Près de 200 femmes ont été violées lors d’une offensive rebelle entre le 30 juillet et le 3 août dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont rapporté aujourd’hui des groupes humanitaires.
Des insurgés hutus des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et des miliciens Maï-Maï opèrent dans cette région, terrorisant la population civile et se livrant chaque année à des milliers de viols, malgré les efforts de l’armée nationale congolaise pour mettre fin à leurs activités.
Le 30 juillet, hommes des FDLR et combattants Maï-Mai ont attaqué la ville de Luvungi, dans la province du Nord-Kivu, et ont gardé le contrôle de la localité jusqu’au 3 août.
« Pendant cette opération, les rebelles ont pillé les maisons et violé plusieurs femmes à Luvungi et dans les environs », a dit la porte-parole du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Stefania Trassari.
« Un groupe humanitaire, le Corps médical international (IMC), a rapporté que les hommes des FDLR avaient violé systématiquement la population pendant quatre jours. Au total, 179 cas de violences sexuelles ont été signalés », a-t-elle ajouté.
« Presque tous ces viols ont été commis en réunion, parfois par six hommes armés, souvent devant les maris et les enfants des victimes », a ajouté l’IMC dans un communiqué.
Sept ans après la guerre de 1998-2003 qui a causé la mort de plus de cinq millions de personnes, la RDC reste déchirée entre les rebelles hutus des FDLR et les milices Maï-Maï regroupés à l’Est et les rebelles de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) dans le Nord.
lefigaro.fr
Faites quelque chose pour ces pauvres femmes,pourquoi violées des innocentes en plus devant leur enfants et maris,Vraiment degeulasse.