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Salaires des directeurs de société et d’agences: Les vérités de Jean Michel Seck

Date:

SAR
Le chemin de la vérité ou ‘’la nuit du siècle dernier’’…


‘’ Que chacun dise ce qui lui semble être la vérité et que la vérité elle-même soit recommandée à Dieu’’…(DL) La direction générale de la SAR m’a été confiée le 23 juin 2004 : le solstice d’été était passé par là, la fête de la musique aussi… Les astres sont souvent une source vivante de la musique, la musique céleste, jugez-en plutôt ! Ma succession a été ‘’organisée’’ le 6 février 2008 : le jour du mercredi des cendres…

Arthur RIMBAUD aussi (loin de moi cette prétention !) est arrivé à ANKOBER un 6 février 1887… : que signifie cette date – le 6 février – pour tous ceux qui, comme Arthur RIMBAUD, aiment danser avec les mots ?

Arthur RIMBAUD – l’enfant de Charleville- est mort à Marseille le 10 novembre 1891 : la veille du 11 novembre devenue plusieurs années après la fête de l’armistice…

Mme RIMBAUD dit avoir revu son fils en…1899 (huit ans après sa mort) dans une église…

Tous ceux qui aiment la littérature le savent : Arthur RIMBAUD était un ‘’voyant’’ et il a écrit (je l’ai cité en 1979 lors d’un Colloque à la Facultés des Lettres de l’Université de Dakar) : ‘’la poésie ne rythmera plus l’action : elle sera en AVANT…’’

‘’ Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière’’ : c’est la phrase hautement symbolique prononcée par ceux qui administrent les cendres dans les églises, le jour du mercredi des cendres, premier jour du carême chrétien…

Le début du carême est toujours le début d’un long séjour dans le désert : les grandes voix que l’on entend sont celles qui parviennent à notre conscience dans les grands espaces désertiques : un ami Trader qui vit et travaille à SINGAPOUR m’a dit un jour ‘’c’est dans le désert que l’on entend la voix de DIEU’’…

DIEU est un mystère, DIEU est une grande espérance…

J’ai rencontré plusieurs déserts dans ma vie : celui du SAHARA sur le champ pétrolier de GASSI TOUIL (1977), mon premier désert ; celui qui mène à TOMBOUCTOU au MALI après avoir quitté la ville de DOUENTZA proche de MOPTI en 2001, mon deuxième désert ; celui qui reliait – avant la construction de la route – les villes de NOUADHIBOU et de NOUAKCHOTT en 2002, mon troisième désert ; celui de CHINGUITTI en MAURITANIE – la 7ème ville sainte de l’Islam – en 2005, mon quatrième désert, et enfin mon cinquième désert (les cinq doigts de la main…) : le ‘’désert’’ de LOMPOUL au SENEGAL en 2007… : on revient toujours sur ses pas…

Je continue à aimer tous les déserts du monde : il y a dans le désert des voix que l’on entend mais surtout un chemin : ‘’ne fixe pas la route ; suis la’’ a écrit le grand écrivain portugais Fernando PESSOA…

Ma ‘’traversée du désert’’ sera longue : Nha CAMILA (paix à son âme) qui aurait pu être ma grand-mère et qui lisait dans les lignes de la main me l’avait prédit à la Sicap BAOBABS, à la fin des années soixante…

Ma longue traversée du désert a commencé et je ne crains pas ‘’la route’’ malgré les vents de sable…

‘’Mon père était marchand de sable : un coup de vent l’a ruiné’’…

‘’Ils’’ ont sali mon nom : c’est mon cri du cœur comme d’autres (Politique Hebdo) avaient titré en 1978 (j’étais étudiant à Alger) ‘’Ils ont sali mon pays’’… (Marée noire)

Ce qui me retient sur terre est pourtant connu : l’amour de ma famille, l’amour de mon prochain, l’amour de mon pays, l’amour de l’Afrique et la culture – sans frontières – qui mène à la civilisation de l’universel !

J’ai appartenu longtemps à la grande famille de la SAR : j’ai consacré à cette entreprise toute mon énergie pendant près de vingt cinq ans (je bouclerai dans quelques mois mes trente années dans la grande et belle industrie du pétrole) après d’autres travailleurs tout aussi illustres et courageux !

J’ai pris, pour cette grande entreprise, les plus gros risques – je n’étais pas toujours seul – de ma vie professionnelle pour ne pas dire de ma vie tout court : le risque méritait d’être pris et les travailleurs de la SAR, solidaires autrefois de mes positions, savent que cette entreprise était au bord de la fermeture : son ‘’certificat de décès’’ avait même été précocement établi en 2006 au cours d’une fameuse réunion… (la mémoire ne trahit jamais le souvenir…)

Des hommes, des femmes : le chemin du pétrole… (2006)

Je sais que la devise de la SAR a changé : les lois de la dialectique feront toujours avancer le monde et la SAR ne peut échapper à la marche implacable du temps et à son destin prometteur : ‘’ne fixe pas la route ; suis la’’…

Mon nom- à côté d’autres- a été traîné dans la boue (boue de forage ?) au sein d’une entreprise que j’aurai toujours – même sur mon lit de mort – le courage de regarder au fond des yeux : je sais ce que je lui dois et elle sait ce qu’elle me doit !

J’ai pardonné depuis ce matin à l’aube – je suis l’auteur inconnu du texte ‘’Aube et Aurore’’, j’ai pardonné disais-je à ‘’tous ceux qui m’ont offensé’’ : le jour viendra où chacun devra s’expliquer devant le tribunal de l’histoire ; en ce qui me concerne je n’ai jamais ‘’craint le jugement de l’histoire’’ comme l’écrivait mon maître Ernest ….

Les spécialistes de la communication – je n’ai pas la chance d’appartenir à cette famille – auront observé, avec un brin d’amusement, que la SAR est restée silencieuse durant l’année de braise, je pense à l’année 2006 : nous sommes fiers (je veux parler de la grande famille SAR) au vu des résultats obtenus en 2007 – d’avoir inventé ‘’une nouvelle forme de communication’’ : l’innovation de rupture – retenez- le bien – sera au cœur de l’entreprise de demain…

J’ai appris avec les nouveaux communicateurs que la ‘’communication télégraphique’’ a cédé le champ – au lieu du pas – à la ‘’communication orchestrale’’ : j’ai été un modeste ‘’chef d’orchestre’’ et c’est pourquoi je n’ai jamais aimé la cacophonie de quelque étage qu’elle vienne…

J’ai toujours aimé le métier de journaliste et j’ai le plus grand respect pour cette belle et grande profession : je souffre pourtant depuis plusieurs mois en découvrant ‘’au bout du petit matin’’ (Aimé CESAIRE) ce qui est publié sur mon compte et pas uniquement sur le mien…

Je ne serai jamais un ‘’donneur de leçons’ : je souhaite simplement et humblement participer, avec d’autres, à la construction du monde et particulièrement de l’Afrique. A la presse de mon pays et de tous les pays, j’ai envie de dire : ‘’patience le carnaval est mort !’’… (David Léon Mandessi DIOP)

Mon rêve – contrairement à d’autres – ne s’est pas brisé sur la vague du dénigrement sans nom et sans mémoire…

‘’ A chaque station provisoire, à chaque gare prévue, meurent de vieux objets et naissent de nouvelles espérances’’ (AST)

L’espoir est permis et le ‘’chant reprendra’’’ : le ‘’D.E.S.A.R.R.O.I est une suite de lettres, le D.E.S.A.R.R.O.I ne saurait être la suite de l’être’’… (Cet aphorisme est le mien comme restera toujours le mien un certain 22 mars 2007…)

La SAR est née au vingtième siècle : son histoire et la mienne se poursuivent au vingt et unième siècle…

‘’Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve’’…

  • Jean-Michel SECK
  • Ancien Directeur Général de la SAR
  • 2004/2008

.africanglobalnews.info

5 Commentaires

  1. Je crois que ce monsieur est tellement profond qu’il en arrive à oublier qu’une page contribution sert à communiquer et non à faire étalage de ses talents de poète. Et à force d’être trop PROFOND ce texte est finalement devenu CREUX. On lit du tout : désert , et… Combien sont-ils à avoir traverser le désert pour que vous portiez votre traversée en bandoulière pensant que le Sénégal vous doit tout ? Ce que vous avez comme compétence (si tant est qu’elle existe) êtes vous né avec ? probablement non. Le cas échéant quelles dépenses votre pays a effectué pour votre formation depuis le bas âge? A partir de cela n’êtes vous pas en devoir de lui rendre la pareille?
    Je pense que votre texte énigmatique est une réaction à un article de presse donnant des salaires de DG d’entreprises nationales qui toucheraient autour de 8 millions par mois. C’est tout simplement renversant et c’est excessif car rien n’explique ces traitements pas même la morale. Vous mettez en évidence votre patriotisme, du moins par un texte, mais le vrai patriote c’est celui qui sait se donner pour son pays sans avoir l’esprit mercenaire. Si seulement vous acceptiez de toucher 2 millions de f Cfa ce serait un peu plus tolérable et ce sera malgré tout environ 45 fois le SMIG et 20 fois le salairemoyen sénégalais. C’est juste pour vous dire qu’à ce niveau vous encore plus que privilégié.

  2. Diery Hop, vous ne connaissez pas Seck Jean Michel, vous ne serez jamais capable d’émettre le moindre jugement sur lui sans risque de vous tromper. Il a cumulé 24 ans de service à la SAR dont cinq ans comme Directeur Général, poste qu’il a occupé dans une totale humilité, une parfaite honnêteté, un sens du devoir inégalé et une compétence reconnue au-delà des frontières du Sénégal. Amusez-vous à réunir toutes les preuves imaginaires contre lui et à les publier dans vos torchons, lui, il restera toujours égal à lui-même, intègre et avide de connaissances. Salam

  3. Jean Michel Seck est une espece humaine en voie de disparition malheureusement… un homme brillant qui a toujours su mettre ses capacites humblement au service des autres. Il est tres sociable et genereux. A-t-il des defauts, oui et le seul que he connaisse : sa foi en l’etre humain…

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