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Sa Thiès, fils de Double Less : «Ce qui me différencie de mon frère Balla Gaye 2

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L’ancien champion, Double Less, a de quoi être fier de ses deux enfants, Balla Gaye 2 et Sa Thiès, qui sont en train de se faire un nom dans le monde de la lutte. Ce lundi de Pâques, c’était justement au tour de Sa Thiès de s’illustrer en terrassant Zarco. Mais au juste qu’est-ce qui différencie les deux frères ?

Vous avez battu Zarco à l’issue d’un corps-à-corps où vous avez été ceinturé. N’avez-vous pas douté à cet instant-là ?
Non loin de là ! C’est vrai que j’ai été mis en mauvaise posture par mon adversaire. Mais j’ai vite trouvé la solution. Il faut savoir que je suis habitué à me retrouver dans une telle posture à l’entraînement. Ce qui fait que cela n’a pas été une difficulté de m’en sortir de la meilleure des manières. Zarco cherchait à me plaquer après m’avoir pris par la taille. J’ai pivoté sur moi-même avant de le bloquer et d’enfoncer sa tête dans le sable.

C’était un combat de prestige si l’on sait la rivalité qui existe entre Gué­diawaye et Parcelles…

Justement ! Et cette rivalité entre Gué­diawaye et les Parcelles Assai­nies faisait que ce n’était pas un jour pour concéder une défaite. Il fallait que je me donne à fond, quitte à y laisser ma vie pour remporter ce combat.
Justement, n’étiez-vous pas perturbé par la tension entretenue avant le combat entre votre frère Balla Gaye 2 et Modou Lô, qui ont échangé des propos aigres-doux ?
La prise de gueule entre Modou Lô et Balla Gaye 2 ne m’a nullement perturbé. Mais il faut savoir que Mo­dou Lô nous a insultés Balla Gaye 2 et moi. Modou Lô doit croire en Dieu qui a décidé du sort de son combat con­tre Balla Gaye 2. Certains comportements ne l’honorent pas.

On sentait chez vous une certaine lourdeur. Qu’est-ce qui explique cela ?
Je pèse 100 kg, c’est mon poids de forme. J’avais augmenté mon poids jusqu’à 107 kg mais les membres de mon staff m’ont demandé de moduler et de revenir à 100 kg pour ne pas perdre ma vivacité. Ce n’est pas parce que Zarco est plus vivace que moi qu’il m’a attaqué par les pieds dès le coup de sifflet de l’arbitre. Il faut souligner qu’il n’y avait pas assez de sable dans l’enceinte, ce qui fait qu’il fallait faire attention pour ne pas glisser. J’avais, du coup, quelques difficultés à être sur mes appuis. Il fallait garder mon calme pour ne va verser dans la précipitation qui pouvait m’être fatal. Et sur ce cas précis, mon grand-frère, Balla Gaye 2, a attiré mon attention. A l’arrivée la victoire m’a souri.
Qu’est-ce qui vous différencie de Balla Gaye 2 dans votre manière de lutter ?
En fait, Balla Gaye 2 aime d’abord se saisir de son adversaire pour ensuite chercher à faire la différence. Alors que moi, c’est le contraire. Je lutte dans n’importe quelle posture, dans n’importe quelle stratégie adoptée par mon adversaire.

En clair, vous êtes plus imprévisible et plus technique que lui ?
Oui justement ! Techniquement, mes stratégies d’attaque sont diversifiées. Disons que je suis plus perfectionniste que lui (rires). Mais il reste mon maître, car il me rectifie souvent après avoir visionné mes combats.

Votre avenir dans l’arène ?

Je veux redescendre dans l’arène avant la fin de la saison. Si on me demande de m’expliquer même avec Body Rfm, je suis prêt à le faire. Je veux atteindre la barre des cent combats même si cela va être très difficile à réaliser. Hormis les lutteurs de Guédiawaye, tous les autres lutteurs sont dans mon viseur. Je souhaite un jour m’expliquer avec Boy Niang 2. Mais je lui laisse l’opportunité d’en découdre d’abord avec Sa Cadior 2.

Qu’est-ce que cela vous fait d’hériter de votre père Double Less ?
D’abord il faut savoir que je n’ai jamais cru que je serai un lutteur, parce que mon père n’avait jamais souhaité que mon grand frère Balla Gaye 2 et moi, embrassions la carrière de lutteur. Du fait des dures réalités qu’on rencontre dans l’arène où il y a trop de difficultés. On y dépense toute une énergie pour préparer les combats. Notre père ne voulait pas que l’on endure tous ces problèmes. Mais maintenant il faut s’y faire. J’ai laissé tomber la menuiserie et la mécanique pour me consacrer entièrement à la lutte. Mon père se donne à fond pour nous protéger. Il part souvent en Casamance pour s’impliquer dans notre préparation mystique avec le risque que cela encourt de s’aventurer dans cette région où les conflits sévissent. Et c’est l’occasion de le remercier et de continuer à prier pour lui.

lequotidien.sn

 

2 Commentaires

  1. Balla je fais parti de tes fans mais il faut revoir ta façon de s’habiller surtout le pantalon n’est jamais correcte il se trouve toujours en bas et se n’est pas respectueux pour un champion comme toi.

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