Idrissa Seck cherche un levier sur lequel il compte s’appuyer. En face de lui, un parti “essouflé” par la convocation de ses dignitaires. Le tout, face à un pouvoir en place appelé sur plusiuers fronts.Le Parti démocratique sénégélais (Pds), suite à la marche tenue récemment est sur un autre plan d’action.
Les militants, galavanisés par le message de leur leader Abdoulaye Wade qui se trouve actuellement à Versailles, ont opté d’occuper la rue tous les mercredis. Une action qui risque d’être lassante. Ainsi, des analystes politiques se sont penchés sur une éventuelle alliance entre le Pds et le Rewmi que dirige Idrissa Seck. Ce qui serait un partenariat gagnant-gagnant, vu que le Pds est dans des difficultés.
La traque des biens mal acquis semble plomber l’allure du Pds. Des ténors convoqués tous azimuts à la brigade de recherche de Colobane pour “enrichissement illicite”. Dès lors, une question se pose. Le Pds va-t-il survivre à ces convocations? A en croire des analystes, Idrissa Seck qui a toujours clamé que “le Pds est sa famille naturelle” est en pôle position pour ainsi “sauver le parti qui risque d’être en lambeaux avec ces séries de convocations”. Ce sont des gens qui connaissent l’opposotion pour l’avoir pratiquée pendant 26 ans. Avec des moyens colossaux dont ils disposent, ils ont les outils nécessaires pour faire face; mais Ousmane Ngom, Oumar Sarr et Cie, s’ils sont inquiétés, le Pds ne sera pas en position de force”, explique notre interlocuteur. Dans ce cas, quelle serait la solution pour eux? Idrissa Seck semble être la seule alternative. Pour d’aucuns, “certes il existe des problèmes avec Oumar Gueye et Pape Diouf. Mais il a besoin d’un appareil politique. Ce qui serait un partenariat gagant-gagnant. Quitte à perdre Oumar Gueye et Pape Diouf. Il lui sera facile de tout reconquérir et de disposer d’un appareil fort”.
Quelle riposte pour Macky Sall?
Le Pds semble reprendre du poil de la bête avec “sa” marche tenue mardi dernier , le pouvoir actuel à de quoi se mordre les doigts. Selon des témoignages, beaucoup de frustrés avaient aussi pris part à la mobilisation. La question agitée pour le moment, c’est de savoir “l’attitude à adopter par le pouvoir?”. Il lui faudra répondre “par des actes forts et non par la risposte”.
Momar CISSE
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