XALIMANEWS: “ Le Secrétaire général du Parti de la Construction et de la Solidarité (PCS)/JENGU TABAX, Monsieur Mor NDIAYE, a reçu de la Direction générale des Élections une convocation du Président de la République, Monsieur Macky Sall, m’invitant à participer à la cérémonie de lancement du Dialogue National, à la salle des banquets du Palais de la République. En réponse, après avoir accusé réception de cette invitation, je réitère la position du parti sur cette initiative.
Se fondant sur une analyse exhaustive et lucide de la situation politique du Sénégal,
il a été relevé que le contexte actuel est marqué par :
– le silence du Président de la République sur sa volonté ou non de briguer une candidature pour un troisième mandat alors que le peuple souverain a déjà, cours des référendums de 2001 et 2016, tranché la question en consacrant la limitation des mandats présidentiels à 2 ;
– la recrudescence d’atteintes aux droits et libertés
y compris des membres de la presse en violation de la Constitution et par la négation de l’existence de prisonniers politiques au Sénégal ;
– la défiguration par le Président Macky Sall, du processus électoral fixé par les lois et règlements en vigueur à la date de son élection en 2012 et qui en garantissaient l’intégrité ;
– la préoccupation de plusieurs de nos compatriotes par rapport aux dossiers judiciaires de leaders politiques de l’opposition dans lesquels les violations des procédures sont manifestes et aucun acte de rectification n’est posé par les pouvoirs publics pour mettre fin ou corriger les manquements.
Pour toutes ces raisons qui contribuent à entretenir une véritable tension socio politique, il nous paraît évident qu’un « Dialogue national » lancé par le Président Macky Sall, du fait de sa responsabilité dans la survenance ou le déroulement des faits déplorés, ne saurait être inclusif
et porteur d’espoirs pour pacifier l’espace politique en vue d’échéances électorales transparentes et démocratiques.
De plus, l’invite du Président de la République n’est pas accompagnée de Termes de référence formellement rédigés et communiqués avant toute convocation. Jusque-là, les informations recueillies ont été tirées de son entretien avec la presse au cours duquel il n’exclut pas des échanges sur la candidature à un 3eme mandat et sur une loi d’amnistie sur des faits relatifs aux deniers publics. Considérant qu’il ne saurait être question de remettre en cause les principes fondamentaux tirés du fonctionnement normal des institutions de la République et de créer des précédents dangereux pour des raisons politiciennes, le PCS/JENGU TABAX récuse toute participation à un dialogue sur une troisième candidature et sur une amnistie sur des deniers publics comme il le refuserait sur la forme républicaine de l’État.
Enfin, les conditions dans lesquelles ce dialogue a été convoqué ne nous mettent pas à l’abri de surprises avec l’inscription de points non convenus et relatifs à des questions liées à des calculs politiques partisans comme la modification du calendrier électoral.
Sur les autres questions d’intérêt national, à savoir entre acteurs politiques et de la société civile pour préserver la paix et la sérénité, à savoir l’exercice des droits et libertés et l’intégrité du processus électoral, le PCS/JENGU TABAX estime qu’un dialogue est nécessaire et doit être mené suivant des modalités à définir d’un commun accord.
Dans la situation actuelle, le PCS/ JENGU TABAX préconise que les partis, mouvements et personnalités politiques et de la société civile ayant refusé de répondre à l’appel au
« Dialogue national », se concertent, notamment dans le cadre du F.24, pour harmoniser leurs positions et les consigner dans un mémorandum à confier à un Médiateur à désigner.
Le PCS /JENGU TABAX participera à toutes les démarches initiées par le F. 24 dont il est membre. Quant aux partisans du « Dialogue national » du Président Macky Sall, je me permets de leur envoyer, en guise de contribution à leurs travaux, un exemplaire de mon ouvrage « Construire le Sénégal du Futur » notamment sur un nouveau processus électoral décrit aux pages 209 à 216.
Je leur suggère également, à la fin de leurs travaux, de confier leur mémorandum, à un Médiateur. Les deux Médiateurs de la nation divisée sur cette question cruciale pourraient se rencontrer pour désigner un troisième et examiner ensemble les voies et moyens de tenir compte des exigences des uns et des autres. Quel que soit le résultat, l’objectif de sauvegarder la paix et la sérénité doit être atteint”
Boubacar CAMARA Kamâh Le 29 mai 2023
Le morceau qui était englouti dans la gorge de macky sall vient d’être vomit. Un dialogue convoqué par le directeur général des élections !!! Waw, cela veut dire que c’est un dialogue sur le processus électoral ou de celui qui déterminera quel sénégalais aura l’autorisation de participer à ces élections? Le Sénégal mon pays de coeur et d’amour en est rendu là? On a entendu ces gens qui se disent être des NEUTRES nous rabacher qu’il faut aller dialoguer parce que c’est pour l’intérêt du pays. Où se trouve cet intérêt du pays dans une combine pour contourner les règles déjà établies. Macky sall a utilisé la force pour nous imposer le parrainage, pourquoi en débattre aujourd’hui. Macky sall a utilisé sa majorité mécanique à l’assemblée nationale dans la législature de 2017 à 2022 pour établir des règles ciblées pour éliminer des candidats comme Khalifa sall et karim wade avec la déchéance du droit d’être inscrit sur les listes électorales et par conséquent d’être élu. Maintenant qu’il s’est aperçu que son ventre et son cul n’entre plus dans ses culottes, il dit à ces mêmes opposants venez on va discuter, je vais vous retirer ses deux grosses épines de vos pays mais à condition que vous acceptiez que je sois candidat pour une candidature dont la constitution dit illégale. Voila finalement tout le jeu de ce dialogue se résume à ça. Quel gâchis pour ce pays.