ne mangerez pas la chair avec sa vie (c’est à dire) son sang ; et certes je demanderai le sang de vos vies ; de la main de tout animal je le redemanderai, de la main de l’homme ; de la main de chacun, de son frère, je redemanderai la vie de l’homme. Qui aura versé le sang de l’homme, par l’homme, son sang sera versé, car à l’image de Dieu il a fait l’homme.

Quand l’homme n’est plus en mesure d’écouter et de parler avec Dieu, il n’est plus capable de parler et de communiquer avec son frère aussi. Tout en sachant que la parole fait vivre Caïn ne voulait pas accéder à la parole de vie et qu’en est-il de nous ?

D’ailleurs, revenant sur Caïn et Abel : Comment fait avec l’aide de Dieu va échanger avec Vapeur. Quand Caïn décide de parler, il y’aura pas de dialogue mais de la vocifération. Quand nous parlons sur un ton catégorique, qui n’admet pas la réplique, lorsque nous ne sommes pas en mesure de recevoir la pensée de l’autre, nous sommes Caïn. Les mots ne servent plus à communiquer mais ils deviennent des armes qui préparent le crime. La parole est ce que Dieu a donné à l’homme pour l’humaniser, pour en faire son image. Le premier péché est la perversion de la parole. La perversion de la parole est plus qu’un péché c’est un crime, car elle tue l’autre, elle annule l’autre. Ce qui n’est pas formulé verbalement se manifeste sur d’autres formes. Caïn sort parler à son frère…., il le tue. On ne parle pas à Vanité, on l’élimine. Et la terre connue son premier meurtre. Qu’en sera t- il pour le Sénégal de demain ? Reprenons la parole du dialogue et acceptons la parole de la vérité.

Tu connaitras la vérité et la vérité t’affranchira dis l’évangile.

PAPE ADIOUMA GNING Pst évangéliste.

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