Réponse à Momar M’baye: Djibo, un “ Ka” éternel!
“La mort est le triomphe du point de vue d’autrui sur le point de vue que je suis sur moi-même” J. P. Sartre
Non ! Momar. Vous avez été mal inspiré…
Les hommages rendus à feu Djibo Leyti Ka ne font pas de lui un saint comme vous le soulignez dans votre récit pamphlétaire.
Ils sont la somme de ses œuvres humaines, sociales et politiques. Ces actes désintéressés que chacun de nous a eu à poser, au moins, une fois dans dans sa vie. J’ose croire que notre cher Sénégal n’est point ce monde à l’état de nature tant décrié par Rousseau. Je puis dire que ce commun vouloir de vie commune, tant chanté par le Président-poète, soutenu par une fraternité et une solidarité légendaires, est encore une réalité dans notre pays.
Les hommages rendus à feu Djibo sont :
Le rappel ému d’un étudiant qu’il a soutenu dans l’épreuve, en le conseillant de penser à servir la Nation, envers laquelle, il était devenu redevable.
Ce sont les souvenirs attristés d’une célèbre cantatrice, pour qui, il ouvrait grandement les portes de sa maison à Touba, à l’occasion du Magal. Combien d’entre nous pouvions penser que Djibo disposait d’une maison à Touba ? N’est-ce pas là le signe d’un rassembleur, dans un pays fortement confrérique comme le Sénégal ?
C’est la remontrance du politicien qui rappelle à ses pairs que l’on peut servir la nation sans s’en servir. “ Djibo a servi pendant longtemps dans la haute administration, et il n’est pas milliardaire », a témoigné un politicien bien avisé.
Ce sont Les sanglots de ces milliers d’hommes et de femmes des campagnes et des milieux urbains que le défunt soulageait dans la plus grande discrétion. Un ancien ministre, voisin de Djibo à Dakar, a décrit le défilé interminable de parents, d’amis, et de nécessiteux qui paradent quotidiennement les marches de la maison de feu Djibo Ka.
C’est la reconnaissance unanime des compétences intellectuelles, du savoir-faire et de la grande maitrise des dossiers de l’Etat, d’un petit berger qui fit toutes ses humanités dans son pays.
Momar, votre plume aurait été plus experte si elle s’était penchée sur le legs positif de feu Djibo, en exhortant la classe politique et la future génération à se l’approprier pour le bien de la Nation.
Comme tout humain, Djibo avait ses défauts ; pardonnons-le pour ce grand travail qu’il a abattu au service de la République, sa volonté infaillible d’unir le Sénégal par le dialogue, et sa perspicacité que la mort subtile nous a subtilisée dans la quête de lendemains meilleurs pour le Sénégal.
Seigneur, pardonnez à Djibo ses péchés et répandez votre mansuétude sur notre cher Sénégal !
Repose en paix, père Djibo!
Mohamed Ka
New York
[email protected]
Sans vouloir vous choquer, M.Ka, à partir du moment où Djibo Leyti Ka a été membre assidu du MJUPS, la REPUBLIQUE LUI A TOUT DONNÉ, MUSU KO DESSÈLE DARA! DAGNU KO TÉTTÉ BAMU MEUTT SEUKK! Et à bientôt 66 ans je sais de quoi je parle! La moindre des choses était qu’elle lui en restituât une partie! CERTES, COMPARÉ À NOS HOMMES POLITIQUES ACTUELS, IL FAIT FIGURE DE HÉROS.
Mr Djibo Ka était un vrai patriote. Puisse Allah Taalla le Clément, le Miséricordieux, l’accueillir en son Paradis!
jeune Afrique disait de Djibo Kâ:Le ministre qui fait pousser de l’herbe dans le desert.c’est trés revelateur de la dimmension de cet homme d’etat.Qui n’a jamais divulgué de secrets. contrairement à ce petit qui pouer avir fait deux ans seulement au pouvoir se met à exposer sur la place publique tous les secrets et dossiers de l’etat,c’est bien Idrissa seck,trop petit