Recrutement scandaleux à l’institut de recherche agricole: Mame Tata Ngom, le faux médecin « surdoué » de l’ISRA, démasqué et arrêté

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L’homme avait bien mûri son coup quand le médecin de l’Isra, Dr Abdou Ndiaye, a fait valoir ses droits à la retraite depuis mai 2013. Il s’est alors empressé, avec quelques complicités en haut lieu, pour prétendre au poste, malgré un cv bidonné. Une astuce qui a échappé au directeur général de l’Isra, mais qui a été éventée par le secrétaire général de l’institut et les syndicalistes.

Sur papier; Mame Tata Ngom est un surdoué qui s’ignore. Ou tout simplement, il a voulu prendre les responsables de l’institut de recherche agricole (Isra) pour des demeurés. L’homme qui se dit docteur, est né en 1978, il aurait débuté l’école primaire 2 ans après sa naissance, aurait eu son bfem à 12 ans, fréquenté la faculté de médecine à 16 ans. C’est avec ce parcours de tête de bœuf taché d’incohérence que l’homme à la blouse blanche a postulé pour être médecin de l’Isra. sans mener d’enquête, sans jeter un coup d’œil sur le cv ballot du candidat, le directeur de l’Isra, Macoumba Diouf, donne un avis favorable et instruit le secrétaire général pou l’établissement d’un contrat à durée indéterminée, en date du 22 octobre 2013. Un manque de lucidité et de vigilance du directeur qui a pu être rectifier grâce à la promptitude du secrétaire général et le devoir de veille des syndicalistes.
« Toutes les investigations menées à l’hôpital de Grang-Yoff où il est censé travailler, attestent que Mame Tata Ngom est un usurpateur de fonction qui aurait bénéficié de complicités au plus haut niveau de l’Isra pour être retenu comme médecin d’entreprise de cet institut. D’ailleurs, l’intéressé serait entre les mains de la police« , renseigne le secrétaire général du syndicat autonome de la recherche agricole, Tamsir Mbaye.

Source: L’Observateur

5 Commentaires

  1. organiser le bac arabe c’est bien mais attention on pense régler une vieille doléance alors qu’ au fond on risque de créer un grave problème au Sénégal car n’oublions pas qu’il existe déjà des instituts et universités en langue arabe au Sénégal. Ces établissements ont eu à délivrer des diplômes à leurs étudiants qui ont réussi leurs examens. Maintenant que Madame le premier Ministre déclare que la section diplomatie en langue arabe sera ouverte à l’ENA l’on se pose la question de savoir qui sera autorisé à se présenter au concours et qui ne le sera pas dès lors qu’il existe des diplômes non reconnus .Quel institut acceptera de voir ses étudiants non autorisés à se présenter à moins que l’état accepte de reconnaitre tous les diplômes obtenus de ces instituts et universités .Si c ‘est pas le cas attendons nous à des frustrations qui peuvent nous mener dans une situation qui risque de déstabiliser notre harmonie entre toutes les confréries religieuses du Sénégal. ATTENTION

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