Reprise des cours et contamination dans les écoles en France: Les vérités des associations des parents d’élèves du Sénégal.

La reprise des cours pour les élèves en classes d’examen prévue le 02 juin prochain se prépare. Les autorités sont en train de communiquer pour rassurer les enseignants et les apprenants. Mais malgré Cela, des inquiétudes se font sentir de part et d’autre compte tenue de la pandemie du coronavirus.
Mais la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal semble être rassurée. « Nous avions demandé au ministre que notre souhait était d’avoir une assurance que nos enfants seront vraiment dans des conditions les meilleures pour ne pas être contaminées. Le ministre, dans sa déclaration nous avait rassurés et nous étions, nous tous, rassurés comme quoi si l’on respecte, sérieusement, toutes les conditions et toutes les déclarations émises et que chacun, de son côté, fasse le travail qu’il faut et qu’il y ait auprès des enfants une certaine information par rapport à une préservation de soi même et une préservation des autres », a expliqué M. Dame Seck, secrétaire général de ladite Fédération. Mais, pour arriver à aller en cours et eviter la maladie dans les écoles, les élèves doivent être sensibilisés sur les gestes barrières. « Nous aurions souhaité que nos enfants sachent ou se disent qu’ils sont porteurs du virus et qu’ils doivent tout faire pour ne pas le transmettre à leurs camarades, de ce fait, chacun va respecter les gestes barrières en portant régulièrement les masques et en faisant beaucoup attention », a-il ajouté.
Mais pour ce qui est des informations selon lesquelles la France qui a repris les enseignements le 11 Mai, et qui s’est retrouvée, en une semaine, avec 70 cas dans les écoles, il indique que cela peut, peut-être, mettre des doutes sur l’esprit de beaucoup de parents mais, « quand-même même, le contexte n’est pas le même parce que si, réellement, les conditions sont réunies, s’il y’a, vraiment, une sensibilisation auprès des enfants pour qu’ils puissent faire beaucoup attention et que le respect individuel de l’ensemble des gestes barrières soit respecté, nous n’en serons pas au cas de la France », a expliqué M. Seck qui ajoute: « Dieu est grand mais l’avenir est devant nous et toutes les situations peuvent être améliorés même si l’on se rend compte qu’il y’a des contaminations.
C’est quelque chose de très possible mais les mesures seront prises pour pouvoir essayer de trouver les remèdes nécessaires afin d’amenuiser la contamination. C’est l’avis de la fédération qui a voulu être rassurée comme quoi toutes le conditions vont être prises pour que nos enfants puissent être en bonne santé ».
Il n’a pas manqué de rappeler qu’ils tiennent à deux choses: l’effectivité du droit à l’éducation et aussi au droit à la santé de leurs enfants: « De ce fait, on va concilier les deux choses à partir des précautions », a-t-il dit.
Reconnaissant que les moyens dont nous disposons au Sénégal sont limités, il soutiendra, néanmoins, qu’ils avaient très bien réfléchi pour mettre en place une stratégie nouvelle pour pouvoir, au moins, transcender ce virus et avoir des résultats escomptés. « Si réellement les conditions sont réunies les inquiétudes vont être totalement effacées. Nous saurons que nos enfants seront dans de bonnes conditions pour pouvoir continuer les enseignements- apprentissages », indique t-il optimiste.
A l’en croire, ce n’est pas un problème de moyens mais, plutôt, « un problème de prédisposition et d’auto couverture pour ne pas contaminer l’autre. S’il ya une bonne sensibilisation auprès des enfants, qu’ils sachent qu’il s’agit d’une maladie très grave, qu’ils sachent les conditions de contamination, qu’ils doivent tout faire pour avoir en conscience le respect des gestes barrières », conclut le secrétaire général de la Fédération qui regroupe les parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal.

Mariama Kobar Saleh.