Le Président de la République SEM Macky Sall a présidé, ce mardi 30 juin 2015, la cérémonie de remise du rapport public de la Cour des Comptes, au titre de ses activités pour l’année 2013.
« Le succès des politiques publiques, déclinées dans le Plan Sénégal Emergent (PSE), est largement tributaire du respect de ces règles essentielles dans une démocratie qui se veut moderne, une économie qui aspire à la prospérité et une société qui ambitionne d’être plus juste et plus solidaire.
« L’objectif d’émergence que nous recherchons exige, pour y arriver, la mise en œuvre de politiques rationnelles et efficientes dans l’usage qui est fait des deniers publics ; surtout que nos ressources sont limitées et nos besoins à la fois nombreux et urgents ».
Rappelant son attachement à la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence comme valeurs et modes de gestion des affaires publiques, le Chef de l’État
a redit la nécessité non seulement d’une bonne planification et d’une programmation judicieuse, mais aussi d’un contrôle rigoureux et efficace de l’action publique.
S’adressant au Premier Président de la Cour des comptes, le Chef de l’État a noté, avec satisfaction, les efforts consentis pour la mise à jour dans la production des rapports publics.
Aussi, le Président de la République a t-il exhorté la Cour des comptes à garder la même dynamique en ce qui concerne le jugement des comptes de gestion des comptables publics qui, selon lui, est un volet essentiel qui doit requérir l’attention particulière du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
À propos des dysfonctionnements constatés, le Chef de l’État a apprécié positivement l’attention prêtée par la Cour au respect de la réglementation régissant les entités contrôlées.
« Ce contrôle traditionnel de la conformité doit être poursuivi de façon diligente, pour en tirer toutes les conséquences qui s’imposent ».
Le Président de la République s’est ensuite réjoui des missions de contrôle visant la mesure des performances de certains programmes, conformément aux dispositions de la nouvelle loi organique sur la Cour des Comptes et aux textes communautaires de l’UEMOA. Ce qui selon lui, est une démarche en adéquation avec le principe de « bon emploi » des fonds publics pour de meilleures pratiques.
« La Cour peut compter sur mon engagement à corriger toute imperfection ou pratique contraire au droit et à l’efficacité ».
Enfin, le Président de la République a assuré la Cour que ses préoccupations concernant le renforcement de ses capacités, y compris la finalisation de sa réforme, feront l’objet d’un examen attentif.