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Recrudescence des meurtres au Sénégal : L’évêque de Ziguinchor Mgr Paul Abel Mamba prône un esprit de dialogue

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«Il faut que toutes les couches de notre société ramènent les populations à prôner un esprit de dialogue ». C’est ce qu’a déclaré l’Evêque de Ziguinchor, Mgr Paul Abel Mamba. C’était à l’occasion de la célébration hier, dimanche, de la messe du lancement officiel des activités pastorales du Diocèse de Ziguinchor.

La recrudescence des meurtres au Sénégal ne laisse pas indifférent le clergé. Se prononçant sur cette spirale de violence marquée par des meurtres et tueries perpétrées dans le pays, l’Evêque de Ziguinchor Monseigneur Paul Abel Mamba est d’avis : « qu’il faut que toutes les couches de notre société que ce soit les religieux, les politiques, les personnes de bonne volonté qui ont une certaine influence dans l’éducation, puissent ramener les communautés à prôner cet esprit de dialogue qui nous conduit à la concorde et à la paix » lance le chef de l’église catholique à Ziguinchor. C’était à l’occasion de la célébration hier, dimanche, de la messe du lancement officiel des activités pastorales du Diocèse de Ziguinchor.

Il estime que cette recrudescence est due en partie à une perte de valeurs qui est à l’origine de toutes ces dérives notées, car, selon lui, «il y a une partie de la perte de valeurs parce que chaque peuple est adossé à des valeurs cardinales qui lui permettent de pouvoir avancer et de se développer, alors si nous perdons les  socles de nos sociétés, on constate ces dérives et on va chercher ailleurs les valeurs qui ne sont pas les nôtres», a   fait remarquer l’Evêque qui est convaincu  que la concorde et le dialogue qui font la spécificité du peuple sénégalais  sont en train de dégringoler petit à petit  .

« Les différends se règlent dans le dialogue », martèle le religieux qui poursuit en ces termes : «même si on est diffèrent, il faut dialoguer s’il y a un différend, c’est dans le dialogue qu’on arrive à trouver la solution et non dans la violence »  dira-t-il avant d’ajouter : «il y a toute l’ambiance liée à ces mouvements djihadistes qui prônent une sorte de violence  adossée à des  confessions. Et nous apprendre du christ  la non-violence et la primauté de l’amour dans les relations avec les personnes »,  lance ainsi Monseigneur Paul Abel Mamba qui célébrait hier, dimanche la messe du lancement officielle des activités pastorales du Diocèse de Ziguinchor. Une ouverture officiel des activités sur fond d’introspection  de l’identité chrétienne en phase avec le synode.

A l’image des plans d’action, les autorités de l’Eglise ont  décidé de tracer un chemin sur  dix ans pour conduire l’Eglise sur un chemin à la suite du christ d’où  le thème de cette année : «  suivre le christ aujourd’hui dans l’église de Ziguinchor »

Sud Quotidien

2 Commentaires

  1. RÉSUMÉ :
    LE Procureur
    « Le mobile du crime, dans l’assassinat de Fatoumata Moctar Ndiaye, n’est pas politique, il semble purement financier. C’est ce qui est ressorti des premiers résultats de l’enquête. «C’est un dossier qui ira à l’information. On ne peut pas entrer dans les détails, mais je peux dire qu’en l’état actuel, il semble que le mobile soit financier, pas politique. Maintenant si ultérieurement il y a d’autres informations nouvelles, le juge d’instruction va s’en saisir et éclairer son dossier », a indiqué le procureur de la République, Serigne Bassirou Guéye, face à la presse ce dimanche. »
    Abbé Pierre Dione : “Les meurtres et assassinats ont plongé le Sénégal dans un tournant dangereux”
    “Quand un homme s’arroge le droit de soustraire la vie à un
    autre homme, poursuit l’abbé, cela est abominable et c’est interdit par toutes les religions. Nous pensons que c’est le matérialisme. Ce sont des gens qui sont comme aveuglés par l’avoir. Mais le gain facile amène des gens à ne même pas rechigner à soustraire la vie à leur semblable de manière à gagner quelque chose. Personne n’a plus le droit de garder le silence »
    Serigne Bass Abdou Khadre: «Tuer une personne équivaut à tuer toute l’humanité»
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    La recrudescence des meurtres au Sénégal ne laisse pas indifférent Serigne Bass Abdou Khadre. Le porte-parole du Khalife Général des Mourides a saisi l’occasion de la cérémonie officielle du Magal de Touba pour dénoncer cette série macabre. Serigne Bass trouve que «tuer une personne équivaut à tuer toute l’humanité». «Nous nous en désolons et condamnons ces actes, engageant tout le monde de veiller à la sécurité sans qui, personne ne peut rien avoir», fustige-t-il. Le marabout a invité aussi tout le monde à savoir raison garder et éviter «les tensions qui peuvent mener à des excès qu’on ne peut contrôler ». «Que chacun garde à l’esprit cela et prévienne ceux qui sont chargés de la sécurité de tout le monde de ce qui peut créer l’insécurité afin qu’elles puissent prendre des dispositions idoines », souligne-t-il, tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes.
    WALFnet »
    « la peine irréparable suppose un juge infaillible »..???????
    Dr. Cheikh Omar Diallo
    Docteur en Science politique
    Consultant en communication
    Journaliste-auteur
    De là, nous entendons les cris d’indignation des abolitionnistes. Nous percevons leurs éléments de langage préfabriqués. Ils s’en vont répétant que « la peine de mort est un meurtre commis par un Etat avec préméditation et sang-froid, un châtiment cruel, inhumain et dégradant, infligé au nom d’une justice d’un autre âge ». Ils aiment à réciter également l’article 7 de la Constitution du 22 janvier 2001 : « la personne humaine est sacrée […] Tout individu a droit à la vie ». Soit. Mais allez donc dire aux familles éplorées dont les parents sont six pieds sous terre que « la vie des criminels est sacrée ».
    DIRECTIVE………..!
    « Honorables députés, vous êtes globalement favorables au rétablissement de la peine de mort, sous certaines conditions. Parce que, tout, à commencer par votre for intérieur, votre déontologie intime, votre intime conviction et vos croyances religieuses, vous conduit irrémédiablement vers une proposition de loi allant dans ce sens. C’est alors que vous tiendriez l’occasion ultime de refléter parfaitement la volonté populaire.
    En Droit l’on nous enseigne que « ce que la loi a fait, seule la loi peut le défaire ». Mieux, l’initiative des lois appartient concurremment au gouvernement et au parlement. Le Ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, champion des droits de l’homme, dans une autorité verticale, a professé sa religion : « il n’est pas question de revenir sur la peine de mort ». Mais les élus du peuple, avec à leur tête, l’honorable député Seydina Fall ont également la leur. Alors question d’une simplicité bouleversante : à la fin qui donc représente le peuple souverain ? Ou bien doit-on encore tenir un autre référendum ? En tous les cas, le peuple est toujours maître de changer ses lois, même les meilleures (Jean-Jacques Rousseau). Et puis, vox populi dei est. La voix du peuple est la voix de Dieu. Une simple proposition de loi, expression de la volonté générale, suffit.  »
    Pour rappel, le 10 décembre 2004, douze ans déjà, sous la houlette du Président Pape Diop, vos prédécesseurs avaient eu le redoutable privilège d’examiner un projet de loi voulu par le Président Abdoulaye Wade et défendu par son Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, le Pr Serigne Diop. Ce projet de loi était relatif à l’abolition de la peine de mort au Sénégal. Au moment où les députés de la dixième législature prenaient cette initiative, attendaient dans le couloir, quatre condamnés à mort.
    Un député dépose un projet de loi pour le retour de la peine de mort au Sénégal
    « Le débat sur le retour de la peine de mort au Sénégal est relancé avec le dépôt mardi, à l’Assemblée nationale d’un projet de loi dans ce sens initié par le député Seydina Fall de la coalition Benno Bokk Yakaar (majorité présidentielle).
    Le parlementaire souligne être pour la réactivation de cette loi qui a été abolie en 2004 par l’ex président Abdoulaye Wade, au motif, soutient-il, que son application freinera un tant soit peu les criminels qui attentent à la vie des citoyens.
    ‘’On se rend compte qu’il y a de plus en plus de meurtres et trop d’agressions, et à chaque fois, les coupables se retrouvent libres après au maximum dix ans de prison, et c’est la famille de la victime qui est perdante », déplore-t-il.
    Seydina Fall qui clame bénéficier du soutien de 80 de ses collègues explique qu’il est inadmissible qu’un homme tue quelqu’un et se retrouve libre comme l’air après quelques années passées en prison, alors que la famille de la victime a perdu à tout jamais un être cher.
    Annoncé depuis mai dernier, le projet de loi suscite la colère des défenseurs des droits humains qui parlent de régression du Sénégal en la matière.
    RÉACTION………!
    ‘’Si l’Assemblée vote cette loi, nous allons l’attaquer devant le Conseil constitutionnel et devant les juridictions supranationales compétentes en matière de droits humains », menace Me Assane Dioma Ndiaye , président de la de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (LSDH).
    Assimilant la démarche du député Seydina Fall à de la ‘’pure démagogie »’, le président d’Amnesty Senegal, Seydi Gassama affirme que ‘’la peine de mort n’a jamais permis de lutter contre la criminalité, il n’y a aucune corrélation entre son application et la baisse de la criminalité ».
    Seuls deux condamnés à mort ont été exécutés au Sénégal depuis l’indépendance en 1960. Ces exécutions par les armes remontent à 1967.
    La premières des victimes, Abdou Ndaffa Faye, avait été reconnue coupable du meurtre d’un député (Demba Diop) et la seconde, Moustapha Lô, était accusée de tentative d’assassinat sur le chef de l’Etat de l’époque, Léopold Sédar Senghor, qui avait rejeté leur demande de grâce.
    Auteur: Apanews – Apanews
    RÉACTION… »publique « ………..!
    Kalidu En Novembre, 2013 (19:33 PM)
    « la justice n’est pas la vengeance ! la peine de mort n’a jamais règle la question des délits et des meurtres. c’est une mauvaise stratégie de s’attaquer aux conséquences sans s’assurer des causes. Pourquoi les sénégalais sont devenus violents, pourquoi les meurtres se multiplient et quelle est la manière la plus a même de réduire les problèmes des marginaux ? La peine de mort n’est pas une solution, nous sommes tous des condamnes a morts par contre la peine a réclusion est celle la la vraie peine. celle qui oblige le criminel a vivre ses regrets jus qu’ à la fin de ses jours….J’invite nos députés ont légifère sur l’exclusion sociale, sur l’égalité des citoyens devant les institutions et les charges publiques et au lieu de s’attaquer a de faux problèmes »
    « Serigne Bassirou Guèye a assuré dans ces propos que » le Sénégal est aujourd’hui plus que jamais déterminé à réprimer ces agressions sur la sécurité du pays et à garder l’image de notre pays connu et qui est connu partout dans le monde comme une terre où règne la sécurité.
    Le procureur de la République, s’exprimait aussi sur l’ensemble des dossiers de meurtre qui ont défrayé la chronique ces derniers jours partout dans le pays avec dernièrement l’assassinat de la cinquième vice présidente du conseil économique social et environnemental. Serigne Bassirou Gueye a assuré que le parquet diligente les dossiers et il sera sans pitié avec les auteurs criminels. «Dans tous les cas cités, les procédures suivent leurs cours. Et aucune dérogation ne sera faite. La célérité va régner et l’exemplarité de la sanction sera de rigueur», promet le magistrat. »
    Le procureur a tenu aussi a répondre à ceux qui estiment que la criminalité a haussé d’un cran au Sénégal, «Est-ce que la délinquance a augmenté au Sénégal ? Non. Je n’ai pas sous les yeux le tableau des crimes, mais je sais qu’on est dans la fourchette qui nous permet de dire que le Sénégal est sûr».
    MERCI.
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    Momar Seyni Diouf

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  2. Le député SEYDINABFSLL DOIT ÊTRE SOUTENU PAR CEUX QUI VEULENT UNE STABILITÉ PACIFIQUE AU SÉNÉGAL STULS LES CRIMINELS en puissance et les les loges maçonniques ont peur de la peine de mort

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