Risque sanitaire à Diamagueune-SICAP Mbao: l’eau du cimetière menace la santé des populations

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Victimes des inondations depuis 2007, les habitants de la commune de Diamaguéne-Sicap Mbao, sont confrontés au déferlement des eaux qui ont envahi le cimetière du quartier. Cette menace est d’autant plus critique pour la population, avec notamment les risques sanitaires. Le président de l’association des jeunes pour le développement de Diamaguéne Fora, a lancé un appel aux autorités étatiques, pour la construction de canalisation au niveau de la commune d’arrondissement de Diamaguéne-Sicap Mbao pour une résolution définitive de ce fléau.

« Nous lançons un appel aux autorités étatiques, aux élus locaux, pour qu’ils nous aident à construire des canalisations dans notre commune d’arrondissement, car les eaux contenues dans le cimetière commencent à se déverser dans nos maisons, et cela peut entraîner plusieurs maladies », a lancé Abdoulaye Kane, président de l’association des jeunes pour le développement de Diamaguéne Fora.

Ce cri de cœur vient d’un jeune issu de la banlieue, qui interpelle les membres du gouvernement qui tardent à trouver une solution à la récurrente question des inondations. En effet, le cimetière au niveau de cette localité a été englouti par les eaux, et les populations commencent à s’inquiéter. Selon Abdoulaye Kane, les eaux de pluies sont en passe de mettre en péril la santé des populations de cette entité située dans le sud de Dakar.

A ce sombre tableau, s’ajoute l’insalubrité dans ce site. En dépit des risques sanitaires, les produits alimentaires vendus notamment au niveau du quartier risquent d’être contaminés. Il y subsiste également une odeur nauséabonde « Nous vivons un calvaire qui ne s’explique pas », a-t-il ajouté. Les eaux venant du cimetière commencent à refluer dans plusieurs parties de la commune. De nouvelles pluies pourraient donc provoquer de nouveaux dégâts comme par exemple l’érosion des ossements humains, nous dit M. Kane. La propagation des maladies hydriques reste inévitable avec notamment la pollution de l’eau.

Sachant que le canal principal de la route nationale est distant de 800 mètres, le collectif et l’ Ajdf appellent toutes les autorités locales et les bonnes volontés à résoudre ce problème définitivement en mettent en place un canal estimé à sept millions de francs. Déjà, devant la situation qui s’aggrave de plus en plus, les jeunes de Diamaguéne Sicap Mbao, se sont regroupés au sein de cette association pour collecter des fonds dans l’urgence. « Nous avons d’or et déjà mis en place un système de collecte qui consiste à faire du porte-à-porte au niveau de chaque maison pour collecter de l’argent », a renseigné M. Kane. Et de poursuivre « Sur les sept millions nous avons pu collecter 479 500 francs Cfa », a-t-il assuré.

sudonline.sn

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