Xalima news – Se dirige-t-on vers une fin imminente du bras de fer entre l’Etat et les professeurs sortants encore non affectés de la Fastef ? S’il est encore prématuré de répondre par l’affirmative, tous les signaux tendent vers cette éventualité. Suite à la promesse du Directeur de cabinet politique du président de la République, Mahmouth Saleh, le Premier ministre Aminata TOURE a reçu hier une délégation des professeurs sortants aux fins de trouver des voies et moyens de sortir de l’impasse qui dure depuis de longues semaines. Au cours de cette audience qui s’est déroulé en présence du facilitateur Saleh et du représentant de ministre de l’Education nationale et qui a duré une bonne heure, Mimi TOURE, suite à la présentation du porte-parole des professeurs, a suggéré la mise en place d’une commission scientifique pour arrondir au plus vite les angles. Cette commission sera composée des représentants de la Présidence, de la Primature, du Ministère de l’Education nationale, des formateurs et évidemment des professeurs en quête d’une affection. Elle a été mandatée par le Premier ministre de réfléchir sur trois pistes, à savoir le public, le privé, et l’étranger. En clair, après avoir évalué le budget consacré à ce secteur dans un premier temps, une partie des 733 nouveaux professeurs encore sur le carreau sera affectée dans le public. Une deuxième partie prendra alors la route du privé, et la troisième celle de l’étranger, en fonction des candidats, mais aussi de la demande de pays tiers.
Source: L’Observateur
