Comme l’avait annoncé « L’Office » en juin dernier, le président Wade est train de dérouler une série de remaniements ministériels, étalée sur la période 2011-2012. Ainsi, après le réaménagement survenu le 24 juin dernier, un autre va suivre dans les toutes prochaines heures. De sources sûres, « cet acte III de la série consacrera le départ de cinq ministres au moins ». Et, au plus tard, le baobab sera secoué dans soixante-douze heures !
Malgré les garanties fournies, au mois de novembre 2010, relatives au maintien de l’équipe gouvernementale jusqu’en 2012, le président de la République s’apprêterait à démettre certains de ses ministres. En effet, des sources dignes de foi annoncent l’imminence d’un remaniement ministériel : « au plus tard lundi prochain ». C’est dire combien les prochaines 72h seront longues pour les ministres, qui ne savent pas encore s’ils seront maintenus ou pas. En effet, au moins cinq parmi eux devraient déjà préparer leurs bagages. Qui pour devenir ministre-conseiller, qui pour vaquer à d’autres occupations. Ces bientôt désormais ex-ministres dans tel ou tel autre département seront « remplacés par d’anciens membres du Gouvernement, tous des politiques ». Sur la liste des prochains entrants figurerait un actuel sénateur, ayant siégé dans le Gouvernement par le passé et une directrice d’une Agence nationale, connue pour sa farouche opposition à Idrissa Seck. De même, un ancien ministre de l’Information, qui a beaucoup occupé la scène médiatique ces dernières semaines, est également pressenti pour figurer dans la prochaine équipe. Néanmoins, le Premier ministre dont le départ avait été annoncé « conservera son poste », assènent nos sources. En effet, même s’il ne sera pas le dernier chef du Gouvernement avant la présidentielle de 2012, Souleymane Ndéné Ndiaye « n’est pas concerné par ce changement ». Dans la même optique, les Ministères de souveraineté ne sont pas concernés. « Le président Wade va plutôt secouer « le bas du tableau », révèlent nos interlocuteurs. Ainsi, Mes Madické Niang et Ousmane Ngom, Abdoulaye Diop, ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Cheikh Tidjane Sy, Bécaye Diop et, « naturellement », Karim Wade seront maintenus. Le tri s’opérerait alors sur les autres ministres et ministres délégués. Et, à cet effet, « tout autre membre du Gouvernement, allié de Wade ou responsable libéral, peut être démis », terminent nos interlocuteurs.
Mansour NDIAYE
LOFFICE.SN
ce n est pas un gouvernement……………mais un regroupement de voyous et bandits……………….quel pays alors…………….