XALIMANEWS : 2018 a été décrétée « année sociale » par le chef de l’Etat. Toutefois, les différents secteurs qui touchent la société sénégalaise ont été en ébullition pendant presque 365 jours. En passant par l’Education, la Santé, la Justice entre autres. A cet effet, la rédaction de Xalima.com a emprunté la machine à remonter le temps pour vous passer en revue les évènements phares qui ont marqués cette année 2018.
Parlant de l’Education, on peut souligner que ce secteur n’a pas du tout été épargné avec le non-respect d’accords signé entre l’Etat et les syndicats d’enseignants. Occasionnant des perturbations au courant l’année scolaire, qui a été sauvé de justesse d’une année blanche.
Dans ce même sillage, les étudiants sénégalais ont battu le macadam à maintes reprises. Entre les étudiants du privé exclus de leurs écoles à cause de dettes contractées par l’Etat, et ceux du public qui couraient derrière leurs bourses, on a assisté à de véritables échauffourées entre étudiants et forces de l’ordre. Qui malheureusement ont été sanctionnées par la mort du jeune fallou sène, tombé au front le 15 mai 2018, à l’UGB.
L’année 2018 a été aussi marquée par la signature d’un accord pêche entre le Sénégal et la Mauritanie. Ce qui a abouti à la délivrance de 400 licences de pêches aux pêcheurs de la région de Saint-Louis. Restons dans cette localité du pays, pour parler de l’avancée de la mer, qui a délogé 210 familles de leurs demeures. Ce, après l’affaissement d’un pan du mur de protection à Santhiaba.
La série d’enlèvements et d’assassinats des enfants, fait également partie des faits qui ont marqué cette année. Et cette situation avait installé les sénégalais et sénégalaises dans la psychose. Notamment avec la découverte du corps d’un jeune garçon du nom de Serigne Fallou Diop, qui a été retrouvé dans un sac, à Rufisque. Âgé d’à peine deux ans, le jeune garçon avait été porté disparu durant cinq jours.
Parlons de la santé. Ce secteur a été marqué par des grèves répétitives de l’Alliance des syndicats de la santé (Asas)/And Gueusseum. Ces derniers fustigent le non-respect du régime indemnitaire et exigent de l’État, le respect des engagements. A noter que ce mouvement d’humeur n’a toujours pas connu son épilogue. Car, Mballo Dia Thiam et Cie sont en train de dérouler leur 17ème plan d’action.
Même son de clochette chez les travailleurs de la justice, qui ont encore boudé les tribunaux pendant presque un mois. Très remontés contre l’Etat, ces travailleurs de la justice dénoncent eux aussi le non-respect des engagements signés avec le gouvernement, notamment les décrets qui portent sur les réformes statutaires, le régime indemnitaire et ceux relatifs à l’amélioration de la masse du fonds commun.
Toujours en rappel, notre pays a assisté aux dérives touchant la vie privée des gens sur les réseaux sociaux. En effet, après la mise en ligne d’un enregistrement audio de 27 minute, où une femme mariée donnée rendez-vous à son amant pour une « séance de sexe », c’était autour d’autres personnes qui ont publié une liste de 250 « filles facile ». Et ces dérives ont fait l’effet d’une spirale sur l’internet. Toutefois, l’Etat qui cherche toujours à légitimer la loi sur la restriction des libertés sur Internet, a été interpellé pour mettre fin à ces agissements.
Dans la foulée, des scènes de violences extrêmes ont été notés au cours de l’année 2018. Avec notamment des scènes de jalousie qui ont virés au drame. Parmi eux on peut citer les cas de : Bara Ndiaye, un Sénégalais établi en Espagne ayant mis fin à la vie de sa femme, Magette Mbeugou, en l’égorgeant ; Aïda Mbacké, qui a brûlé vif son époux et la dame Salimata Diaw qui a asséné des coups de machettes à sa coépouse. Pour n’en citer que ceux-là.
Pour conclure, cette année a été également riche en émotions. De grandes personnalités ont été arrachées à notre affection. En l’occurrence, le Pdg de Walfadjri, Sidy Lamine Niass, le khalife général des Khadres, Cheikh Bouh Kounta et enfin le khalife général des mourides Serigne Sidy Mokhtar.
