XALIMA NEWS – Le parti socialiste a convoqué son comité central inaugural pour entériner les décisions issues du Congrès de Juin dernier. Ces décisions sont marquées par des réformes qui vont remettre profondément en cause le fonctionnement du parti et vont menacer aussi des intérêts individuels et de groupes. Déjà, à Kaolack, les responsables n’émettent plus sur la même longueur d’onde que leur leader. Selon l’Observateur, Ousmane Tanor Dieng est accusé de favoritisme. Les frondeurs menacent même de paralyser l’Union régionale. Alors que certains responsables se projettent sur la Présidentielle de 2017, le chargé de communication des jeunesses socialistes des départements de Pikine et de Dakar suggère à son parti de ne pas présenter de candidat.
Par K. NIANG
Le parti socialiste est un allié sûr du Président Macky Sall, certes il va présenter une candidature « Pierre De Coubertin » pour marquer le coup en essayant de glaner un petit 12% qui le placerait ( son candidat) à une place qui lui permettrait de peser sur la réélection du Président Macky Sall au deuxième tour !
Ainsi, la coalition BENNO BOK YAKKAR qui changera certainement d’appellation aura l’assurance d’avoir un deuxième mandat pour réaliser tous ses projets qui ne peuvent être achevés en 5 ans !
D’ailleurs, il faudra revenir au septennat dans tous les pays dont les richesses ne sont pas importante pour plus d’efficacité et de réalisme !
Comment un pays pauvres pourrait-il réaliser de grandes choses ci celui qui est élu à la tête du pays n’a que 5 ans de mandat avant de faire face au suffrages universelle pour solliciter une reconduction avec des chances de gagner?
Considérant que tout nouvel élu à la Magistrature suprême d’un pays pauvre et très endetté passe au moins 26 mois dans les études et les démarches pour les financements !
Ne rêvons pas, ce n’est pas parce que la tendance en Europe, continent très riche et très développé est au Quinquennat que nous devons suivre comme des automates !