Alors que le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a programmé le début des plaidoiries pour lundi prochain,16 février 2015,les avocats de la défense de l’ancien ministre des Transports aériens, Karim Wade continuent de plaider sur la place publique. Ils maintiennent leur boycott et font une révélation bouleversante que Me El Hadji Diouf, avocat de l’Etat dément.
Cette révélation inquiétante, – si elle est se réalise – a été faite par Me Seydou Diagne, un des avocats de l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade. Comme s’il y avait une plaidoirie programmée devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), le 16 février, par le juge Henri Grégoire Diop, et une autre parallèle que la défense du fils de l’ancien président, Abdoulaye Wade, entend dérouler devant l’opinion publique, le procès consécutif à la traque aux biens mal acquis devient désormais populaire.
Plaidant au niveau des médias du privé, Me Seydou Diagne ne s’est pas limité à sa révélation fracassante. A l’en croire, «l’ensemble des avocats de Karim Wade et des co-prévenus de ce dernier, maintiennent leur décision de boycotter les plaidoiries prévues à partir de ce lundi (16 févier, Ndlr).» Pour cause, explique Me Diagne, «il n’y aura que du théâtre à la Crei ; une grande comédie politico-judiciaire.
Nous refusons d’être des faire-valoir dans cette mascarade de justice. Nous refusons de cautionner la forfaiture, la liquidation politique d’un homme par la voie judiciaire. C’est une honte pour la justice sénégalaise.»
Sur un autre registre, le Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr), sous les plumes de l’ancien président, Me Abdoulaye Wade, et Mamadou Diop « Decroix », ont adressé des correspondances au président de la République français, François Hollande et à son homologue des Etats-Unis, Barak Obama, pour vilipender Macky Sall.
«Une demande d’assistance judiciaire pour demander aux présidents François Hollande et Barak Obama de prodiguer des conseils à l’actuel président de la République qui veut diriger le Sénégal comme une monarchie, transformant par des actes quotidiens le système démocratique de notre pays.
Grand Place
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Et il l’a dit en direct, au procès, en pleine audience publique.