Axe névralgique, la route Tambacounda-Birkélane, remise à neuf récemment, commence à subir des dommages par endroits. Des dégâts liés à la construction, mais aussi au comportement de certains chauffeurs.
La route Tambacounda-Birkélane, rénovée récemment, commence à subir des dégâts, 20 points endommagés ont été notés entre la première ville nommée et Koungheul. Les dégâts constatés sont liés à la mauvaise exploitation, les surcharges des camions, les mauvaises pratiques des automobilistes lors des pannes et les imperfections dans la construction, a expliqué Lamine Ndiaye, responsable régional de l’Ageroute de Tambacounda. Cependant, ces endommagements ne sont pas comparables à ceux notés sur la route Kaolack-Fatick. Tous ces dégâts seront bientôt un vieux souvenir avant la réception de l’ouvrage, promet le responsable régional de l’Ageroute. Les travaux de réhabilitation de la route Tambacounda-Birkélane en deux lots sur une longueur de 237 km dont 127 km dans la région de Tambacounda pour un montant de 24 milliards de francs Cfa sont assurés par l’entreprise portugaise Msf.
M. Ndiaye, fait savoir que sur le tronçon du lot 2 qui va de Tambacounda à Koungheul, objet de réception provisoire depuis le mois de mars 2010, il a été constaté quelques dégradations. « Certains sont allés jusqu’a faire des comparaisons avec la route de Kaolack-Dakar via Fatick », déclare Lamine Ndiaye. Sur le tronçon Tambacounda- Koungheul, il y a une vingtaine de crevasses. Les dégâts sont sériés en deux catégories, explique M. Ndiaye. Ceux qui sont liés à la construction et qui incombent à l’entreprise et ceux liés à l’exploitation. Lors des pannes, les automobilistes creusent des trous pour placer un cric et ouvrent en même temps une brèche sur la route, exacerbée par le gasoil versé qui lacère la couche de goudron, explique Lamine Ndiaye. Ces automobilistes allument quelques fois des feux qui sont néfastes au bitume. On note aussi les surcharges à l’essieu, le lot des camions qui fait le tronçon Dakar-Mali.
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